Points
forts
: bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à
la propreté de la copie (voir aussi "points
faibles") ; noir & blanc satisfaisant (voir
aussi "points faibles") ; c'est stable, pas
de "mouvances" constatées (ou alors "infimes").
Pas de soucis côté audio.
Points faibles : ce qui déçoit
énormément, ici, c'est la faiblesse de la
définition. L'image est constamment sur le fil
du rasoir, hésitant entre le soft et le flou, et
les yeux du spectateur sont mis à rude épreuve.
Sur un téléviseur à tube cathodique
bien réglé, on arrive à sauver un
certain nombre de choses ; sur un grand écran LCD,
c'est la cata ! A côté de cela, il faut déplorer
de fréquentes variations de la luminosité
(comparer — par exemple — entre 14'54 et 14'59,
voir aussi à 1h02'11 et 1h02'13, 1h22'14 et 1h22'15),
et, sur quelques plans, des hautes lumières bien
malmenées (voir notamment la scène du bal).
Il y a — à
1h10'08-12 — un
plan qui cumule tous les défauts : l'image y est
floue et les blancs y sont brûlés. Côté
"outrages du temps", il reste des pétouilles,
quelques accrocs épars, quelques photogrammes bien
fatigués (comme à 1h10'49), 18 poinçons
et — de temps en temps — le mot "douanes"
imprimé sur la pellicule (comme à 1h00'58).
Enfin, comme nous sommes probablement en présence
d'un repiquage de master VHS, je signalerai — à
14'00, 14'31, 21'58 et 24'28 — des lignes parasites
horizontales nous ramenant aux temps héroïques
du magnétoscope.
Pour le reste : image proposée
au format 1.296 (constaté sur capture). Côté
audio, on a la piste mono d'origine. Attention à
ne surtout pas lire le texte de présentation qui
figure au verso de la jaquette, car un élément
très important du scénario y est révélé.
Chose tout bonnement scandaleuse (c'est comme si la quatrième
de couverture d'un roman policier vous dévoilait
le dénouement de l'histoire). C'est à se
demander ce qu'ont dans la cervelle les gens qui font
cela ! Enfin, il n'y a pas de sous-titres. Subtitles
: none. (décembre 2010) |