Gula divisionen (L'escadrille jaune)

Réalisateur : Stig Olin
Année : 1954
Acteurs principaux : Hasse Ekman, Sven Lindberg, Ann-Marie Gyllenspetz...
Éditeur : Atlantic (édition suédoise)

Format vidéo
: 4/3e
Image : d'époque
Son : d'époque
Suppléments : aucun

Généralités : édition d'octobre 2004 ; bit rate moyen de 6,2 Mb/sec. Disque visionné sur un téléviseur 16/9e Sony Trinitron (82 cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60, puis zappé sur un écran LCD full HD Sony Bravia (102 cm) avec une platine haute définition Toshiba HD XE-1... Stig Olin — qui est surtout connu pour avoir joué dans cinq films d'Ingmar Bergman de 1946 à 1951 — a aussi réalisé dix longs métrages de 1953 à 1958. "Gula divisionen" est le troisième d'entre-eux. Aux côtés d'Hasse Ekman (39 ans, acteur / réalisateur lui aussi), on y voit quelques têtes connues dont Lars Ekborg (28 ans), Gertrud Fridh (33 ans). Techniquement parlant, il a droit ici à une édition brute de décoffrage.
la jaquette
kåre santesson, lars ekborg & hasse ekman
 
Points forts : c'est regardable ; couleurs plus ou moins satisfaisantes ; bonne définition globale ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Sur grand écran LCD, l'image upscalée de ce transfert est d'assez bonne tenue. Pas de réels soucis côté audio. Points faibles : côté "outrages du temps", on a une bonne quantité de pétouilles, de scories de tailles diverses, de marques, de petites griffures, surtout sur les fins de bobines. Il y a aussi 6 poinçons. Les couleurs — en Eastmancolor d'origine ou en Ferrania color ? — sont de qualité variable et il flotte un petit voile jaunâtre sur quelques passages. Enfin, la piste audio souffle et craquette allègrement. Pour le reste : image proposée au format 1.287 (constaté sur capture). Il manque environ 3,23% d'informations. Côté audio, il n'y a que la version originale en suédois (en mono d'origine). Enfin, il n'y a pas le moindre sous-titrage. Subtitles : none. (juin 2010)

Le pour et le contre : En Suède, en 1954, on assiste à l'entraînement d'une escadrille de chasse et l'on voit comment les activités militaires influent sur la vie privée des pilotes...

Disons-le sans barguigner, d'un point de vue artistique, tout cela n'a pas grand intérêt. Il s'agit essentiellement d'un film institutionnel qui ne dit pas son nom, d'une production toute à la gloire de l'armée de l'air suédoise — à replacer dans son contexte de Guerre froide — entrecoupée de saynètes insipides qui font ce qu'elles peuvent pour donner un semblant d'épaisseur aux personnages et nous faire croire qu'il s'agit d'une vraie histoire de cinéma. "Voyez comme ils sont beaux, comme ils sont forts, comme ils se tiennent les coudes ; le ciel leur appartient, dormez en paix, braves gens !" Cela dit, ne soyons pas trop sévères. Avec le temps, l'aspect "documentaire de propagande" est passé au second plan et le film est devenu une curiosité. Ainsi, pour peu que l'on ne soit pas résolument allergique à l'univers militaire, on y voit des choses amusantes, ou pittoresques, à commencer par les évolutions aériennes des fameuses "barriques" volantes (SAAB J29). On y voit aussi quelques figures du cinéma suédois dans des situations qui font beaucoup penser aux films américains qui se tournaient à la même époque. Ici, Hasse Ekman et Ann-Marie Gyllenspetz sont un peu des William Holden et Grace Kelly suédois et, même si "Gula divisionen" n'a pas le souffle d'un "Bridges at Toko-ri" (Mark Robson, 1954), vu de France, en 2010, le charme "rétro" de leurs aventures invite à l'indulgence.
Kino Digital är en hemsida utan lukrativa syften. Bilderna används i informationssyfte. Gula divisionen © 1954 Terra Film. Licensee & design © 2004 Atlantic Film AB. All rights reserved. Ansvarig utgivare : Johan Engwall.