Points
forts : très bonne impression d'ensemble
pour ce qui touche à la propreté de la copie
; les couleurs sont souvent très belles ; bonne
définition ; très bonne stabilité
globale. Pas de soucis côté audio. Points
faibles : côté "outrages du
temps", il y a de rares points blancs, une poignées
d'impuretés, au moins 8 poinçons et deux
secondes un peu abîmées à 1h00'57-59.
Côté couleurs, on note quelques petites variations
de chroma et une dominante jaune, jaune / vert sur quelques
passages (comme à 31'53-33'18). On a — ici
ou là — quelques images un poil trop lumineuses.
A l'inverse, il arrive à quelques séquences
d'être un peu ternes, voire bouchées (voir
à 46'42-47'49 ; il semble bien que cela vienne
d'un vieillissement du négatif). Pour être
tout à fait complet, je signalerai quelques secondes
moyennement définies à 15'54-16'04), de
légères rémanences à 1h21'55-1h22'12
et 1h41'45-49, et d'infimes "mouvances" sur
les fenêtres à 3'28-33. Pour le reste
: image proposée au format 2.25 (constaté
sur capture). Gel d'image au passage de couche (1h07'27).
Côté audio, il n'y a bien sûr que la
version originale en suédois. Comme il n'y a malheureusement
aucune piste de sous-titrage (y compris sur les suppléments),
il vous faudra une certaine maîtrise de la langue
de Strindberg pour pouvoir profiter du spectacle. Ce film
a été vendu à l'unité et dans
un digipack collector regroupant les cinq films de la
série Hillman. C'est la version "digipack"
qui est testée ici. Subtitles
: none. (novembre 2005)
Le pour et le contre
: une école d'équitation militaire, un cheval
que l'on maltraîte dans la nuit, un mystérieux
cavalier bleu qu'on assassine... et voilà une nouvelle
enquête qui commence pour le détective John
Hillman.
Malgré les moyens mis en oeuvre, malgré
le cinémascope, c'est peut-être le film le
moins réussi de la série. Sans doute, d'abord,
parce que ce n'est pas John Hillman qui mène l'enquête
(il n'apparaît que quelques secondes), mais un peu
tout le monde : sa femme Kajsa, son complice Freddy Sjöström,
l'inspecteur Sune Öhrgren, le cavalier Kurt Forsberg...
Par ailleurs, le scénario est un peu décousu,
il s'étire, part dans un sens, dans l'autre, certains
personnages de premier plan disparaissent pour réapparaître
beaucoup plus tard ; on finit presque par oublier pourquoi
tant de gens s'activent à l'écran. Enfin,
le dénouement est carrément à l'image
de la situation initiale : pas très excitant
!... Alors, il semble qu'Arne Mattsson se soit surtout
fait plaisir à filmer des cavaliers et des cavalières
en jolis uniformes, des chevaux et des cavalcades : de
gauche à droite, de droite à gauche, de
loin, de près, en contre-plongée... Cela
dit, Nils Hallberg est toujours là pour jouer le
rigolo de service (avec la sympathique Lena Granhagen),
Gio Petré joue une nouvelle fois la blonde qui
a quelque chose à cacher et Bengt Brunskog le bellâtre
plutôt creux. A leur côté, Mona Malm
fait beaucoup penser à Elisabeth Odén et
Björn Bjelfvenstam nous sert un personnage assez
antipathique à des lieues du jeune garçon
complexé de "Sourire d'une nuit d'été". |