L'évadé du camp 1 (The one that got away)

Réalisateur : Roy Ward Baker
Année : 1957
Acteurs principaux : Hardy Krüger, Michael Goodliffe, Colin Gordon
Éditeur : Elephant Films

Format vidéo : 4/3e
Image
: bonne
Son : bon
Suppléments : bandes annonces, un documentaire

Généralités : édition d'avril 2005 ; bit rate moyen de 5,72 Mb/sec. Disque visionné sur un téléviseur 16/9e Sony Trinitron (82 cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60... Ce quatorzième long métrage du Britannique Roy Ward Baker est un de ces films de guerre "à papa" comme on en tourna à la pelle après 1945. "Ils étaient beaux, ils étaient forts, ils sentaient bon le sable chaud." On aimait ça quand on avait dix ans ; aujourd'hui... c'est un peu la barbe. Celui-ci a tout de même l'originalité de présenter les choses du côté d'un combattant allemand. C'est donc une curiosité à découvrir. Techniquement parlant, la tonalité globale est plutôt "datée", mais l'ensemble est de bonne tenue.
la jaquette
hardy krüger
 
Points forts : c'est tout à fait regardable, pas de défauts rédhibitoires. Points faibles : côté "outrages du temps", il reste des points blancs, de petites impuretés, deux fines lignes verticales, rien de bien grave. A cela, on ajoutera quelques séquences d'archives qui marquent évidemment leur âge (1h23'44-49, 1h25'48-51, 1h28'51-52, 1h29'13-15). Sinon, ici et là, il arrive aux pixels d'avoir un rendu un peu "brut", les contours manquent de finesse, de ciselé. Enfin, quelques dialogues en allemand ne sont pas sous-titrés (14'21-15'09, 15'17-31, 15'34-49, 21'37-49). C'est peut-être voulu, mais cela déroutera les non-germanistes. Pour le reste : image apparemment proposée au format 1.33 (non mesuré). Côté audio, il y a la version originale en anglais / allemand et une VF d'époque parfaitement audible. Il y a des sous-titres français non imposés. Police de sous-titrage discrète. Dans la rubrique "suppléments", vous trouverez un docu sur la guerre à l'image bien datée et pas très nette (43'19 ; il date apparemment de 1942) et 6 bandes annonces promotionnelles, ce qui fait que le disque est chargé comme une mule (plus de 2h30 de programme ; cela part d'une bonne intention, mais les pixels du film sont plus à l'étroit). Enfin, on regrettera que le dénouement de l'histoire soit dévoilé par le titre — qu'il soit en anglais ou en français — et le carton au début du film (c'est d'autant plus rageant qu'il y a un bon suspense qui aurait bien gagné à être respecté). Subtitles : french (optional). (avril 2005)
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