Points
forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui
touche à la propreté de la copie (quelques
impuretés éparses négligeables) ;
couleurs satisfaisantes ; bonne définition ; c'est
stable, pas de "mouvances" constatées.
Points faibles : il y a une dominante
gris-bleu à 8'53-11'22. En visionnage 16/9e, le
trait est souvent plus doux que véritablement ciselé
(dans certains cas, l'image paraît même lissée,
comme à 23'57-24'04). Pour le reste
: image proposée au format 1.78 au lieu du 1.85
d'origine (constaté sur capture). Passage de couche
peu discret (34'15). Piste audio uniquement en suédois.
Il y a des sous-titres suédois, danois, norvégiens,
finnois, anglais (bon point pour les curieux non scandinaves
ou non suécophones qui voudraient tenter l'aventure).
Police de sous-titrage 16/9e idéalement discrète
(sur quelques répliques en allemand, en français
ou en finnois, il y a un sous-titrage imposé moins
discret). Pas de sous-titres français. Dans la
rubrique "suppléments", on trouvera une
séquence "coulisses du tournage" (26'51),
les interviews de deux comédiens finlandais (9'47),
un entretien avec le réalisateur, une séquence
"cascades", un clip musical... le tout sous-titré
en suédois. Enfin, on regrettera la présence
— en début de programmede — deux spots
de publicité et d'une bande annonce (heureusement
zappables). Subtitles : swedish, norwegian,
danish, finnish, english.
Le pour et le contre : Klara Arvidsson,
jeune inspecteur de la police criminelle à Stockholm,
enquête sur une équipe de braqueurs de banques
à l'efficacité toute militaire.
Si le film s'intitule "Les braqueurs", son sujet
principal n'en est pas moins la jeune inspectrice et la
façon douce, minutieuse et obstinée dont
elle mène son enquête tout en cherchant à
échapper à ses fantômes intérieurs.
On a donc là un film suédois dont le héros
est — comme souvent pourrait-on croire — une
héroïne (et l'on ne s'en plaindra pas). Sur
la forme, pas de réelles surprises : le réalisateur
nous sert un thriller "à la hollywood"
— tout en s'efforçant de rester dans les
limites d'un certain "naturalisme" — en
reprenant un tas de "trucs" vus mille fois dans
le cinéma d'outre-atlantique. Sur le fond, rien
de bien stupéfiant non plus. En gros, on est à
cheval entre le film et le téléfilm, mais
l'ensemble fonctionne et l'on peut se laisser prendre
par la main. D'aucuns ont reproché à Sofia
Helin de ne pas être assez crédible (trop
douce pour se mesurer aux malfaiteurs surentraînés),
mais baste ! c'est peut-être un des intérêts
majeurs de l'histoire. Faut-il absolument déborder
de testostérone pour être crédible
en femme-flic ? Au rayon des regrets, on ajoutera : le
scénario à coup de théâtre
(gênant pour les revisionnages du film) et la relative
maigreur de la bande son (les fusillades sont loin d'être
aussi pétéradantes que dans un "Heat"
de Michael Mann par exemple). Bref, rien d'extraordinaire,
rien de honteux non plus ; un honnête thriller suédois
du vendredi soir... |