Mannekäng i rött (Le mannequin en rouge)

Réalisateur : Arne Mattsson
Année : 1958
Acteurs principaux : Karl-Arne Holmsten, Nils Hallberg, Anita Björk
Éditeur : Sandrew Metronome (édition suédoise)

Format vidéo
: 4/3e
Image : (très) bonne
Son : bon
Suppléments : entretien à propos du film, présentation du réalisateur...

Généralités : édition de décembre 2003 ; bit rate moyen de 7,1 Mb/sec. Disque visionné sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60... En février 1958, "La Dame en noir" — premier opus des aventures de John Hillman — avait été un succès. La Sandrew invita donc Arne Mattsson à remettre le couvert, et, onze mois plus tard, à la mi-décembre, le public suédois eut le plaisir de retrouver ses héros ; en Eastmancolor cette fois. Ce fut un nouveau succès... Des cinq films proposés dans le digipack, "Mannekäng i rött" est le seul dont le master ait été restauré par le service des archives du Svenska Filminstitutet (avec la participation de Kodak). Le résultat n'est pas mal du tout.
la jaquette
karl-arne holmsten & annalisa ericsson
 
Points forts : très bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie ; très belles couleurs (à quelques petites variations près ; compte tenu de l'âge du film, le résultat est vraiment bien) ; bonne définition (il y a des gros plans de visages d'une belle précision) ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Points faibles : côté "outrages du temps", il reste des choses, mais rien de très grave. On a de menues impuretés ici et là, 8 poinçons et une belle coupure sur le négatif à 9'46. Côté audio, je signalerai un souci à 3'35-52. Incidemment, sur l'exemplaire testé, j'ai relevé — sur platine de salon — deux gros problèmes de lecture se traduisant par des gels d'image répétés et par l'apparition d'énormes paquets de pixels (24'15-25'08 et 1h40'14-19). Pour en avoir le coeur net, j'ai fait l'acquisition d'un autre exemplaire et — cette fois — tout s'est passé normalement. Pour le reste : image proposée au format 1.31 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a bien sûr que la version originale en suédois. Comme il n'y a malheureusement aucune piste de sous-titrage (y compris sur les suppléments), il vous faudra une certaine maîtrise de la langue de Strindberg pour pouvoir profiter du spectacle. Ce film a été vendu à l'unité et dans un digipack collector regroupant les cinq films de la série Hillman. C'est la version "digipack" qui est testée ici. Subtitles : none. (novembre 2005)

Le pour et le contre : Une maison de haute-couture dirigée par un vieux chameau se déplaçant en chaise roulante (Lillebil Ibsen), une nièce aux dents longues (Gio Petré), un fils adoptif aux ambitions contrariées (Bengt Brunskog), un mannequin assassiné... et voilà John Hillman qui mène à nouveau l'enquête, épaulé par son épouse Kajsa et secondé par son compère Freddy Sjöström (qui, sur cet épisode, passe le plus clair de son temps à faire des grimaces, à bafouiller et à se faire remonter les bretelles par son amie Sonja Svensson). Les disparitions tragiques se succèdent et l'on passe près d'1h45 à essayer de deviner qui tire les ficelles...

Ici, comme dans "La voiture jaune", on pense immanquablement à un épisode de "Chapeau melon & bottes de cuir", mais en couleurs cette fois. Il y règne la même atmosphère de mystère, l'ambiance musicale y est très comparable. Dans la scène de l'enterrement, superbement photographiée (à partir de 1h23'40), on s'attend presque à voir John Steed sortir de derrière une stèle funéraire ! Bien sûr, une fois le pot aux roses découvert, on est bien embêté, on se dit encore une fois qu'il faudra laisser passer un moment avant de penser à un revisionnage... Cela dit, il est toujours possible de se rabattre sur l'aspect "haute couture" de l'histoire et sur toutes les charmantes demoiselles vêtues de jolie robes années 50 !
Kino Digital är en hemsida utan lukrativa syften. Bilderna används i informationssyfte. Mannekäng i rött © 1958 Sandrew Metronome