Points
forts : copie très propre ; belles couleurs ;
définition allant de bonne à très
bonne ; pas de postérisation ; c'est stable, pas
de "mouvances" constatées. L'impression
de HD se ressent surtout à partir des plans "poitrine"
et des gros plans.
Points faibles : si le premier film avait
eu droit à un beau transfert, ici, on est loin
du compte (d'où le code couleur "Peut mieux
faire"). Côté HD, on reste sur sa faim.
Les plans larges et plans d'ensemble sont rarement impressionnants.
Par ailleurs, bon nombre de plans sont pollués
par un "bruit vidéo" plus ou moins prononcé.
Si les scènes tournées en extérieur
ou pleinement éclairées s'en sortent plutôt
bien, les scènes d'intérieur et les scènes
nocturnes — elles — sont fréquemment
dégradées (les zones dans l'ombre —
les murs, les meubles, les bâtiments, les vêtements,
les visages même — sont les victimes principales
de ce bruit). On a des passages particulièrement
atteints à 7'13-50, 52'38-43, 52'54-53'12, 53'19-45,
54'16-17, 56'48-49, 56'54-58'29, 58'42-44, 59'58-1h00'07,
1h22'39-1h23'14, 1h23'43-1h24'10, 1h58'13-20, 1h59'21-26,
1h59'48-49 (la scène de bagarre dans la grange
et le climax sont dans le lot, quel gâchis !). Dans
certains cas, on note même une pulsation de ce "bruit",
une sorte d'équivalent du "pompage" pour
les vieux films. Si c'est cela, le progrès en vidéo,
eh bien, "merde" !
Pour le reste : image apparemment proposée
au format 1.77 (non mesuré ; dommage que le 2.35
ait été abandonné). Côté
audio, il n'y a que la version originale en suédois
(on entend aussi trois quatre phrases en français).
Il y a des sous-titres suédois, norvégiens
et finnois. Pas de français, pas d'anglais. Police
de sous-titrage idéalement discrète (sur
ce plan, les gros éditeurs français et américains
feraient bien de s'inspirer des éditeurs nordiques).
Incidemment, la traduction exacte du titre original est
"La fille qui jouait avec le feu". Les histoires
de rêve "d'allumette" et de "bidon
d'essence" relèvent du n'importe quoi caractérisé.
Subtitles : swedish, norwegian, finnish,
none. (décembre 2009) |