...
certains blu-ray — vraisemblablement
victimes d'une oxydation — s'autodétruisaient.
Pour ma part, à la fin janvier, j'avais perdu 6
titres (dont certains n'avaient même pas été
visionnés depuis leur achat) : Séraphine
(Diaphana), Léon (Gaumont), Le
5e élément (Gaumont), Secret
défense (UGC Vidéo), Ne
le dis à personne (EuropaCorp), Tintin
et le mystère de la Toison d'or (LCJ Éditions).
C'est la fête ! Ces titres ayant été
pressés par l'entreprise QOL, une procédure
d'échange a eu lieu. Il suffisait d'appeler le
0800.73.69.50, de vérifier que les disques étaient
bien sortis de leur usine puis de les renvoyer (sans leur
boîtier) à l'adresse QOL / Opération
Blu-ray / 13 avenue Louise Michel / 28500 Vernouillet.
(janvier 2015)
• Disponible en version française
et en version originale non sous-titrée,
voilà la dernière trouvaille de l'éditeur
Fox France qui s'est mis en tête de vendre —
au prix fort — les blu-ray de Brubaker
(1980) et Photo obsession (2002) sans
sous-titres français ! C'est une régression
scandaleuse à laquelle on ne peut répondre
que par le boycott. (juin 2014)
• Les éditeurs français, champions
du monde de la francophonie. Le
film danois En kongelig affær (Nicolaj
Arcel, 2012) nous arrive le 9 avril — en DVD et
en blu-ray — avec le titre anglais Royal
Affair. Ailleurs, le titre original a été
traduit en allemand, en norvégien, en suédois,
en espagnol, en portugais, en polonais, en croate, en
bulgare, en grec, en turc, en hébreu... Les Québécois,
eux, ont même eu l'idée insensée de
préférer Liaison royale.
Mais en France on est bien au-dessus de cela ! (avril
2013)
•
Il y a cinq ans, une édition calamiteuse de Elle
n'a dansé qu'un seul été
(Arne Mattsson, 1951) paraissait en Suède. Aujourd'hui,
les éditions Malavida le proposent
aux cinéphile français intéressés
par le cinéma nordique avec un nouveau master qui
— sans être tout à fait parfait —
tient plutôt bien la route. Qu'on se le dise. (novembre
2012)
• Fête à la francophonie (suite) :
le diptyque suédois Jägarna
(1996 et 2011) — mot qui se traduit très
simplement par Les chasseurs —
va bientôt sortir en France, en blu-ray, affublé
des titres Hunter part 1 & Hunter
part 2. On peut féliciter chaleureusement
Pathé pour cette si belle contribution
au rayonnement de la langue française. (mai 2012)
• Le diptyque de Jean-Paul Le Chanois Papa,
Maman, la bonne et moi (1954)
et Papa, maman, ma femme et moi (1956)
vient d'être édité en blu-ray chez
LCJ Éditions. Les deux films ont été
restaurés par Gaumont et les transferts HD sont
vraiment très bien. (avril 2012)
• René Chateau nous propose
cinq nouveaux titres : Crime et chatiment
(Pierre Chenal, 1934), Sept hommes et une
femme (Yves Mirande, 1936), Louise
(Abel Gance, 1939), Menaces (Edmond T.
Gréville, 1940) et A pleines mains
(Maurice Regamey, 1960). (février 2012)
• La fête à la Francophonie
(suite) : le film suédois "Gränsen"
(Richard Holm, 2011) — titre que l'on peut traduire
littéralement par "La frontière"
— aura droit le 2 novembre à une édition
blu-ray française intitulée "Operation
Arctic Fox" ! Titre très marketing,
sans doute inspiré de "Polarfuchs", nom
d'une opération germano-finlandaise lancée
contre les Soviétiques en juillet 1941, très
loin du lieu où l'action du film est censée
se dérouler. Le "english is beautiful"
a de nouveau frappé. A titre anecdotique, sachez
qu'au
Royaume-Uni — où, c'est bien connu, personne
ne cherche à appâter le chaland — le
film est sorti tout simplement avec le titre "The
border". (octobre 2011)
• La France, 51e état des États-Unis
? Il faut le croire. En 2003, le film danois
"Elsker dig for evigt" (Je
t'aimerai éternellement, 2002) est arrivé
dans nos salles avec le titre "Open Hearts".
Les Allemands avaient tenté un "Für immer
und ewig" (Pour toujours et à jamais), les
Espagnols un "Te quierro para siempre" (Je t'aime
pour toujours), mais pour la France ce fut "Open
Hearts". Trois ans plus tard, un autre film danois
— "Brødre" (qui
se traduit littéralement par "Frères")
— a eu droit à un "Brothers" d'une
logique implaccable ! Puis ce fut le tour de "Efter
Brylluppet" (Après le mariage, 2006)
qui eut droit à un "After the wedding"
directement sorti du Petit Larousse ! Pour le film "Kandidaten"
(Le candidat, 2008), l'exacte traduction française
fut "The candidate" ! Bien sûr, "Hævnen"
(Suzanne Bier, 2010) — qui signifie "La vengeance"
— vient de sortir avec un splendide Revenge
sur son affiche française. Enfin, j'apprends que
Mk2 Éditions se propose de nous
vendre — en août prochain — le film
suédois Snabba Cash (l'Argent
facile, 2010... film que je vous ai présenté
il y a huit mois : cliquez
pour lire) avec le titre Easy Money.
Pas de doute, c'est la fête à la Francophonie
! Je me demande encore pourquoi Petit Tailleur
— court métrage de Louis Garrel qui vient
de paraître chez Mk2 — n'a pas été
édité avec le titre Little Tailor ?
Au risque de ne pas faire très "djeun",
je vous avoue que cette capitulation en rase campagne
devant l'anglais me file le cafard. (mars 2011)
• Finalement, il n'y aura pas eu de miracle :
Les Assassins du dimanche (voir la notule ci-dessous)
nous est proposé dans une version recadrée,
avec un master non compatible 16/9e (cliquez
pour lire le test). Un grand merci à l'éditeur
pour tout ce bonheur ! (mars 2011)
• LCJ Éditions nous propose
deux nouveaux classiques français : La
Môme Pigalle (Alfred Rode, 1955) et Les
Assassins du dimanche (Alex Joffé 1957).
Le film d'Alex Joffé ayant été tourné
en Cinépanoramic (au format 2.35), je ne saurais
trop recommander la prudence aux possesseurs d'écrans
larges. De fait, l'éditeur nous a montré
par le passé qu'il n'hésitait pas à
mettre sur le marché des dvd aux masters non compatibles
16/9e. Par ailleurs, les informations techniques figurant
au verso de ses jaquettes racontant souvent n'importe
quoi, la méfiance est plus que jamais de mise.
J'ai tenté d'en savoir plus, en envoyant un courrier,
mais je n'ai obtenu aucune réponse. (janvier 2011)
• Gaumont Vidéo nous propose
un bon nombre de films français
jusque-là inédits dans une collection "Gaumont
à la demande". Il ne s'agit pas de VOD, mais
bel et bien de vrais DVD pressés. Il est ainsi
possible de découvrir ou redécouvrir Toni
(Jean Renoir, 1935), Hercule (Alexander
Esway / Carlo Rim, 1938), Le dernier des six (Georges
Lacombe, 1941), Le Val d'enfer (Maurice
Tourneur, 1943), Cécile est morte
(Maurice Tourneur, 1944), Lady Paname (Henri
Jeanson, 1950), Les belles de nuit (René
Clair, 1952), L'affaire Maurizius (Julien
Duvivier, 1954), Le blé en herbe
(Claude Autant-Lara, 1954), Le dos au mur (Edouard
Molinaro, 1958), Les yeux de l'amour (Denys
de la Patellière, 1959), La famille Fenouillard
(Yves Robert, 1960), Galia (Georges Lautner,
1966), Peau d'espion (Edouard Molinaro,
1967), Le grand escogriffe (Claude Pinoteau,
1976) ou même La Vouivre (Georges
Wilson, 1989)... Pour le peu que j'aie pu voir, les masters
sont de bonne tenue et l'offre est une véritable
aubaine. Un seul regret : les jaquettes de la collection
— bardées de logos plus affreux les uns que
les autres — ne sont pas très emballantes.
Tous ces disques sont disponibles sur la boutique
en ligne Gaumont et devraient être proposés
sur des sites de e-commerce comme Amazon.fr dans un avenir
plus ou moins proche. (novembre 2010)
• La Compagnie Méditerranéenne
de Films nous propose deux nouveaux films de
Marcel Pagnol : Merlusse (1935) et Les
lettres de mon moulin (1954-1967). Si le transfert
de "Merlusse" déçoit un peu, celui
des "Lettres de mon moulin" est très
beau. (octobre 2010)
• Pour elle — le
polar efficace de Fred Cavayé (2008) — a
été édité en blu-ray en Allemagne.
Le film a été rebaptisé Ohne
Schuld (qu'on pourrait traduire par "Non
coupable") et le disque, comme en Suède, propose
la version originale en français sans sous-titres
imposés. A ceux qui seraient rebutés par
l'abominable logo FSK, je signale que la jaquette est
réversible. Elle est imprimée des
deux côtés et présente une face sans
logo. (février 2010)
• France Télévisions
Distribution nous propose deux éditions
DVD de films de Christian-Jaque : Un de la légion
(1936) et François 1er (1937).
Hélas, les deux disques sont buggés. A la
fin du chapitre 11, la lecture s'interrompt et le film
repart de zéro. J'ai contacté l'éditeur
dans l'espoir d'obtenir des exemplaires non défectueux
ou un remboursement, mais je me suis fait proprement envoyer
sur les roses. Vous savez ce qu'il vous reste à
faire. (janvier 2010)
• Pour elle, le polar efficace
de Fred Cavayé (2008), a été édité
en dvd en juin dernier par Wild Side Vidéo. Il
est aujourd'hui possible de le voir en blu-ray.
Une seule condition : le commander en Suède.
Cette édition suédoise propose la version
originale en français sans sous-titres imposés.
Il est donc possible de la visionner comme si elle avait
été éditée en France. Le test
et une adresse pour le commander en cliquant
sur ce lien. (septembre 2009)
• L'amour en douce, sympathique
comédie sentimentale d'Édouard Molinaro
(1985), avec Daniel Auteuil, Emmanuelle Béart et
Jean-Pierre Marielle a été édité
en Allemagne en avril dernier. Hélas, sur le dvd,
le film n'est proposé qu'en version allemande.
A éviter donc. (août 2009)
• Warner France remet le couvercle
: le film 36 heures avant le débarquement
(George Seaton, 1965), tourné au format Cinémascope,
nous est proposé dans une version non compatible
16/9e (ne pas se fier aux indications fournies par la
jaquette). Boycott ! (septembre 2008)
• Sale temps pour les possesseurs d'écran
large... Après Warner France et
Calysta (qui nous ont récemment
servi des films en cinémascope avec des masters
4/3e), voilà que TF1 Vidéo
nous propose trois Philippe De Broca — Tendre
Poulet (1978), Le Cavaleur (1979)
et On a volé la cuisse de Jupiter (1980)
— avec des masters non compatibles 16/9e. (janvier
2008)
• Attention : Warner France (la
filiale française) vient de sortir 4 westerns en
cinémascope avec des masters non compatibles 16/9e
! Les titres sont : La dernière chasse,
La vallée de la poudre, La
ruée vers l'Ouest et l'Or du Hollandais.
Il s'agit d'une bourde inacceptable, et les possesseurs
de diffuseur 16/9e qui n'aiment pas qu'on les prennent
pour des imbéciles se feront un devoir de boycotter
ces titres. Il fut un temps où "Warner"
était synonyme de qualité. Aujourd'hui,
avec "Warner France" on n'est
plus sûr de rien ; et c'est bien triste. (octobre
2007)
• Dans sa récente édition du Roi
de Coeur (Philippe De Broca, 1966), TF1
vidéo a eu l'idée lumineuse d'utiliser
une police de sous-titrage pour aveugles ou personnes
mal voyantes. Les possesseurs de diffuseur 16/9e seront
particulièrement pénalisés car la
police est réellement énorme. En outre,
pour ne rien arranger, le texte est positionné
au-dessus de la bande noire inférieure. Quand il
y a deux lignes, c'est un cauchemar ! Un grand bravo à
l'éditeur. (août 2007)
• De qui se moque-t-on ? L'édition kiosque
du Bateau d'Emile (Denys de la Patellière,
1962), film en cinémascope avec Lino Ventura et
Annie Girardot, dans la collection "Légendes
du cinéma français", nous est proposé
avec un master 4/3e, autrement dit, pour les possesseurs
de diffuseur 16/9e, cette édition est une belle
"arnaque". D'autant plus "belle" que
la mention "16/9e" est inscrite sur la jaquette...
C'est la même chose pour une récente réédition
de L'affaire Thomas Crown (Norman Jewison,
1968) chez MGM / Columbia-Tristar.
La nouvelle jaquette annonce un master 16/9e, or, c'est
un mensonge : on nous refourgue tout simplement l'ancienne
édition 4/3e. J'ai renvoyé le disque à
l'éditeur et j'ai reçu une proposition d'échange
deux mois plus tard. (mars / avril / juin 2006)
• Attention, la nouvelle édition collector
2 DVD de Heat (Michael Mann), chez Warner,
propose un master en tout point identique à celui
de la première édition. Le bit rate moyen
est même légèrement inférieur.
Cette édtion s'adresse donc en priorité
aux vidéophiles et cinéphiles passionnés
par les "suppléments' (un disque supplémentaire
dans le boîtier). (novembre 2005)
• La récente fournée de classiques
français édités par René
Chateau est de très bonne qualité.
J'ai pu voir les titres suivants : Gas-oil, Rue des prairies,
Poisson d'avril, Le diable et les 10 commandements, Des
pissenlits par la racine, Retour de manivelle, Chasse
à l'homme. Tous présentent des masters très
propres, avec un noir & blanc de belle qualité.
Une excellente nouvelle pour les fans de Gabin, De Funès,
Bourvil, Michèle Morgan, Daniel Gélin, Fernandel,
Jean-Paul Belmondo, Claude Rich, Jean-Claude Brialy, etc.
(juillet 2005)
• Bonne nouvelle pour les amateurs de classiques
américains : certains disques "zone 1"
édités par Warner sont
également compatibles "zone 2". Par ailleurs,
ils proposent : des sous-titres français, une VF
et de jolis masters... Actuellement, on signalera : The
bad & the beautiful / Les ensorcelés
(V.Minnelli), Young man with a horn /
La femme aux chimères (M.Curtiz), Bad day
at Black Rock / Un homme est passé (J.Sturges),
Bullit édition spéciale
(P.Yates), The Getaway (réédition
; S.Peckinpah).
• Déception ! Dans la première fournée
2005 des classiques Studio Canal, il
n'y a pas que du bon... J'ai pu voir Un père
tranquille (René Clément, 1946)
et Manèges (Yves Allégret,
1949). Le master du "Père tranquille"
est assez daté, et, si le disque annonce une restauration,
le résultat n'est pas mirobolant. Pour Manèges,
l'impression est nettement plus favorable. Le noir &
blanc est beau, la copie plutôt propre. On regrettera
juste 2 / 3 minutes de flashback présentant une
image médiocre voire carrément affreuse
(floue sur toute la ligne)... Dans cette fournée,
l'éditeur propose également Des
inconnus dans la maison (Henri Decoin), Fantôme
à vendre (René Clair), Compartiment
de dames seules (Christian-Jaque), Lucrèce
Borgia (Abel Gance). En passant, on signalera
une nouveauté assez scandaleuse : l'apparition,
à la fin du générique de Manèges,
sur la première image du film, du message suivant
: "Restauration CNC Archives du Film - 78390 Bois
d'Arcy" ! Sacrilège ! A quand l'affichage
de sponsors du style Fleury-Michon ? (janvier 2005)
• Jolie édition de Crésus,
film de Jean Giono (1960), avec Fernandel, par l'éditeur
Ciné Génération.
Copie très propre, beau noir & blanc (à
quelques petits soucis de contraste près), suppléments
intéressants. Espérons que les prochaines
productions de ce nouvel éditeur seront du même
acabit. (décembre 2004)
• Déception ! Le bon film allemand Die
Brücke (Bernhard Wicki, 1959) où
l'on voit un groupe d'adolescents-soldats de la Wehrmacht
défendre un pont contre l'avancée des troupes
alliées, a été édité
dans une unique version française par un obscur
éditeur (Eklipse) ! Pour le voir
en version originale, il ne nous reste plus qu'à
nous tourner vers le zone 1 qui la propose avec un sous-titrage
anglais. Pour la France, les carottes semblent définitivement
cuites. Encore une oeuvre intéressante victime
des charognards de l'édition. (octobre 2004)
• Scandale ! René Chateau nous
propose Le gorille vous salue
bien (Bernard Borderie, 1958, avec Lino Ventura),
film au format cinéma 2.35, sur un DVD à
l'image non anamorphique ! les possesseurs
de télévision 16/9e seront donc pénalisés
(obligation de zoomer l'image avec une perte de qualité
non négligeable). Aucune indication technique sur
le format vidéo ne figure sur le verso de la jaquette,
on ne sait donc pas à quoi s'en tenir, on tombe
dans le panneau et on se met très en colère
! Un disque à boycotter ; sauf si l'on possède
une télé 4/3e ! (septembre 2004)
• Le Studio Canal Vidéo
nous propose Le Fauve est lâché,
film de Maurice Labro (1959) avec Lino Ventura, dans la
collection Série Noire. Il s'agit
certainement d'un re-jaquetage de l'édition sortie
en juillet 2000. L'image est plutôt moyenne. Le
trait manque de finesse, certains extérieurs sont
surexposés, dans certains intérieurs les
visages des comédiens sont également surexposés,
parfois le noir & blanc tourne au gris & gris...
Un disque bien décevant ! (septembre 2004)
• Le Studio Canal Vidéo
nous propose toute une série de Fernandel
: Le Coq du régiment (1933), Simplet (1942), Adrien
(1943), Je suis de la Revue (1950), Ali Baba et les 40
voleurs (1954), Mam'zelle Nitouche (1954), La grande bagarre
de Don Camillo (1955), Le confident de ces dames (1958),
La vache et le prisonnier (1959 ; en version colorisée
recadrée !!!), Le grand chef (1959), Don Camillo
monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1961), La cuisine
au beurre (1963), Le voyage du père (1966), L'Homme
à la Buick (1967)... Tous ces disques ne sont pas
des réussites et on a pu lire ici ou là
que les masters proposés étaient parfois
en bien mauvais état... Pour ce qui me concerne,
j'ai pu voir Le grand chef, Don
Camillo en Russie et Ali Baba.
Les premier et le deuxième disques proposent un
très beau noir & blanc. Le troisième
offre une seconde jeunesse au film avec de jolies couleurs
(mais il reste une certaine quantité de petites
'impuretés et certains débuts ou fins de
bobine sont plus ou moins "datés"). Cela
dit, attention : j'ai eu entre les mains un exemplaire
catastrophique de Don Camillo en Russie,
avec d'énormes paquets de pixels à partir
de la 37ème minute, des blocages, des blocs d'images
sautés d'un coup et une bande son allant jusqu'à
prendre dans les 5/10 secondes d'avance ! (disque testé
sur trois lecteurs). Méfiance donc, il y a des
fruits pourris dans cette récolte de DVD ! (septembre
2004)
• Le Studio Canal Vidéo
a confié la conception des jaquettes de la collection
Fernandel au "jaqueteur fou"
qui s'en était déjà pris aux films
de Jean Gabin. Dommage ! (septembre 2004)
• Horreur : AB éditions
propose une version zone 2 de Nimitz, retour vers
l'enfer avec un encodage vraiment médiocre...
Préférez lui la version américaine
Blue One qui est zone ALL et qui comporte
des sous-titres français (septembre 2004).
• Le Studio Canal Vidéo
nous propose une nouvelle fournée de classiques.
On retiendra surtout Pot-Bouille (avec
Gérard Philippe) et Thérèse
Raquin (avec Simone Signoret) qui présentent
de très beaux masters. Le nouveau Notre-Dame
de Paris (avec Gina Lollobrigida et Anthony Quinn)
nous laisse davantage sur notre faim. Si les couleurs
sont flamboyantes, le télécinéma
a trop souvent la tremblote et l'on a le sentiment d'être
en présence d'un simple re-jaquetage de la première
édition sortie il y a déjà quelques
années. Enfin, grosse déception pour Ma
femme est une sorcière (René Clair)
qui présente un master à l'image mal définie,
plutôt bruitée et entâchée d'imperfections.
(septembre 2004)
• Amis vidéophiles, attention : les DVD de
la re-sortie de Pépé le Moko
(chez Studio Canal ; même master, mais DVD 5 au
lieu du DVD 9 de départ) présentent un gros
défaut : la piste audio est désynchronisée.
Gardez vos sous donc. (juin 2004)
• La Compagnie Méditerranéenne de
Films a sorti un deuxième coffret Marcel
Pagnol regroupant Manon des Sources
et Ugolin... Le moins que l'on puisse
dire, c'est que cette sortie s'est faite sans tambour
ni trompette et que le disque n'a pas été
très visible dans les bacs (les fans pouvaient
tout de même se le procurer au compte-gouttes, et
à prix d'or, à la Fnac ou dans certains
magasins Virgin ; ils pouvaient également le commander
sur Internet). Cela étant dit, quid de la qualité
? Mieux, aussi bien, ou moins bien que la trilogie
marseillaise ? Eh bien, c'est triste à
dire, mais les progrès sont loin d'être fulgurants
! Si l'image est assez bien nettoyée, plutôt
très regardable (surtout sur diffuseur 50 Hz),
elle n'en continue pas moins de marquer son âge,
elle est parfois surexposée, voire, dans quelques
cas extrêmes, carrément floue. En comparant
avec des enregistrements VHS, je me suis aperçu
que les versions d'avant DVD présentaient une image
plus sombre (pour atténuer les problèmes
de surexposition), mais l'image "débouchée"
de l'édition actuelle n'en est pas pour autant
plus flatteuse ! C'est d'autant plus rageant que les films
ne datent plus du début des années trente,
mais du début des années cinquante ! Il
y a des tas de films de la même période qui
présentent des masters DVD d'une très grande
qualité et j'aimerais bien savoir pourquoi les
Pagnol n'ont pas le privilège d'être aussi
bien traités. N'existe-t-il pas de copies bien
conservées de l'oeuvre pagnolesque ? Alors bien
sûr, le digipack est joli (beaucoup plus joli que
celui de la trilogie), les suppléments sont intéressants,
mais faut-il rappeler que l'important là-dedans,
c'est quand même le film. La CMF
serait-elle victime du syndrome Éditions
Montparnasse ? (belles boîtes collector,
suppléments intéressants... mais films restaurés
avec les moyens du bord et / ou mal encodés) J'aimerais
bien répondre "non". Suite au prochain
épisode. (juin 2004)
• Choses vues chez René Chateau.
D'abord, Les disparus de Saint-Agil (Christian
Jaque, 1938). Un DVD minimaliste : une page d'accueil
et rien, même pas l'ombre d'un chapitre ! Le noir
et blanc est bon et plutôt bien défini. Malheureusement,
il n'y a pas eu de véritables restauration. On
a donc, ici et là, des paquets de points blancs
qui viennent un peu gâcher la fête. On a vu
aussi Marie-Octobre, de Julien Duvivier
(1959). Encore un DVD minimaliste : une page d'accueil
et rien. On nous fait tout de même la grâce
de quatre chapitres aveugles accessibles via la touche
"skip". Côté noir et blanc, on
n'est pas volé. Cela dit, les costumes sombres,
sont bien "sombres". La définition est
bonne et la copie plutôt très propre... Enfin,
on signalera que les jaquettes de ces deux disques ne
donnent pas la moindre info sur le format des films. Ainsi,
le vidéophile ne sait pas que Marie-Octobre
est au format 1.66 non compatible 16/9e. Parfois, une
étrange envie nous prend d'aller tordre le cou
du responsable de la division DVD de cet éditeur.
(mai 2004)
• Seven7 nous propose L'arme
à gauche de Claude Sautet
(1954), avec Lino Ventura. DVD minimaliste (menu et chapitrage)
qui, au premier abord, n'inspire pas confiance. Pourtant
l'image est très jolie. Beau noir et blanc, belle
définition, copie en bon état. Le film est
en 1.66 compatible 16/9e. (mai 2004)
• Universal nous propose
La Liste de Schindler (Spielberg) coupé
en deux. Bientôt le même éditeur nous
sortira une édition spéciale de Spartacus
(Kubrick) également coupée en deux. Le coupable
: les pistes audio et notamment ces fichues VF en DTS
dont on se contrefout ! Nous voilà revenu à
l'ère du laserdisc ! (avril 2004)
• Paramount vient d'éditer
The Young Sherlock Holmes (Le secret
de la pyramide), de Barry Levinson (1985). Signalons pour
info : que le format 2.35 indiqué par la jaquette
est des plus fantaisistes ; que le format original 1.85
a été légèrement recadré
en 1.76 ! (constation faite sur capture d'image) La perte
d'image a beau être restreinte, on pourra s'irriter
pour le principe. Les gens de Paramount montrent une fois
de plus à quel point ils se moquent des cochons
de payants que nous sommes. (mars 2004)
• Attention : MGM zone 1 a édité
plusieurs films d'Ingmar Bergman (dont Persona, La Honte...)
dans des masters recadrés (perte de plus de 10%
sur tout le pourtour du cadre selon DVDBeaver).
Un vrai charcutage en règle ! Décidément,
cet éditeur est bien détestable !
• Les masters DVD des classiques proposés
dans la collection Ciné Club Hollywood
(L'ange et le mauvais garçon, Dr Jekyll et Mr Hyde,
Les neiges du Kilimandjaro, Maris aveugles...) seraient
absolument affreux. A éviter de toute urgence selon
un des rédacteurs de DVDClassik.
(janvier 2004)
• Wild Side Vidéo nous propose
trois films noirs du Japonais Akira Kurosawa
dans la collection Les Introuvables.
Le joli coffret digipack regroupe les films Chien
enragé (1949), Les Salauds dorment
en paix (1960) et Entre le ciel et l'enfer
(1963)... Les copies présentent un bon noir et
blanc, plutôt bien nettoyé, mais avec tout
de même un certain nombre de menues imperfections.
Chien d'enfer présente des passages couverts
de mini griffures et une définition parfois hésitante
; notamment dans quelques plans larges. Les films des
années 60, eux, sont plus rutilants, mais conservent
un petit pourcentage d'impuretés et autres défauts
(il m'a semblé apercevoir de légères
mouvances sur quelques plans). Entre le ciel et
l'enfer est apparemment le plus propre des trois
films. Enfin, côté sous-titres, si la police
choisie pour "Chien d'enfer" est idéalement
discrète, celle des deux films en cinémascope
("Les Salauds..." et "Entre le ciel...")
est presque aussi grosse que celle que nous inflige l'éditeur
Paramount, et c'est vraiment dommage ! Mais je reparlerai
du tout dans les fiches techniques à venir. (décembre
2003)
• La nouvelle édition de Monsieur
Verdoux (Chaplin) chez MK2 écrase
largement celle sortie chez Opening (Films de ma vie).
• La Compagnie Méditerranéenne de
Films (CMF) nous propose un joli coffret digipack 4 DVD
contenant la trilogie marseillaise de Pagnol
: Marius, Fanny, César...
Alors, bien sûr, il n'est pas facile de mettre la
main dessus (en dehors de la Fnac peut-être ; et
encore) ; bien sûr, les prix pratiqués —
entre 80 et 65 euros — sont assez démoralisants
; mais les films — qui datent de 1931,
1932, 1936 — sont
plutôt bien traités. Quoi qu'en disent les
esprits chagrins (qui poussent des cris d'orfraie parce
que l'image n'est pas assez restaurée à
leur goût et que le son n'est pas en DTS 9.0), les
DVD présentent la trilogie sous un jour plus flatteur
que celui auquel nous ont habitués les fréquentes
rediffusions télévisées (avril 73,
avril 79, janvier 84, avril 87, mai 90, juillet 93, février
1995). Certes, l'image marque son âge, elle n'est
pas toujours très nette, parfois charbonneuse,
parfois un peu brûlée, parfois granuleuse.
Certes, les copies n'ont pas été débarrassée
de toutes les scories et autres injures du temps. Certes
le son a des faiblesses (un rappel : Marius
remonte aux débuts du cinéma parlant)...
Pourtant, le jeu en vaut la chandelle et on a le sentiment
de redécouvrir les films. Question : y avait-il
moyen de mettre sur le marché des masters beaucoup
plus beaux ? Mystère... En attendant, on dira sans
crainte d'exagérer que ces disques ne déshonorent
en rien l'œuvre de Pagnol. Les fans peuvent donc
se laisser tenter. (novembre 2003)
• DVDY (qui se cache aussi sous
le nom d'Aventi) nous propose, avec sa
collection Ciné Club, toute une
série de classiques, français ou anglo-américains,
dans de jolis boîtiers digipack... Côté
qualité des copies et des encodages, cet éditeur
n'a pas une réputation flatteuse. J'ai pu visionner
: Jericho (Henri Calef, 1945) et La
Marie du Port (Marcel Carné, 1949). Si
l'image de "Jéricho" est vraiment vilaine,
celle du Carné est convenable.
Les fans de Jean Gabin et / ou de Nicole Courcel peuvent
se laisser tenter. Enfin, selon un des rédacteurs
de DVDClassik, le master de A scandal in Paris
(Douglas Sirk, 1946, avec George Sanders) serait tout
simplement abominable. Amis vidéophiles : prudence
donc ! (octobre 2003)
• René Chateau nous propose
de nouveaux classiques français : Les grandes
familles (Gabin), Le baron de l'écluse
(Gabin), Retour à la vie (Blier,
Jouvet...), Meurtres ? (Fernandel), Le
repas des Fauves (Christian-Jaque). Le cru n'est
pas complètement satisfaisant (voir note suivante).
• Dans la nouvelle fournée des classiques
proposée par René Chateau,
j'ai pu voir quatre disques : Le Baron de l'écluse,
Les grandes familles, Retour à
la vie et Meurtres ? Fanatiques
de la restauration léchée, passez votre
chemin car le nettoyage des copies n'a pas été
fait de fond en comble (sauf pour "Le Baron").
Des quatre, Retour à la vie, qui
date de 1949, est le plus abîmé. Il présente
aussi des plans assez granuleux. A côté,
Les grandes familles déçoit
: on attendait un noir & blanc flamboyant et ciselé,
or certains passages sont plutôt gris, d'autres
présentent une luminosité à la limite
de la surexposition, enfin quand on colle son nez sur
l'écran on voit que l'image travaille. Meurtres ?
est satisfaisant, mais il y a quand même des sautes
d'image et quelques menus problèmes de définition.
Le film le mieux traîté est Le Baron
de l'écluse qui présente une image
séduisante ! Cela dit, d'une manière générale,
les transferts sont convenables : image nette et stable.
J'y reviendrai dans les fiches technique. (octobre 2003)
• Les films Les grandes familles
(Denys de la Patellière, 1958) et Le Baron
de l'écluse (Jean Delannoy, 1960) sont
vendus dans de faux boîtiers Amaray,
de véritables horreurs de la marque Flexbox
à la rondelle de fixation (un pivot en fait) épouvantable
! Impossible d'extraire les disque sans les tordre 10.000
fois dans tous les sens ! Le vidéophile soucieux
de conserver ses DVD en bon état n'aura donc pas
d'autre choix que de remplacer les boîtiers ; à
ses frais bien sûr. (octobre 2003)
• Horrible : Universal nous propose
La Caravane de feu (The War Wagon), film
de Burt Kennedy (1967, John Wayne et Kirk Douglas) avec
une nouvelle police 16/9e plutôt
très laide : les lettres sont carrées et
cerclées de noir ! Pourquoi tant de haine ? Quand
les éditeurs finiront-ils par comprendre que le
sous-titrage se doit d'être le plus discret possible
?
• Énorme déception : MGM
nous sort L'Homme de Rio (Philippe de
Broca, 1964) avec une jaquette pas folichonne qui dit
n'importe quoi (infos techniques erronées), une
copie pas restaurée, un service minimum (zéro
supplément) et, surtout, un faux format
1.66 ! L'image est recadrée sur tout le
pourtour du cadre ! Boycott !
• Énorme déception : La Vallée
des Géants (1952, avec Kirk Douglas),
édité dans la collection des Films
de ma Vie présente une mauvaise image
(voir critique). La Nuit des Forains
(Ingmar Bergman, 1953), dans la même collection,
présente de gros problèmes d'encodage. Les
éditeurs visionnent-ils leurs produits ? (février
2003)
• Petite déception : Capitaine Conan
(B.Tavernier), chez le Studio Canal Vidéo
présente une jolie image mais de nombreux plans
de ciel sont souillés par de fines stries grisâtres
et on peut avoir l'impression de visionner le film à
travers un pare-brise de voiture mal lavé. L'image
des suppléments, elle, est impec ; un comble !
(février 2003)
• Horrible : Buena Vista nous sort
Randonnée pour un Tueur (R.Spottiswoode,
1988) avec une image au format 1.77. Le format d'origine
étant un 2.35, on peut se mettre en colère
! (janvier 2003)
• René Château a sorti
Le Capitan (André Hunebelle, 1960),
Le Miracle des Loups (André Hunebelle,
1961) et Le Capitaine Fracasse (Pierre
Gaspard-Huit, 1961) dans des versions non compatibles
16/9e ! Mais le pire est sans doute l'absence d'infos
techniques sur les boîtiers pour avertir les acheteurs
! Boycott !
• Horrible : Retour vers le Futur II
(Universal) présente une image recadrée
! L'échange est prévu en zone 1. Pour la
zone 2, attendons (source CineDVD).
• Après une série décevante
et particulièrement parkinsonienne, René
Chateau a rectifié le tir en proposant
une série de classiques bien encodés : Le
Cave se rebiffe (Gilles Grangier 1961), Le
Président (Henri Verneuil, 1961), Les
Félins (René Clément, 1964),
L'Ennemi public n°1 (Henri Verneuil,
1954) sont très bien. (novembre 2002) |
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