Points
forts : compte tenu du grand nombre de films
français des années 30 édités
à la diable, ce transfert est une agréable
surprise. Très bonne impression d'ensemble pour
ce qui touche à la propreté de la copie
; beau noir & blanc (le détail des étoffes
est souvent réjouissant) ; bonne définition
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées
(s'il y en a, elles sont infimes). Sur grand écran
plat, l'image upscalée de ce transfert est plutôt
de bonne tenue.
Points faibles : côté "outrages
du temps" résiduels, il n'y a pas grand-chose.
Un écran noir quasi subliminal à 24'01,
quelques photogrammes abîmés à 24'01-02,
dix inserts de stock shots entre 1h19'21 et 1h22'20 (soit
42 secondes d'images pas très fraîches).
Le seul "point noir" du transfert, ce sont les
9 minutes de la séquence du caveau tyrolien (de
26'17 à 35'38). Là, on a un ensemble de
moins bonne qualité où les hautes lumières
sont très souvent malmenées. Sinon, il arrive
à l'image d'être cadrée "un peu
bas" et, sur les écrans qui font de l'overscan,
cela se traduit par la disparition des yeux de certains
comédiens (voir en particulier à 3'12, 9'01,
10'21, 17'32 et 31'21). Côté encodage, la
compression se fait légèrement sentir, ici
ou là, mais, vu du canapé, ça ne
porte pas vraiment à conséquence. Enfin,
la piste audio souffle et craquète allègrement,
mais cela ne gêne en rien la compréhension
des dialogues..
Pour le reste : image proposée
au format 1.337 (constaté sur capture). Côté
audio, on a la piste mono d'origine. Il s'agit bien sûr
d'une édition minimaliste, avec une page d'accueil,
le film et... c'est tout (il n'y a pas de chapitrage).
La mention "une sélection René Chateau"
est fidèle au poste et apparaît pendant six
secondes sur le carton de fin. Pas de sous-titres. Subtitles :
none. (décembre 2013) |