
De
ofrivilliga
(Happy Sweden)
Réalisateur : Ruben Östlund
Année : 2008
Acteurs principaux : Maria Lundqvist,
Lola Ewerlund, Linnea Cart-Lamy, Sara Eriksson...
Éditeur : Svensk Filmindustri
(édition suédoise)
Format vidéo : 16/9
Image : (très) bonne
Son : très bon
Suppléments : un court métrage
Remarques : édition d'avril 2009
; bit rate moyen de 5,5 Mb/sec. Disque visionné
sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un
lecteur de salon Panasonic RV-60, puis zappé sur
un écran lcd full hd Sony Bravia (102cm) avec un
lecteur haute définition Toshiba HD-XE1. Points
forts : excellente impression d'ensemble pour
ce qui touche à la propreté de la copie
; belles couleurs ; bonne définition ; c'est stable,
pas de "mouvances" constatées. Sur un
grand écran lcd, l'image upscalée de ce
transfert est de bonne tenue. Points faibles
: rien de notable... il subsiste juste un doute sur le
format d'image des premières minutes dans l'ambulance
(on a le vague sentiment que l'image est en 4/3e étiré).
Pour le reste : image proposée
au format 1.782 (constaté sur capture). Elle a
été "windowboxed" (ajout d'un
petit cadre noir sur le pourtour) pour gommer les effets
de l'overscan de certains téléviseurs (overscan
: petit zoom de l'image pour pallier les baisses de tension
et pour dissimuler les distorsions dans les coins du tube
cathodique). Côté audio, il n'y a que la
version originale en suédois. Il y a des sous-titres
suédois, norvégiens et anglais. Pas de français.
Enfin, étonnamment, avec un lecteur de salon, il
n'y a pas d'affichage du minutage et du chapitrage (c'est
assez gênant). Subtitles :
swedish, norwegian, english, none. (septembre 2009) |
 |
 |
|
|
Le pour
et le contre : De nos jours, en Suède,
on suit cinq histoires. Celle de Villmar qui se blesse
à l'oeil pendant une fête d'anniversaire
et qui refuse d'aller aux urgences. Celle de Linnea et
Sara — deux ados délurées —
dont la virée nocturne en bande manque de mal tourner.
Celle de Lola, une jeune enseignante idéaliste
qui ne supporte pas le désabusement de ses collègues
et qui entre en conflit avec eux. Celle d'un chauffeur
d'autocar décidant de bloquer son véhicule
tant que celui des passagers qui a abîmé
les rideaux des cabinets ne se sera pas dénoncé.
Enfin, celle d'Olle, un jeune homme supportant difficilement
les débordements salaces de vieux copains avec
lesquels il s'est offert un week-end de beuveries...
Ce film étonnant nous invite à une petite
réflexion sur les effets indésirables de
l'instinct grégaire. On y voit comment —
pour ne pas être montrés du doigt, pour ne
pas se retrouver en position de lâcheurs ou d'exclus
— des individus soucieux d'appartenir "au groupe"
sont amenés à faire des compromissions,
à dissimuler la vérité, à
se laisser humilier, voire à mettre en danger leur
vie ou celle d'autrui... Sur le plan formel, c'est assez
particulier. C'est filmé en plans fixes, un peu
à la manière d'une caméra cachée.
Les images sont souvent décadrées et il
arrive aux personnages qui parlent d'être hors-champ,
ou bien décapités, ou bien très loin
(au début du film, le réalisateur ne nous
montre que leurs pieds). C'est un film qui montre des
choses — certes — mais qui donne aussi beaucoup
"à entendre". C'est un film "à
écouter". On retiendra tout particulièrement
deux passages : la scène de classe où une
élève cobaye se voit plongée dans
l'embarras face à l'attitude de ses camarades (à
elle seule, cette scène résume le film )
et la scène de l'autobus où Linnea et Sara
— déjà bien alcoolisées —
s'en prennent à un paisible voyageur... Incidemment,
le titre français "Happy Sweden" —
cédant à cette mode exaspérante du
titre "en anglais" — témoigne d'un
manque d'imagination crasse (littéralement, "De
ofrivilliga" signifie "Les involontaires",
il désigne les individus qui agissent "bon
gré, mal gré", à leur corps
défendant). |
|
Kino
Digital är en hemsida utan lukrativa syften. Bilderna
används i informationssyfte. De ofrivilliga ©
2008 Plattform Produktion. All rights reserved. n©b
Marknadsförs av AB Svensk Filmindustri, 169 86 Stockholm. |
|
|