Le Colonel Chabert

Réalisateur : René Le Hénaff
Année : 1943
Acteurs principaux : Raimu, Marie Bell, Aimé Clariond, Jacques Baumer...
Éditeur : René Chateau

Format vidéo : 4/3e
Image
: assez bonne
Son : d'époque
Suppléments : aucun

Généralités : édition d'avril 2011 ; bit rate moyen de 5,1 Mb/sec. Disque visionné sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60, puis zappé sur un écran LCD full HD Sony Bravia (102 cm) avec un lecteur Toshiba HD XE-1... Jusqu'ici, techniquement parlant, on ne peut pas dire que les films français tournés pendant l'Occupation aient eu beaucoup de chance avec le DVD. De fait, les beaux transferts se comptent sur les doigts d'une main et le tout-venant se compose de choses moyennement emballantes ou carrément déprimantes. Pour ce sixième film de René Le Hénaff, on se situe dans une moyenne honnête. L'ensemble est perfectible, mais convenable.

la jaquette

raimu
 
Points forts : très bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie ; noir & blanc plutôt beau ; bonne définition ; très bonne stabilité globale. S'il fallait comparer avec d'autres transferts de l'éditeur, je dirais que c'est nettement mieux que "Premier rendez-vous" (1941) ou "Boule de Suif" (1945). De nombreux plans rapprochés offrent une image de belle facture. Enfin, la piste audio ne ment pas sur son âge, mais, en dehors d'un petit passage (voir "points faibles"), elle est parfaitement compréhensible.

Points faibles : côté "outrages du temps", on a quelques pétouilles résiduelles, quelques griffures négligeables, quelques poinçons, deux trois accrocs isolés... rien de très important. Côté encodage, la compression est sensible sur les aplats lors de certains mouvements de caméra. De même, les scènes de pénombre — dans le cabinet de l'avoué Derville en particulier — ou les scènes de nuit sont un peu brouillonnes. Si cela passe sans trop de casse sur un téléviseur à tube cathodique, c'est moins emballant sur un grand écran plat. Côté stabilité, rien qui ne saute vraiment aux yeux, rien de scandaleux, mais ce n'est pas nickel chrome (notamment au voisinage des zones sombres et des zones éclairées). Pendant la scène de l'orage, à partir de 22'50, on a des flashes, des images totalement brûlées, mais il ne s'agit pas d'un problème de master ; ce sont des effets spéciaux d'époque pour matérialiser les éclairs. Enfin, côté audio, on a — au chapitre 4, dans le cabinet Derville — un passage assez fatigué, agrémenté d'un bourdonnement de tension électrique (33'14-34'08).

Pour le reste : image proposée au format 1.315 (constaté sur capture). Côté audio, on a la piste mono d'origine. Il s'agit bien sûr d'une édition minimaliste, avec une page d'accueil et le film. Une fois n'est pas coutume, il y a dix chapitres accessibles à l'aveugle via la touche "skip" de la télécommande. La mention "une sélection René Chateau" apparaît également pendant 4 secondes sur le carton de fin. Enfin, il n'y a pas de sous-titres. Subtitles : none. (avril 2011)
Kino Digital est un site perso à but non lucratif. Les images sont la propriété exclusive de leurs ayants-droit respectifs. Utilisation à titre d'illustration du propos. Le colonel Chabert © 1943 Production CCFC. Éditeur DVD © 2011 Éditions René Chateau Vidéo / EDV 1102.