Points forts : copie très propre ; belles
couleurs (bien claquantes) ; très bonne définition
globale ; pas de postérisation ; pas de "bruit"
disgracieux dans les scènes en basse lumière
(mais... mm... voir aussi "points faibles")
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Le sentiment de HD est quasi constant et assez réjouissant
compte tenu de l'âge du film. Pour avoir visionné
le film chronomètre en main, je n'ai pas relevé
2 minutes d'images quelconques. Le pourcentage de "haute
définition" dépasse donc les 90% haut
la main.
Points faibles : rien de très
grave... L'image présente une granulosité
plus ou moins prononcé. En soi, ce n'est pas à
proprement parler un défaut (c'est le signe que
le grain pellicule a été respecté),
mais, si l'on met le nez sur l'écran, ce n'est
pas toujours très beau à voir. Il faut donc
se tenir à une distance raisonnable — environ
2,70 m pour ce qui concerne le test réalisé
ici — pour visionner le film dans les meilleures
conditions. On signalera tout de même quelques secondes
bien fourmillantes — entre grain et bruit vidéo
— dans le sous-bois à 33'01-22. Côté
couleurs, c'est majoritairement impeccable, mais on note
d'étranges nuances de vert sur les poutres métalliques
du pont à 1h05'52-1h06'15 et dans les cheveux de
Belmondo à 1h19'03-05. Il arrive aussi aux visages
se trouvant dans l'ombre de prendre un petit ton rougeaud.
Enfin, pour chipoter "à mort", on signalera
quelques tout petits points blancs perdus de-ci de-là
dans un océan d'images très joliment restaurées,
et quatre petits poils de nez apparaissant tantôt
en haut du cadre (voir par ex. à 1h04'27-1h05'10,
1h47'10-28), tantôt en bas (1h16'04-14).
Pour le reste : image apparemment proposée
au format 2.35 (non mesuré). Côté
audio, il y a la version originale en français
ainsi que des doublages anglais, allemand et espagnol.
Il y a également 11 pistes de sous-titres (bizarrement,
le français en est totalement absent... sympa pour
les sourds ou malentendants). Dans la rubrique "suppléments",
vous trouverez des choses intéressantes (notamment
le documentaire de 53' intitulé "Godard, l'amour,
la poésie"). Les images — hélas
— sont en 480p, mais cela reste regardable. Enfin,
le plot de fixation du disque est franchement tenace et
la prise en main du film un poil longuette (5 panneaux
d'introduction divers et variés et 2'04 d'attente
avant de pouvoir entrer dans le vif du sujet). Subtitles :
english, dutch, german, danish, swedish, norwegian, finnish,
castillan spanish, latin american spanish, portuguese,
japanese, none. (juillet 2010)
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