Flickorna (Les filles)

Réalisateur : Mai Zetterling
Année : 1968
Acteurs principaux : Bibi Andersson, Harriet Andersson, Gunnel Lindblom
Éditeur : Project X Distribution (distr. New Yorker Video)

Format vidéo
: 16/9e
Image : problématique
Son : bon
Suppléments : filmographies, documentaire
Remarques : édition zone 1 de septembre 2006 ; bit rate moyen de 6,17 Mb/sec. Points forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie (des impuretés ici et là, mais rien de grave) ; côté noir & blanc, il faut savoir qu'il y a "deux" films, un à l'image "normale" (et plutôt belle ici) et l'autre à l'image très contrastée, aux blancs brûlés (cela concerne au moins 20 séquences sur 1h40 de film : 16'23-18'16, 25'34-26'38, 26'55-30'07, 32'33-36'05, 37'06-37'26, 41'42-43'01, 46'01-48'52, 50'03-56'17, 1h01'55-1h02'56, 1h03'13-1h03'46...) ; bonne définition (à quelques légères défaillances près) ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées (on notera juste — sur quelques plans fixes — un petit tremblement latéral du télécinéma). Points faibles : en dehors des séquences aux blancs brûlés, rien de notable... Pour le reste : image proposée au format 1.668 (constaté sur capture) ; passage de couche à 1h23'22. Il y a des sous-titres anglais et français. Fautes d'orthographe à 36'05 (flames), 1h35'21 (querrelle) et 1h35'38 (tu devriez). Dans la rubrique "suppléments", on trouvera un documentaire d'1h13 en version originale (avec sous-titres français optionnels). Subtitles : english, french, none. (septembre 2006)
la jaquette
bibi andersson
 
Le pour et le contre : Dans une troupe de théâtre qui joue "Lysistrata", d'Aristophane, Liz, Marianne et Gunilla se livrent à une réflexion sur leur condition de femmes...

Que les choses soient claires : vous ne trouverez pas ici une histoire "classique" avec récit linéaire, mais plutôt un film militant féministe de 1968, alternant des scènes se déroulant dans la réalité et d'autres relevant de l'imaginaire, de la vie fantasmée (ces dernières se caractérisant par un noir & blanc très contrasté, aux blancs brûlés — peut-être parce que le film ne doit pas seulement être "une chose agréable à regarder"). Le message est assez simple et les personnages annoncent la couleur dès les cinq premières minutes : il est difficile pour les femmes de s'affranchir de la tyrannie des maris, des enfants, de la société de consommation ; il leur suffirait de s'unir pour changer le monde... Après quoi, on a droit à plusieurs tableaux dénonçant l'hypocrisie bourgeoise, la condescendance des hommes, leur muflerie, leur propension à tuer, trahir, tricher, exploiter, détruire, à profiter de — on cite — l'ignorance des femmes, de leur paresse, de leur nature craintive, de leur conservatisme... Sur le fond et sur la forme, le spectacle est assez caricatural et profondément daté (il peut même prêter à sourire par son côté "théâtre militant entre copines" un peu à l'image du happening en usine qu'on voit dans "Mes meilleurs copains" de Jean-Marie Poiré — "Révolutioooon !..."). Il vaut surtout par sa nature de document "sociologico-historique" et nous permet de retrouver avec plaisir une partie des comédiens de la bande à Bergman : Bibi Andersson, Harriet Andersson, Gunnel Lindblom, Gunnar Björnstrand, Erland Josephson.
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