Points
forts : très bonne impression d'ensemble
pour ce qui touche à la propreté de la copie
; belles couleurs ; bonne définition ; c'est stable,
pas de "mouvances" constatées. Points
faibles : rien de notable... les plus pointilleux
remarqueront sans doute — ici ou là —
quelques petits éclats de pixels fugitifs, mais
c'est vraiment pour pinailler. Pour le reste
: image proposée au format 1.85 (constaté
sur capture). Passage de couche voyant à 1h11'51.
Piste audio uniquement en suédois. Il y a des sous-titres
suédois, danois, norvégiens, finnois et
anglais (bon point pour les curieux ne pratiquant pas
au moins une langue scandinave). Police de sous-titrage
16/9e non envahissante. Pas de sous-titres français.
La rubrique "suppléments" est assez riche
: on y trouve notamment la bande annonce, deux séquences
"coulisses du tournage" de 12'50 et 5'43, 25'34
de scènes coupées, 12'00 de bouts d'essai
; le tout au format vidéo 4/3e et en version originale
non sous-titrée. Subtitles : swedish,
norwegian, danish, finnish, english, none. (mars 2006)
Le pour et le contre : 1984, Abra, punkette
de 19 ans, quitte sa campagne pour aller chercher la gloire
à Göteborg. Avec sa nouvelle amie Millan et
deux autres filles, elle fonde le groupe de rock "Tjenare
Kungen". On les suit dans les petites galères
du quotidien (le boulot, les garçons, les petits
concerts, les agents artistiques plus ou moins "foireux"...)
et dans leur quête du fameux "quart d'heure
de célébrité".
Sous des dehors de film pour ados, on tient là
un spectacle qui devrait beaucoup plaire aux quarantenaires
qui — à l'image du réalisateur —
ont eu 20 ans au début des années 1980.
Bienvenue à l'époque du jean / chaussettes
blanches, des tenues pastel, des coupes de cheveux ringardes.
Bienvenue aussi à l'époque des walkmans
volumineux, du synthé mis à toutes les sauces,
des boutiques de disques où l'on vendait encore
des vinyles, des cabines téléphoniques (eh
oui, les gens n'avaient pas encore la monomanie du téléphone
mobile à cette époque)... Difficile de ne
pas sourire ou de ne pas ricaner en revoyant tout cela.
Difficile, également, de ne pas éprouver
un peu de vague à l'âme en repensant à
l'énergie perdue de ces jeunes années...
Le couple formé par Josefin Neldén &
Cecilia Wallin — nées toutes deux à
l'époque où l'histoire est censée
se passer — tient vraiment bien la route, et, pour
peu que l'on ne soit pas résolument allergique
au punk rock, les 90 minutes de film passent gentiment.
Le film est frais, sans enjeu particulier, il nous propose
une balade nostalgique "sympatoche". |