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Kino Digital : Cinéma nordique
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1950
1970
Ici, on vous invite à survoler en quelques pages les notules "critiques" présentes sur certains tests dvd de la rubrique "Cinéma nordique" de Kino Digital. Les films — inédits en France — sont classés par années de sortie. Dans une même année, le classement est fait par ordre alphabétique de titres originaux. Vous trouverez essentiellement des films suédois, mais aussi quelques titres norvégiens, danois, islandais et finlandais. Bien sûr, les avis exprimés ici n'engagent que le ouebmestre du site.
 
Islande - les années 1990
Hvíti víkingurinn : Embla / Le viking blanc : Embla (Hrafn Gunnlaugsson, 1991-2007)
En Norvège, au 10e siècle, Askur Thorgeirsson et Embla Godbrandsdottir se marient suivant les rites païens. Hélas, au lendemain de la nuit de noces, le couple a la mauvaise surprise de voir débarquer une bande de guerriers dirigés par le roi chrétien Olaf. Le temple d'Odin est mis sens dessus dessous et les deux tourtereaux se voient intimer l'ordre d'embrasser la religion du Christ sous peine de la mort... Refus, bagarre, cela sent très fort le bûcher, mais... comme la jeune Embla est fort gironde, le roi se laisse attendrir. Afin de la ramener à de meilleurs sentiments, il la fait enfermer dans un couvent, et, pour assurer ses arrières, il envoie Askur en Islande avec mission d'y répandre la bonne parole chrétienne. Les deux amants ne pourront se retrouver que lorsque les Islandais seront devenus chrétiens. Seulement voilà, les dés sont pipés, et le roi n'a pas du tout l'intention de rendre Embla à son beau viking...

On préviendra charitablement ceux qui s'attendraient à voir un beau grand film de vikings, qu'on est plus proche ici d'un "film bis" que d'une belle épopée cinématographique. De fait, ce director's cut de "Hvíti víkingurinn" — troisième opus d'une trilogie viking tournée par Hrafn Gunnlaugsson de 1984 à 1991 — est une sorte d' "affreux, sales et méchants" au pays des fjords, un hommage maladroit à Sergio Leone et aux films de samouraïs, le tout enrobé d'une musique épouvantable (un mélange ultra kitsch de trompette années 80 — comme dans l'inspecteur Derrick —, de guitare flamenco, de piano...). En dehors des deux amants, l'ensemble du casting ressemble à un défilé de gueules cassées. Tout le monde est moche, sale (westerns spaghetti), souvent hystérique (films de samouraïs), n'en jetez plus. Par ailleurs, s'il y a une occasion de dénuder la comédienne suéco-norvégienne Maria Bonnevie (18 ans à l'époque, et de jolis appas il est vrai), on n'hésite pas, on fonce ! Côté costumes et bateaux vikings, c'est plus ou moins convaincant. Même chose côté décors (on se demande parfois où les décorateurs sont allés pêcher certaines idées). Mais si certains passages témoignent d'une intention documentaire, d'un soucis de réalisme (voir la scène du mariage notamment), l'ensemble demeure assez maladroit ; certains diraient "cheap". Le scénario a tout de même l'originalité de montrer les choses du point de vue des païens, et s'il vous prend l'envie de voir des chrétiens dépeints comme de grands malades, des fous sectaires... c'est le film qu'il vous faut.
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