Dans
le détail : bit rate moyen de 4,91 Mb/sec.
Disque visionné avec un lecteur de salon Panasonic
RV-60 sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm),
puis zappé sur un écran LCD Sony Bravia
(102 cm) avec un lecteur haute définition Toshiba
HD-XE1... Points forts : très
bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à
la propreté de la copie ; belles couleurs ;
bonne définition ; c'est stable, pas de "mouvances"
constatées. Sur grand écran LCD, l'image
upscalée de ce transfert est de bonne tenue. Points
faibles : rien de notable... pour pinailler énormément,
on dira qu'il arrive à la compression de se faire
légèrement sentir. Pour le reste
: image proposée au format 1.858 (constaté
sur capture). Côté audio, il n'y a que la
version originale en anglais / français / hébreu
(on parle toutes ces langues dans le film) sur une unique
piste en 2.0. Il y a des sous-titres français imposés
sur l'image. Police de sous-titrage 16/9e raisonnablement
envahissante (il est clair qu'on pouvait faire plus discret).
Dans la rubrique "suppléments", vous
trouverez les courts-métrages "11 / 09 / 01"
(2002), "Havgul / Frontières" (1977)
et "Le Dibbouk de Haïfa" (2007). Enfin,
au rayon des sujets qui fâchent, on regrettera que
la jolie jaquette de départ — avec le drapeau
israélien, les barbelés — ait été
victime du politiquement correct et/ou de la peur de l'éditeur
de s'attirer les foudres de gens malintentionnés.
Subtitles : french (non-removable). (août
2010)
Le pour et le contre : En 2005, après
avoir enterré son père, Ana se rend en Israël
pour retrouver sa fille, abandonnée à la
naissance vingt ans plus tôt. Une fois sur place,
elle se retrouve entraînée malgré
elle dans l'évacuation de colons de la bande de
Gaza... Ce film comporte deux parties : une partie française
de 50 minutes et une partie israélienne d'un peu
plus d'une heure. C'est triste à dire, mais la
partie française est assez déconcertante,
souvent irritante (Juliette Binoche s'y livre à
un cabotinage surprenant) et — pour être honnête
— totalement dispensable. Le récit ne devient
vraiment intéressant que lorsque l'héroïne
et son demi-frère débarquent à Ashdod.
En Bref, sur 104 minutes de film — hors générique
de fin — seules une soixantaine de minutes valent
vraiment la peine d'être vues. |