Points
forts : très bonne impression d'ensemble
pour ce qui touche à la propreté de la copie
; noir & blanc plutôt beau ; bonne définition
; très bonne stabilité globale. S'il fallait
comparer avec d'autres transferts de l'éditeur,
je dirais que c'est nettement mieux que "Premier
rendez-vous" (1941) ou "Boule de Suif"
(1945). De nombreux plans rapprochés offrent une
image de belle facture. Enfin, la piste audio ne ment
pas sur son âge, mais, en dehors d'un petit passage
(voir "points faibles"), elle est parfaitement
compréhensible.
Points faibles : côté "outrages
du temps", on a quelques pétouilles résiduelles,
quelques griffures négligeables, quelques poinçons,
deux trois accrocs isolés... rien de très
important. Côté encodage, la compression
est sensible sur les aplats lors de certains mouvements
de caméra. De même, les scènes de
pénombre — dans le cabinet de l'avoué
Derville en particulier — ou les scènes de
nuit sont un peu brouillonnes. Si cela passe sans trop
de casse sur un téléviseur à tube
cathodique, c'est moins emballant sur un grand écran
plat. Côté stabilité, rien qui ne
saute vraiment aux yeux, rien de scandaleux, mais ce n'est
pas nickel chrome (notamment au voisinage des zones sombres
et des zones éclairées). Pendant la scène
de l'orage, à partir de 22'50, on a des flashes,
des images totalement brûlées, mais il ne
s'agit pas d'un problème de master ; ce sont des
effets spéciaux d'époque pour matérialiser
les éclairs. Enfin, côté audio, on
a — au chapitre 4, dans le cabinet Derville —
un passage assez fatigué, agrémenté
d'un bourdonnement de tension électrique (33'14-34'08).
Pour le reste : image proposée
au format 1.315 (constaté sur capture). Côté
audio, on a la piste mono d'origine. Il s'agit bien sûr
d'une édition minimaliste, avec une page d'accueil
et le film. Une fois n'est pas coutume, il y a dix chapitres
accessibles à l'aveugle via la touche "skip"
de la télécommande. La mention "une
sélection René Chateau" apparaît
également pendant 4 secondes sur le carton de fin.
Enfin, il n'y a pas de sous-titres. Subtitles :
none. (avril 2011) |