Points
forts : on a une image séduisante à
partir de 2'34. Assez bonne impression d'ensemble pour
ce qui touche à la propreté de la copie
; beau noir & blanc ; bonne définition globale
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Sur grand écran plat, l'image upscalée de
ce transfert est de bonne tenue.
Points faibles : côté "outrages
du temps", il reste une certaine quantité
de pétouilles, de scories, de petites griffures
qui sont surtout sensibles pendant les séquences
nocturnes. Comme souvent, l'image est moins belle lors
de certains fondus et certains plans de liaison. On a
aussi quelques secondes défraîchies à
12'31-13'26, 47'38-48'01, 1h02'22-32, 1h19'17-1h19'46.
Enfin, les deux dernières minutes de film —
sans doute reconstituées à l'aide d'une
copie d'exploitation bien fatiguée — offrent
une image assez vilaine (1h25'21-1h27'55). Côté
son, l'ensemble tient la route, mais il arrive à
la piste audio de s'essouffler lorsqu'il y a beaucoup
d'informations à restituer (musique, chant, bruit
de foule). Je terminerai en m'interrogeant sur l'aspect
lissé de bon nombre de gros plans de visage de
Danielle Darrieux. S'agit-il d'un rendu "d'époque"
ou d'un vilain bidouillage au réducteur de bruit
comme on en voit souvent sur les blu-ray ? Mystère...
Pour le reste : image proposée au format
1.349 (constaté sur capture). Côté
audio, on a la piste mono d'origine. Il s'agit bien sûr
d'une édition minimaliste, avec une page d'accueil,
le film et... c'est tout. Une fois n'est pas coutume,
le disque offre quelques chapitres accessibles "à
l'aveugle" via la touche "skip" de la télécommande.
La mention "Une sélection René Chateau"
est bien fidèle au poste et apparaît sur
le carton de fin pendant 8 secondes. Enfin, il n'y a pas
de sous-titres. Subtitles : none.
(juin 2013) |