Points
forts : pour un film édité sans
restauration de l'image et du son — c'est la règle
pour les titres de cette collection — on s'en sort
plutôt bien. Bonne impression d'ensemble pour ce
qui touche à la propreté de la copie ; noir
& blanc satisfaisant ; assez bonne définition
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Pas de soucis côté audio.
Points faibles : après un générique
qui fiche un peu la trouille, l'ensemble — plutôt
propre, je le répète — n'est émaillé
que de pétouilles résiduelles (petite averse
à 1h07'37-43), de quelques scories de tailles diverses,
d'une poignée de griffures et de 18 poinçons.
Si l'on accepte le principe de cette collection, il n'y
a pas de quoi se rendre malade. Pour ce qui concerne le
noir & blanc, il arrive aux zones de hautes lumières
d'être un peu malmenées, mais cela ne va
jamais "trop loin". En fait, il n'y a que la
définition qui puisse laisser les plus exigeants
sur leur faim. Si cela passe sans trop de casse sur un
téléviseur à tube cathodique, le
résultat est moins emballant sur grand écran
plat (incidemment, je signalerai deux flous singuliers
à 32'50 et 33'07). Enfin, côté encodage,
on a quelques secondes à la stabilité litigieuse
à 44'13-36 (voir les frondaisons des arbres en
arrière-plan) et quelques minuscules manifestations
de la compression à 3'10 (voir les tout petits
artefacts sur la bouche et les narines de la gamine),
21'12 (voir la baguette sur la porte), 29'01 (voir les
plis du rideau), 1h03'04 (voir certaines rayures verticales
de la robe de chambre de Jean Gabin), 1h31'02-03 (voir
la ligne de séparation entre le toit et les portières
de l'ambulance), 1h34'25 (voir les lèvres de Daniel
Gélin).
Pour
le reste : image proposée au format 1.315
(constaté sur capture). Passage de couche manquant
de discrétion (58'50). Côté audio,
on a la piste mono d'origine. Il s'agit bien sûr
d'une édition minimaliste, avec le film, une page
d'accueil, 9 chapitres accessibles "à
l'aveugle" via la touche "skip" de la télécommande
et... c'est tout. La jaquette — bardée de
logos — est d'un goût contestable. Le petit
texte de présentation, lui, est une fois de plus
un peu "trop" bavard. Enfin, il y a des sous-titres
pour personnes sourdes ou malentendantes (police discrète,
mais texte multicolore se baladant un peu partout). Subtitles :
french for the hearing impaired, none. (septembre 2011) |