Menaces de représailles dans la France occupée
Après avoir observé l'attitude de la population française en zone occupée, j'ai constaté que la majorité de la population continue à travailler dans le calme. On désapprouve les attentats, les actes de sabotage, etc., tramés par les Anglais et les Soviets, et dirigés contre l'armée d'occupation [...]

Je suis résolu à garantir d'une façon absolue [...] à la population française la continuation de son travail dans le calme et la sécurité. [...] Je me suis donc décidé à frapper des peines les plus sévères non seulement les auteurs d'attentats, les saboteurs et les fauteurs de troubles eux-mêmes une fois arrêtés, mais aussi, en cas de fuite, aussitôt les noms des fuyards connus, les familles de ces criminels s'ils ne se présentent pas dans les dix jours après le forfait à un service de police allemand ou français.

Par conséquent, j'annonce les peines suivantes :

1.) Tous les proches parents masculins en ligne ascendante et descendante ainsi que les beaux-frères et cousins à partir de 18 ans seront fusillés.

2.) Toutes les femmes du même degré de parenté seront condamnées aux travaux forcés.

3.) Tous les enfants, jusqu'à 17 ans révolus, des hommes et des femmes frappés par ces mesures seront remis à une maison d'éducation surveillée.

Donc je fais appel à tous pour empêcher, selon leurs moyens, les attentats, les sabotages et le trouble, et pour donner même la moindre indication utile aux autorités de la police allemande ou française, afin d'appréhender les criminels.

Paris, le 10 juillet 1942.

Der Hörere SS- und Polizeiführer im Bereich des Militärbefehlshabers in Frankreich.
(Texte d'une affiche)