Points
forts : c'est tout à fait regardable ;
noir & blanc satisfaisant ; bonne définition
globale ; très bonne stabilité globale (voir
aussi "points faibles"). La piste audio n'est
pas toute jeune, mais elle ne pose pas de gros problèmes
de compréhension (en dehors des premières
répliques de Robert Le Vigan). Points faibles
: comme le disent si bien une apostille figurant au verso
de la jaquette et un carton d'introduction, le "son
et l'image de ce film ont subi des dégradations
dues à l'épreuve du temps". On a donc
le cortège habituel des pétouilles, des
scories de tailles diverses, des plans de liaisons plus
ou moins fatigués, des fins de bobines plus ou
moins défraîchies (9'18-23, 45'29-37, 1h12'24-26...
voir aussi à 1h31'34-39), des marques ou accrocs
passant "en flash" (1'47, 4'55, 17'01, 45'17).
Mais ça n'est jamais "scandaleux". Côté
définition, on a un effet "autofocus"
déplaisant à 38'32-39'11 (c'est net, c'est
flou, c'est net, c'est flou, etc.). Enfin, il y a quelques
légères mouvances ici et là (voir
le mur derrière Le Vigan à 2'08-11, la neige
au-dessus de la porte à 47'37-45, les parties sombres
des sommets à 1h36'01-05 et 1h36'16-22). Pour
le reste : image proposée au format 1.342
(constaté sur capture). Côté audio,
on a la piste mono d'origine. Il s'agit bien sûr
d'une édition minimaliste, avec une page d'accueil,
le film et... c'est tout. Enfin, la mention "Une
sélection René Chateau" apparaît
sur le carton de fin pendant trois secondes. Pas de sous-titres.
Subtitles : none. (février
2013)
Dernière minute : ce titre est
re-sorti à l'été 2012, chez Pathé,
avec une affreuse jaquette "yin et yang". |