Les Amants de Minuit

Réalisateur : Roger Richebé
Année : 1953
Acteurs principaux : Jean Marais, Dany Robin, Gisèle Grandpré, Louis Seigner...
Éditeur : LCJ Éditions

Format vidéo : 4/3e
Image : médiocre
Son : assez bon
Suppléments : filmographies, galerie photos...

Généralités : édition de novembre 2010 ; bit rate moyen de 5,6 Mb/sec. Disque visionné sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60, puis zappé sur un écran LCD full HD Sony Bravia (102 cm) avec un lecteur Toshiba HD XE-1. En 1953, les hasards du cinéma ont réuni deux fois Jean Marais et Dany Robin. Une fois en avril, dans "Les Amants de Minuit" ; une fois en novembre, dans "Julietta" de Marc Allégret... Les deux films sont aujourd'hui disponibles en dvd, mais avec une différence de traitement qui fait mal au coeur. De fait, si le film de Marc Allégret a eu droit à un beau transfert (décembre 2008), celui de Roger Richebé — lui — fait vraiment peine à voir. Gare à vos yeux !
la jaquette
dany robin & jean marais
 
Points forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie (voir aussi "points faibles") ; noir & blanc satisfaisant (voir aussi "points faibles") ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées (ou alors "infimes"). Pas de soucis côté audio.

Points faibles : ce qui déçoit énormément, ici, c'est la faiblesse de la définition. L'image est constamment sur le fil du rasoir, hésitant entre le soft et le flou, et les yeux du spectateur sont mis à rude épreuve. Sur un téléviseur à tube cathodique bien réglé, on arrive à sauver un certain nombre de choses ; sur un grand écran LCD, c'est la cata ! A côté de cela, il faut déplorer de fréquentes variations de la luminosité (comparer — par exemple — entre 14'54 et 14'59, voir aussi à 1h02'11 et 1h02'13, 1h22'14 et 1h22'15), et, sur quelques plans, des hautes lumières bien malmenées (voir notamment la scène du bal). Il y a —
à 1h10'08-12 — un plan qui cumule tous les défauts : l'image y est floue et les blancs y sont brûlés. Côté "outrages du temps", il reste des pétouilles, quelques accrocs épars, quelques photogrammes bien fatigués (comme à 1h10'49), 18 poinçons et — de temps en temps — le mot "douanes" imprimé sur la pellicule (comme à 1h00'58). Enfin, comme nous sommes probablement en présence d'un repiquage de master VHS, je signalerai — à 14'00, 14'31, 21'58 et 24'28 — des lignes parasites horizontales nous ramenant aux temps héroïques du magnétoscope.

Pour le reste : image proposée au format 1.296 (constaté sur capture). Côté audio, on a la piste mono d'origine. Attention à ne surtout pas lire le texte de présentation qui figure au verso de la jaquette, car un élément très important du scénario y est révélé. Chose tout bonnement scandaleuse (c'est comme si la quatrième de couverture d'un roman policier vous dévoilait le dénouement de l'histoire). C'est à se demander ce qu'ont dans la cervelle les gens qui font cela ! Enfin, il n'y a pas de sous-titres. Subtitles : none. (décembre 2010)
Kino Digital est un site perso à but non lucratif. Les images sont la propriété exclusive de leurs ayants-droit respectifs. Utilisation à titre d'illustration du propos. Les Amants de Minuit © 1952 Capoul © 2010 LCJ Éditions & Productions. EDV 820. Distribution : Europe Images International.