Points
forts : très bonne impression d'ensemble
pour ce qui touche à la propreté de la copie
; belle échelle de gris ; bonne définition
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Pas de soucis côté audio.
Points faibles : en dehors du générique
qui fiche la trouille et qui rappelle de mauvais souvenirs
("Les Amants de minuit" par exemple), on a quelques
marques du temps négligeables : une poignée
de pétouilles résiduelles, une belle griffure
à 10'26, une déchirure à 28'15 (elle
apparaît en flash, de façon quasi subliminale)
et neuf poinçons. On a aussi des secousses plus
ou moins prononcées lors de certains changements
de plan (cela arrive une dizaine de fois), et, en quelques
rares occasions, l'impression que la pellicule est parcourue
d'une "ondulation" fugitive. Cela dit, sur la
durée, tout cela n'est pas très grave. Ce
qui déçoit vraiment, ici, c'est l'encodage.
De fait, l'éditeur nous propose un master qui fourmille
allègrement. Si cela passe sans trop de casse sur
un téléviseur à tube cathodique de
taille moyenne (les pixels au travail donnant juste un
côté "poudreux" à l'image),
le résultat fait vraiment peine à voir sur
un grand écran plat et il y a fort à parier
que les occasions de déprimer ou de se mettre en
colère seront nombreuses en cas de vidéoprojection.
Vous êtes prévenus, à vous de voir...
Pour
le reste : image proposée au format 1.324
(constaté sur capture). Côté audio,
on a la piste mono d'origine. Attention, à ne pas
lire le texte de présentation qui figure au verso
de la jaquette, car il raconte 95% de l'histoire (c'est
un monde !). Enfin, il n'y a pas de sous-titres. Subtitles :
none. (septembre 2011) |