Points
forts : très bonne impression d'ensemble
pour ce qui touche à la propreté de la copie
; beau noir & blanc ; bonne définition ;
c'est stable, pas de "mouvances" constatées
(ou presque). Sur un grand écran LCD, l'image upscalée
de ce transfert est de bonne tenue. Points faibles
: on note la présence de fines stries verticales
grisâtres sur certains aplats (le ciel en particulier
; voir par exemple à 3'10-13, ou 1h28'05-12, ou
1h30'35-51). Sinon, pour pinailler "à mort",
je signalerai une légère instabilité
à 4'22-30 (voir le deuxième plan par rapport
à l'arrière-plan). Pour le reste
: image proposée au format 1.29 (constaté
sur capture). Côté audio, il n'y a que la
version originale en anglais. Il n'y a malheureusement
pas la moindre piste de sous-titres. Cette édition
est donc réservée aux cinéphiles
qui ont bien travaillé en Anglais à l'école.
Certains personnages ne sont pas évidents à
comprendre (Harry — Inigo Jackson — dont la
voix est souvent étouffée ; Margaret —
Toni Gilpin — dont la vulgarité impose un
niveau de langage populaire ; la mère alcoolisée
— Patricia Hayes — pour les raisons qu'on
devine), mais le gros des dialogues se suit assez facilement.
Même si l'on perd quelques détails de-ci
de-là, ce film ne présente pas de réelle
difficulté pour qui a une bonne pratique de l'anglais.
Subtitles : none. (juin 2010)
Le pour et le contre : Dans le port de
Londres, au début des années 1960, des passagers
et des hommes d'équipage descendent du cargo Riebeeck
Castle qui fait escale pendant un voyage vers les Canaries.
Parmi eux, Arthur, Paddy, Harry, Jamey, Lee et un certain
George Hudson prennent aussitôt le chemin du centre-ville,
bien décidés à passer une bonne soirée...
Le récit prend ensuite la forme d'une succession
de vignettes. On a Arthur qui se dépêche
d'aller rejoindre sa "maman" (il en a une dans
chaque port), Paddy qui se plante devant un comptoir pour
ne plus en décoller, Harry qui entraîne le
jeune Jamey à la recherche de filles du samedi
soir, Lee qui va au Royal Festival Hall pour assister
à un concert, et George Hudson qui se rend à
l'hôtel Washington... Les soirées d'Arthur
(David Lodge) et de Paddy (Nigel Green) se déroulant
sans surprise, ce sont les tribulations des autres personnages
qui font le gros du spectacle. En résumé,
on voit comment des rencontres féminines —
Margaret, Marlene et Arlene pour Harry, Jean pour Jamey,
Penny pour Lee, Wanda pour George Hudson — mettent
plus ou moins de piquant dans ces heures nocturnes passées
à terre. Bien qu'un peu décousue, la balade
n'est pas déplaisante. L'histoire de la rencontre
entre Jamey et Jean (Francesca Annis) donne même
un ton attendrissant à toute l'aventure. Cela dit,
c'est vite vu, vite oublié. L'ensemble —
qui fleure bon les "early sixties" — vaut
surtout pour le petit voyage dans le temps qu'il nous
fait faire (incidemment, on y voit le groupe pop The Searchers
— tout en costard-cravate — interpréter
deux chansons). |