Montrouge,
12 juin 1915
Mon cher papa,
Ce matin maman n'a pas reçu de tes
nouvelles. Sa cera sans doute pour 4 heures.
Aujourd'hui, il fait très chaud et je
croix qu'il quil va faire
de l'orage. Je
te mais une petite pensée qui te fera plaisir.
Emile et Edouard sont toujours les même.
Moi, je vais promené Denise les jeudis et les
dimanche. Maman, aujourd'hui, n'ai
pas allez au marché. Elle reste à la
maison
pour faire le ménage et
moi je l'ai édé
à 4 heures. Je
t'envoie mes meilleurs baisez.
Ta petite fille qui t'aime. Emilie. Courage et patiente.
Toute la famille t'embrasse bien fort.