Points
forts
: très bonne impression d'ensemble pour ce qui
touche à la propreté de la copie ; très
belles couleurs (à quelques petites variations
près ; compte tenu de l'âge du film, le résultat
est vraiment bien) ; bonne définition (il y a des
gros plans de visages d'une belle précision) ;
c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Points faibles : côté "outrages
du temps", il reste des choses, mais rien de très
grave. On a de menues impuretés ici et là,
8 poinçons et une belle coupure sur le négatif
à 9'46. Côté audio, je signalerai
un souci à 3'35-52. Incidemment, sur l'exemplaire
testé, j'ai relevé — sur platine de
salon — deux gros problèmes de lecture se
traduisant par des gels d'image répétés
et par l'apparition d'énormes paquets de pixels
(24'15-25'08 et 1h40'14-19). Pour en avoir le coeur net,
j'ai fait l'acquisition d'un autre exemplaire et —
cette fois — tout s'est passé normalement.
Pour le reste : image proposée
au format 1.31 (constaté sur capture). Côté
audio, il n'y a bien sûr que la version originale
en suédois. Comme il n'y a malheureusement aucune
piste de sous-titrage (y compris sur les suppléments),
il vous faudra une certaine maîtrise de la langue
de Strindberg pour pouvoir profiter du spectacle. Ce film
a été vendu à l'unité et dans
un digipack collector regroupant les cinq films de la
série Hillman. C'est la version "digipack"
qui est testée ici. Subtitles
: none. (novembre 2005)
Le pour et le contre
: Une maison de haute-couture dirigée par un vieux
chameau se déplaçant en chaise roulante
(Lillebil Ibsen), une nièce aux dents longues (Gio
Petré), un fils adoptif aux ambitions contrariées
(Bengt Brunskog), un mannequin assassiné... et
voilà John Hillman qui mène à nouveau
l'enquête, épaulé par son épouse
Kajsa et secondé par son compère Freddy
Sjöström (qui, sur cet épisode, passe
le plus clair de son temps à faire des grimaces,
à bafouiller et à se faire remonter les
bretelles par son amie Sonja Svensson). Les disparitions
tragiques se succèdent et l'on passe près
d'1h45 à essayer de deviner qui tire les ficelles...
Ici, comme dans "La voiture jaune", on pense
immanquablement à un épisode de "Chapeau
melon & bottes de cuir", mais en couleurs cette
fois. Il y règne la même atmosphère
de mystère, l'ambiance musicale y est très
comparable. Dans la scène de l'enterrement, superbement
photographiée (à partir de 1h23'40), on
s'attend presque à voir John Steed sortir de derrière
une stèle funéraire ! Bien sûr, une
fois le pot aux roses découvert, on est bien embêté,
on se dit encore une fois qu'il faudra laisser passer
un moment avant de penser à un revisionnage...
Cela dit, il est toujours possible de se rabattre sur
l'aspect "haute couture" de l'histoire et sur
toutes les charmantes demoiselles vêtues de jolie
robes années 50 ! |