Points
forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui
touche à la propreté de la copie (voir aussi
"points faibles") ; noir & blanc satisfaisant
(avec une assez belle échelle de gris) ; bonne
définition globale ; très bonne stabilité
globale (voir aussi "points faibles"). L'image
devient séduisante à partir de 1'54 et quelques
"plans poitrine" ou gros plans de visages sont
vraiment bien. Points faibles : la copie
ne ment pas sur son âge. Côté "outrages
du temps", on a de tout, des pétouilles, des
lignes verticales, des scories de tailles diverses, des
marques, des traces. On tombe parfois sur quelques photogrammes
fatigués (19'05-09, 29'49-50). Côté
définition, on a — de-ci de-là —
les petites défaillances typiques des films de
cette époque. Il y a des problèmes de profondeur
de champ à 33'16-17, 48'20-25. Sur quatre passages
— où l'image est prise de fortes trémulations
— les yeux du spectateur sont mis à rude
épreuve (24'53-25'00, 25'08-26, 25'34-41, 1h10'53-1h11'03).
La compression est sensible sur quelques travellings,
notamment sur grand écran plat (voir les aplats
sur les murs et sur les toits à 3'34-50, 12'33-38,
26'29-33, 59'15-16). Je signalerai également des
"mouvances" à 1'08-10 (le tout premier
plan du film ! voir la partie sombre de la cheminée
à gauche), 26'24-29 (la façade du café
et de l'immeuble voisin), 58'36-45 (voir la sous-face
de l'escalier). Enfin, la piste audio marque évidemment
son âge, mais on était dans les débuts
du cinéma parlant. Sur grand écran LCD,
l'image upscalée de ce transfert va de moyenne
à satisfaisante. Ce disque donnera le meilleur
de lui-même sur un téléviseur à
tube cathodique. Pour le reste :
image proposée au format 1.30 (constaté
sur capture). Côté audio, on a la piste mono
d'origine. Le texte de présentation qui figure
au verso de la jaquette peut être lu, il ne raconte
pas la fin du film (comme cela arrive souvent chez cet
éditeur). Pas de sous-titres. Subtitles :
none. (janvier 2011)
Dernière minute : après
comparatif, il apparaît que le DVD américain
Criterion offre une image un peu plus nuancée,
mieux définie, mieux encodée. Surtout, on
constate avec tristesse que le master LCJ Éditions
a été recadré — à gauche,
à droite et en bas — et qu'il propose 12,71%
d'informations en moins (on passe d'une superficie de
184.125 pixels² à une superficie de 160.716
pixels²). (octobre 2011) |