The New Avengers : saison 1 / épisodes 1 à 3

Réalisateurs : Desmond Davis, Robert Fuest, Ray Austin
Année : 1976
Acteurs principaux : Patrick Macnee, Joanna Lumley, Gareth Hunt
Éditeur : Studio Canal Vidéo

Format vidéo : 4/3e
Image
: assez bonne
Son : bon
Suppléments : bouts d'essais, bandes annonces promotionnelles
Date de sortie : octobre 2004

la jaquette

 
Dans le détail : bit rate moyen de 6,7 Mb/sec. C'est plutôt pas mal, avec deux trois réserves. Sur les cinq premiers épisodes, les contrastes sont sans pitié avec les éléments foncés de l'image (qui tournent presque toujours au noir). Par ailleurs, la palette chromatique n'est pas toujours des plus chatoyante (les gens qui aiment le beige et le marron seront à la fête). Mais les choses ont tendance à s'améliorer au fil des épisodes. Sinon, l'image du générique n'est pas mirobolante et, selon les épisodes, la compression se montre plus ou moins subtile (notamment sur les aplats). Enfin, pour notre malheur, les langues sont bloquées (il faut passer par le Menu pour choisir la VO ou la VF), les sous-titres imposés sur la VO, et il faut se farcir le panneau Studio Canal — et son bruit de siphon de lavabo et de gazouillis — au début de chaque épisode. Trois à quatre fois de suite par disque, cela finit par hérisser le poil !

Commentaires pour chaque épisode
:

Le repaire de l'aigle (The eagle's nest, de Desmond Davis) : avec ce transfert, on ne peut pas dire que le coffret commence "en fanfare" ; c'est plutôt décevant. Points forts : bon état de propreté général de la copie ; définition convenable (voir aussi "points faibles") ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Pas de soucis côté audio. Points faibles : on est d'abord déçu par les contrastes et les couleurs, sans savoir s'il s'agit d'un défaut d'origine ou pas. Côté contrastes, comme on l'a déjà dit en introduction, les zones foncées de l'image sont majoritairement bouchées, complètement noires. Ensuite, côté couleurs, ce n'est pas la fête au village. Quelques scènes présentent même des teintes marronasses matinées de vert (comme à 31'00-32'36). Par ailleurs, concernant la définition, le trait est ici plus "rond" que véritablement ciselé. Quelques gros plans (sur Joanna Lumley notamment) sont même assez doux. Enfin, il y a des fourmillements pas terribles sur des séquences nocturnes à 32'42-33'16, 34'31-34 et 35'44-56. Pour le reste : image proposée au format 1.308 (constaté sur capture).

Le baiser de Midas (The Midas touch, de Robert Fuest) : c'est nettement mieux côté définition. En revanche, côté couleurs et contrastes... Points forts : très bon état de propreté général de la copie ; définition allant de bonne à très bonne ; bonne stabilité globale. Pas de soucis côté audio (à part la musique qui sonne bizarrement à 25'12-26). Points faibles : les contrastes et les couleurs nous laissent perplexes une fois de plus. Tout ce qui est de couleur foncé est très sombre à l'écran (les rayures du costume de Gambit passent tout simplement à la trappe ; les séquences nocturnes sont noires de chez "Noir"). Côté couleurs, on se met à explorer toute la gamme des marrons à partir de 34'10 (jusque vers 47'00 ; voir aussi à 49'12-50'30). A certains moments, l'image tourne presque au sépia ! (serait-ce voulu ?) Question stabilité, on signalera des petits tremblements verticaux de l'image à 44'09-21 et 45'02-10. Enfin, on a repéré quelques petites "mouvances" à 5'37-38 (passage litigieux : voir le sol devant l'ouverture de l'entrepôt), 5'49 (le cadre de la fenêtre), 17'49-51 (les fenêtres derrière Purdey), 30'08-09 (la ligne d'arbres à l'horizon). Pour le reste : image proposée au format 1.329. (constaté sur capture).

Le château de cartes (House of cards, de Ray Austin) : l'ensemble a fière allure, mais il y a quand même un certain nombre de petits défauts. Points forts : bon état de propreté général ; couleurs satisfaisantes ; bonne définition ; bonne stabilité globale. Pas de soucis côté audio. Points faibles : pas mal de petites impuretés à 00'24-34 ; compression sensible ici ou là (voir certains aplats de gris ou de beige, voir aussi la joue de Steed à 21'34-35 et 22'06-22 par exemple) ; légères "mouvances" à 5'56-57 (le visage), 12'55 (un carré du tatami), 16'28-29 (la carte à jouer). Sinon, il y a toujours le problème de forts contrastes sur les zones foncées. A la fin de l'épisode, la tenue bleu foncé de Purdey ou le costume marron de Gambit ont souvent l'air noir. Pour le reste : image proposée au format 1.307 (constaté sur capture). (août 2007)
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