Points
forts : copie très propre ; belles
couleurs ; très bonne définition globale
; pas de postérisation ; pas de bruit disgracieux
dans les scènes en basse lumière (enfin...
presque) ; c'est stable, pas de "mouvances"
constatées. L'impression de HD est quasi constante.
Points faibles : rien, ou peu s'en
faut... L'image est parfois couverte d'un mini fourmillement
(sensible à 2,80 m de l'écran), mais il
n'est jamais dégradant. Côté bruit
"dégradant", on ne signalera que quelques
secondes à 47'35-40 (sur le visage de la comédienne).
Pour le reste : image apparemment
proposée au format 1.85 (non mesuré). Côté
audio, il n'y a que la version originale en suédois.
Il y a des sous-titres suédois, norvégiens
(non mentionnés sur la jaquette) et finnois. Pas
de français. Pas d'anglais. Police de sous-titrage
idéalement discrète. Il y a des fautes d'orthographe
sur quelques répliques en français ("Champs
Éysées" à 57'48, "chambre
séparé" à 57'53 et "Allons
enfant" à 58'02). Dans la rubrique "suppléments",
il y a une séquence "coulisses du tournage"
d'environ 7 minutes (on y accède uniquement via
la touche "pop up menu"). Subtitles :
swedish, norwegian, finnish, none. (mars 2009)
Le pour et le contre
: Dans le nord du Värmland, au milieu des années
1960, Ulla Nilsson — assistante vétérinaire
— a la passion du volant. Elle va de ferme en ferme
— pour inséminer les vaches — en roulant
à tombeau ouvert, elle se mesure aux loulous du
coin dans des "street races" et ne rêve
que d'une chose : participer à un rallye. Un jour,
l'occasion s'offre à elle de réaliser son
rêve. Problème : elle doit trouver un ou
une co-pilote...
Avec cette nouvelle variation du thème "nous,
les Suédoises, on en a dans le pantalon ; attention
les gars, planquez vos miches !", la réalisatrice
Lena Koppel nous livre un film sympatoche. Un film jouant
sur la corde de la nostalgie, avec, en vedettes, tout
un ensemble d'automobiles "vintage", et, en
arrière-plan, une petite évocation du long
combat pour l'émancipation des femmes. Eva Röse
a une niaque communicative, les sourires et les airs ahuris
de Marie Robertson sont attendrissants, et l'ambiance
des glorieuses sixties est plutôt bien rendue. On
regrettera simplement, la relative timidité des
prises de vue pendant les scènes de rallye. On
a bien quelques plans réjouissants filmés
en caméra embarquée (bien utilisés
dans la bande annonce), mais, d'une manière générale,
cela reste convenu, plus "télévisuel"
que véritablement "cinématographique".
Sans verser dans le "Fast and furious", il y
avait sûrement moyen de secouer davantage le spectateur.
Quoi qu'il en soit, on le répète, cette
histoire de jeunes femmes des années 60 s'unissant
pour aller jusqu'au bout de leur rêve est très
sympathique et vaut bien plus que son titre et son affiche
de joyeux nanar. |