Kino
Digital : Cinéma nordique |
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Ici,
on vous invite à survoler en quelques pages les
notules "critiques" présentes sur certains
tests dvd de la rubrique "Cinéma nordique"
de Kino Digital. Les films — inédits en
France — sont classés par années
de sortie. Dans une même année, le classement
est fait par ordre alphabétique de titres originaux.
Vous trouverez essentiellement des films suédois,
mais aussi quelques titres norvégiens, danois,
islandais et finlandais. Bien sûr, les avis exprimés
ici n'engagent que le ouebmestre du site. |
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Norvège
- les années 1980 |
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Orions
belte / La ceinture d'Orion (Ola Solum, 1985) |
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Dans
le Spitzberg, à la fin de la guerre froide, Tommy,
Sverre et Lars vivent de petits trafics et de magouilles
à bord d'un rafiot baptisé Sandy Hook.
Un jour, après avoir transporté un bulldozer
au Groenland (dans le cadre d'une arnaque à l'assurance
: ils vont le revendre au Groenland puis font croire
qu'ils l'ont perdu en mer), ils font escale sur une
île pour aller chasser et rapporter un peu de
viande. En explorant l'île, ils trouvent un long
câble électrique. Devant la perspective
alléchante de pouvoir récupérer
un bon paquet de cuivre, ils suivent ledit câble
sur toute sa longueur et... tombent sur une chose qu'ils
n'auraient jamais dû voir. A partir de cet instant,
les gros ennuis commencent ; les très gros ennuis...
Honnêtement, j'ai abordé ce film avec méfiance
en pensant qu'il s'agissait d'une petite production
nordique se la jouant "à l'américaine"
avec des moyens dignes d'un épisode de l'inspecteur
Derrick. Eh bien, j'avais tort. Quand les choses sérieuses
commencent, on est happé et on y croit ! Il y
a ce je-ne-sais-quoi de réalisme qui fait que
cela passe et que l'on tremble pour les personnages.
C'est une histoire d'hommes "ordinaires" confrontés
à une force qui les dépasse et qui va
les balayer comme des fétus de paille. Sans être
un chef d'oeuvre, ce spectacle vaut le coup d'oeil,
d'autant que, des histoires se déroulant dans
la région du Spitzberg, ça ne court pas
les écrans ; dépaysement garanti. Seuls
bémols : la musique électronique "années
80" n'est pas géniale. Enfin, visuellement,
cela reste un peu "terne", cela fait davantage
"gros téléfilm" que "grand
et beau film de cinéma". |
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Veiviseren
- Ofelas / Le passeur (Nils Gaup, 1987) |
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Dans
le Finnmark, au nord de la Scandinavie, vers l'an 1000,
le jeune Aigin échappe de peu au massacre de
sa famille par un groupe de reîtres "étrangers"
(Vespes ou Votiens, on ne sait pas trop). Dans sa fuite,
il conduit involontairement les tueurs jusqu'à
une petite communauté qui, comprenant vite qu'elle
court un grand danger, se hâte de filer à
son tour le plus loin possible. Alors qu'il est capturé
avec le chamane au cours d'un combat d'arrière-garde,
il se voit contraint de servir de guide aux pillards
pour retrouver les fuyards...
Un film d'aventures moyenâgeuses au pays des Sames,
en cinémascope, ça ne court pas les rues.
On tient donc là une vraie curiosité.
Et l'ensemble est plutôt convaincant, même
s'il arrive à certains comédiens amateurs
d'être un peu gauches, même si les dialogues
sont un peu "secs", même si le côté
"arts et traditions populaires" de certaines
scènes a un petit côté empesé,
même si les gentils ont l'air un peu trop propres
sur eux, même si — enfin — la musique
"new age" n'est pas très exaltante.
L'affaire est menée rondement : celui qui doit
vivre, vit ; celui qui doit mourir, meurt. Sinon, accessoirement
: que de neige, que de neige ! c'est un film à
voir absolument sous la couette ou par un jour de canicule. |
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Blücher
(Oddvar Bull Tuhus, 1988) |
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en
préparation... |
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