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punkitude
 
Curiosités boréales
 
Coca Carola a été fondé en 1986, à Åkersberga, dans la banlieue de Stockholm. A l'origine, le groupe était composé de Curre Sandgren (chant, guitare), d'un certain "Ostron" (basse), de Björn Gullberg (guitare) et de Mårten Tolander (batterie), puis Björn Gullberg et Ostron se sont retirés. Après quelques intérims, le premier a été remplacé par Jonas Winberg en 1991 ; quant au second, c'est Jonas Mellberg qui lui a succédé en 1994. Musicalement, le groupe a d'abord tenté de s'exprimer en anglais, mais de façon assez peu convaincante. C'est donc en suédois que la plus grande partie des chansons a été créée et interprêtée. Si le style a oscillé du punk au hard rock, les productions les plus récentes font un peu penser à ce que faisait le groupe irlandais Undertones à la fin des années 1970. Enfin, bien que la vie de famille l'emporte de plus en plus sur la musique, le groupe existe toujours. Il a sorti six albums sous le label "Beat Butchers" : Tigger & Ber (1992), Läckert (1994), Dagar kommer (1996), Fem år till Moped (1996), Så fel som vi bara kan ha (1998) et Feber (2000).
 
 
Coca Carola
COCA
Coca Carola
 
extrait Paraply försäkring (225 ko) extrait Harald (223 ko)
 
Punk rigolo
DLK  
En Suède, on trouve des tas d'autres groupes d'inspiration punk. De lyckliga Kompisarna (qu'on peut traduire par "Les joyeux Compères" ou, à la rigueur, "Les heureux Veinards") a eu l'originalité d'avoir abordé les choses avec humour.
 
Le groupe a été créé en 1989 et il s'est séparé en 1997. Il était composé de Mart Hällgren (basse, chant), Danne Levin (guitare, chant), Sussie Persson (guitare, chant) et Jocke Levin (batterie). Ils ont fait quatre albums sous le label "Birdnest" : Le som en fotomodell (1991), Tomat (1993), Sagoland (1995) et DLK (1996). Sur le plan instrumental, cela tenait très bien la route. Côté chant, c'était... disons plus "pittoresque".
 
extrait Ishockey frisyr (264 ko)
 
PUNKITUDE
Après
les "Pétoires
Sexuelles"
 
Nous étions bien jeunes et l'idée que l'album Never mind the Bollocks restât sans suite nous frustrait énormément. Johnny Rotten — qui avait repris le nom de Johnny Lydon — avait beau continuer de "chanter" avec le groupe Public Image Limited (alias PIL), ses galettes de vinyle étaient plutôt rasoir. Sid Vicious, lui, s'en était allé sucer les pissenlits par la racine depuis février 1979, laissant la World Company faire de jolis profits avec, entre autres, les maxi 45 tours* de ses versions iconoclastes de "My Way / Comme d'Habitude" et de "Come on everybody". Enfin Steve Jones et Paul Cook jouaient les mercenaires ici et là. Ils étaient notamment allés faire joujou au Brésil avec le voleur de train Ronnie Biggs... Nous avions fini par nous faire une raison.

Et puis — miracle — voilà qu'en 1980 Steve et Paul avaient fondé le groupe The Professionals en compagnie du bassiste Andy Allen (très vite remplacé par Paul Myers, ex-Subway Sect) et du guitariste Ray McVeigh. Alléluia ! Le temps de sortir quelques singles** et un 33 tours, les braises s'étaient trouvées ravivées pendant quelques mois.

Bien sûr, Steve Jones chantait le plus souvent comme une casserole et les compositions du groupe n'étaient pas toujours renversantes, mais l'esprit y était et les rifs des guitares nous comblaient d'aise.

Le groupe s'est séparé en 1982.
the professionals
the professionals
The Professionals - sur la pochette du 45 tours "Join the Professionals" © Virgin - 1981
 
Punk petit-bourgeois
 
Chez nous, à l'époque d'Oberkampf, de La Souris Déglinguée et de Metal Urbain, la banlieue était une pépinière de petits groupes "keupons" qui tournaient dans les gymnases, les lycées et autres salles de fortune. Ils n'étaient pas tous composés d'authentiques marginaux, ni même de prolos, loin s'en faut, ils se recrutaient souvent chez les petits-bourgeois...

Virus 77 est l'exemple type de ce genre de formations éphémères. Il rassemblait Vincent D*** (guitare), Constantin P*** (alias "Taki", basse), Alain S*** (chant) et Jean-Louis C*** (batterie), il a sévi de 1980 à 1982 (sous le management de Philippe B***), le temps d'éditer un badge, de griffonner son nom sur quelques murs (jusqu'à Londres), de passer dans le magazine "New Wave", de rater le Golf- Drouot de peu, de faire cinq ou six concerts dans la zone Asnières - Gennevilliers - Colombes et d'enregistrer une maquette dont il ne reste probablement pas grand-chose. Ah ! "Quartier Nord", "Mate la nana", "Arc-en-Ciel", "La Légion", "Isabelle", "Direction néant"...

Après le départ du guitariste et du chanteur, les deux membres restants ont fondé le groupe skin R.A.S. Nicolas était au chant, Taki à la guitare, Thierry S*** (alias Trevor) à la basse et Jean-Louis à la batterie. Ils ont produit un 45 tours (1983) et un 33 tours (1984).

Aujourd'hui, ces braves garçons ont bien tourné la page. Ils bossent dans le journalisme, dans le théâtre, pour l'Éducation nationale...
 
extrait 1, 2, 3 (231 ko)
* Je me rappelle encore la pochette du disque qui arborait un cercueil ouvert où reposait une petite poupée à l'image du défunt bassiste.

** Que nous allions acheter chez "New Rose", tout près de l'École de Médecine.
the professionals  
virus 77
lien : site des Professionals
virus 77 : vincent dulac, alain salmon, constantin pappas, jean-louis carrère
Virus 77 : Vincent, Alain, Taki et Jean-Louis.
 
Les Clones clone clone clone clone clone clone
   
punk clones
Chez les petits-enfants des Sex Pistols et autres Generation X, on trouve toute une série de groupes — américains souvent — aux sonorités proches, tellement proches qu'ils sont presque interchangeables et qu'on peut vraiment parler d'une génération de clones.

Attention, il ne s'agit pas d'une critique. Pour peu qu'on soit sensible à ce style musical, il y a de quoi, ici, se ravir les esgourdes, mais, à bien écouter tous ces disques, il faut admettre que la muse du punk rock a usé et abusé de la photocopieuse.

Mais ne soyons pas bégueules. Vous trouverez ici une petite sélection de groupes — souvent très connus — choisis parmi les plus intéressants dans la confrérie des "bands" qui s'adonnent au bon-rock-de-base-qui- déménage. Bonne écoute.
 
Avertissement : les extraits en MP3 sont de bonne qualité mais courts (30 secondes max.) pour rester dans les limites d'une certaine légalité.
 
green day green day green day green day green day
green day the offspring the offspring the offspring
the wildhearts the wildhearts blink 182 blink 182
sum 41 sum 41 sum 41 symposium
china drum china drum new found glory new found glory jimmy eat world
 
Remarques : Avec Jimmy eat World, on est à la limite de l'arnaque puisque sur 11 titres, l'album n'en propose que 5 qui balancent vraiment (le reste lorgne vers on ne sait quoi).

Enfin, ça manque de filles, non ? Il y aurait peut-être certains titres de Hole ? Dans le genre "rock basique", on pourrait aussi penser aux quatre jeunes Californiennes de The Donnas (qui déménagent bien !), mais, de leur propre aveu, c'est une erreur de leur coller l'estampille "punk". De fait, leur travail évoque plutôt du ZZ Top, en jeune, en féminin, en moins rocailleux, et sans barbes !
 
extrait Hole (207 ko)
 
Green Day : Dookie - 1994
Green Day : Insomnia - 1995
Green Day : Nimrod - 1997
Green Day : Warning - 2000
Green Day : American idiot - 2004
Green Day : Shenanigans - 2002
The Offspring : Ixnay on the Hombre - 1997
The Offspring : Americana - 1998
The Offspring : Conspiracy of One - 2000
The Offspring : Splinter - 2004
The Wildhearts : PHUQ - 1995
The Wildhearts : Fishing for Luckies - 1996
Blink 182 : Enema of the State - 1999
Blink 182 : Take off your pants and jackets - 2001
Blink 182 : Blink 182 - 2004
Sum 41 : Half Hour of Power - 2000
Sum 41 : All Killer no Filler - 2001
Sum 41 : Does this look infected ? - 2002
Sum 41 : Chuck - 2004
Symposium : One Day at a Time - 1997
China Drum : Goosefair - 1996
China Drum : Self made Maniac - 1997
New found Glory : sans titre - 2001
New found Glory : Sticks and Stones - 2002
Jimmy eat World : Bleed american - 2001
Légende des jaquettes (de haut en bas et de gauche à droite)
 
extrait Green Day (207 ko)
extrait The Offspring (207 ko)
extrait The Wildhearts (206 ko)
extrait Sum 41 (206 ko)
extrait Blink 182 (207 ko)
extrait China Drum (204 ko)
 
extrait New Found Glory (207 ko)
extrait Symposium (206 ko)
extrait Jimmy eat World (208 ko)
 
Les clones : la suite...
les clones
A ceux qui veulent du rab, on recommande chaleureusement les trois premiers disques du groupe Mest (qui peut dire merci à Blink 182 ; incidemment, le quatrième album est un peu trop produit pour être honnête)... Même son que dans les albums cités ci-dessus (timbres de voix très proches également). Vous trouverez aussi des choses distrayantes chez Simple Plan...
 
mest
mest
mest
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simple plan
 
Mest : Wasting time- 2000
Mest : Destination unknown - 2001
Mest : Mest - 2003
Mest : Photographs - 2005
Simple Plan : No pads, no helmets... - 2003
Simple Plan : Still not getting any - 2004
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Mise à jour : 17 avril 2007
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