Les Assassins du Dimanche

Réalisateur : Alex Joffé
Année : 1957
Acteurs principaux : Jean-Marc Thibault, Barbara Laage, Paul Frankeur...
Éditeur : LCJ Éditions

Format vidéo : 4/3e
Image
: problématique
Son : d'époque
Suppléments : filmographies, galerie photos

Généralités : édition de janvier 2011 ; bit rate moyen à taux quasi constant de 5,5 Mb/sec. Disque visionné sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60, puis zappé sur un écran LCD full HD Sony Bravia (102 cm) avec un lecteur Toshiba HD XE-1... "Les Assassins du dimanche" est le premier film qu'Alex Joffé ait tourné en format large (ici, il est question de "Cinépanoramic"). Connaissant le peu de passion qu'a l'éditeur pour les masters compatibles 16/9e, c'est peu de dire que cette édition était attendue avec appréhension. Hélas, il n'y a pas eu de miracle. De mauvaises fées se sont penchées une fois de plus sur le berceau et le résultat est calamiteux.

la jaquette

jean-marc thibault & barbara laage
 
Points forts : on entre dans une telle colère en découvrant ce transfert que l'on serait tenté de ne rien écrire dans cette partie du test. Reconnaissons tout de même que l'impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie est assez bonne (étant entendu que "assez bonne" ne veut pas dire "bonne") ; que le noir & blanc est assez satisfaisant ; que l'image ne présente pas d'instabilités flagrantes (en dehors de quelques trépidations éparses).

Points faibles : si l'on fait abstraction des nombreuses marques du temps qui émaillent la copie (scories de tailles diverses, griffures, coupures, traces, poinçons, lettres imprimées sur la pellicule), du noir & blanc de qualité irrégulière et de la piste audio qui ne ment pas sur son âge, ce qui déçoit vraiment ici c'est : 1) la définition ; 2) le non respect du format cinéma. Côté définition, on a une image hésitant en permanence entre le "plus ou moins net" et le flou, une image fatigante pour les yeux, une image qui peut finir par coller la migraine (ce qui m'est arrivé). Côté format, c'est bien simple, l'image a été zoomée et il manque 28% d'informations sur les bords. Ce dvd propose un master que ne renieraient pas les "Assassins du Cinéma" qui sévissent sur certaines chaînes de télévision commerciales et sur France 3 (chaîne du "service public" où l'on pratique allègrement le recadrage des films). C'est un festival de comédiens décadrés, de corps et de visages plus ou moins amputé
s. Dans certains cas, les personnages qui parlent sont carrément "hors champ". Dans d'autres — plus rares — l'écran est quasi déserté (exemples de décadrages à 4'07-25, 4'54-59, 5'14-16, 11'13-16, 11'31-35, 13'29, 13'47-50, 17'38-46, 25'07-14, 30'37-40, 35'21... 1h18'22-24...). Quel plaisir peut-on avoir à découvrir — ou à revoir — un film dans de telles conditions ? Sur grand écran LCD, l'image upscalée de ce transfert est des plus médiocres.

Pour le reste : image proposée au format 1.69 au lieu d'un probable 2.35 d'origine (constaté sur capture). Comme d'habitude, le verso de la jaquette — qui évoque un format 1.33 — raconte n'importe quoi. Bien sûr, le master est non-compatible 16/9e (mais cela n'aurait pas changé grand chose). Côté audio, on a la piste mono d'origine. Enfin, il n'y a pas de sous-titres. Subtitles : none. (mars 2011)
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