Points
forts : copie très propre ; belles
couleurs ; très bonne définition globale
; pas de postérisation ; pas de bruit disgracieux
dans les scènes en basse lumière (enfin...
presque) ; c'est stable, pas de "mouvances"
constatées. L'impression de HD est quasi constante,
mais il manque ce on-ne-sait-quoi qui empêche de
mettre un 10 sur 10. Points faibles :
rien, ou peu s'en faut... pour pinailler "à
mort" on signalera deux secondes bruitées
à 1h12'46-47. Pour le reste :
image apparemment proposée au format 2.35 (non
mesuré). Côté audio, il n'y a que
la version originale en danois et suédois (on parle
ces deux langues dans le film). Il y a des sous-titres
danois, norvégiens et suédois (ces derniers
uniquement pour les dialogues en danois). Pas de français.
Pas d'anglais. Police de sous-titrage est petite mais
un poil trop "grasse" (par ailleurs, le texte
est positionné intégralement au-dessus de
la bande noire inférieure, et c'est un peu gênant
lorsqu'il y a deux lignes). Subtitles :
danish, norwegian, swedish (only on lines in danish),
none. (avril 2009)
Le pour et le contre
: Un soir de 1988, quelque part au nord de Copenhague,
trois jeunes femmes pensent avoir réuni assez de
documents pour dénoncer un trafic illégal
d'armes chimiques couvert par le gouvernement et se préparent
à passer l'action. Seulement, dans la nuit, leur
maison brûle... 20 ans plus tard, à Copenhague,
Thomas Deleuran — artiste itinérant spécialisé
dans les spectacles pour enfants — est convié
par sa soeur Charlotte à un rendez-vous mystérieux
à Malmö (Suède). Il s'y rend, mais,
à peine arrivé sur le sol suédois,
il apprend que sa soeur a disparu accidentellement dans
le bras de mer qui sépare le Danemark de la Suède.
Quand le corps sans vie de la jeune femme finit par être
retrouvé, Thomas se met en tête de comprendre
ce qui est arrivé. Il fouille dans l'appartement
de la morte et découvre tout un ensemble de documents
étranges parlant de virus, de guerre biologique...
On a là un thriller exploitant le thème
du citoyen lambda aux prises avec la raison d'État
ou ceux qui prétendent agir en son nom. Cela permet
au réalisateur de soulever un petit débat
sur la nature liberticide de la surveillance à
outrance : les caméras à tous les coins
de rues, dans les parkings, les magasins, les lieux de
travail... les communications téléphoniques
espionnées, etc. Comme le dit le personnage interprété
par Maria Bonnevie : "Tant que cela ne concerne que
les immigrés et les dealers, personne ne proteste,
mais lorsque cela se retourne contre vous, on ne rit plus
!" Le film se laisse suivre, il y a un certain suspense,
même si — il faut bien l'avouer — l'on
peine à prendre tout cela très au sérieux
et à avoir peur. Il faut dire que le héros
est un peu trop "lambda", un peu trop "mou"
pour que l'adrénaline du spectateur se mette à
bouillonner. Là où les Américains
parviendraient à nous filer les chocottes, Søren
Kragh-Jacobsen
nous sert un mélange plus proche du bol de camomille
que du tord-boyaux au kérosène. Et les quelques
décès qui émaillent le film ne changent
rien à l'affaire ; cela reste soft, avec des méchants
à la limite de la complaisance. |