
Svart
Lucia
(La prémonition)
Réalisateur : Rumle Hammerich
Année : 1992
Acteurs principaux : Tova Magnusson,
Figge Norling, Reine Brynolfsson, Björn Kjellman...
Éditeur : Svensk Filmindustri
(édition suédoise)
Format vidéo : 4/3e
Image : bonne
Son : bon
Suppléments : un disque supplémentaire
Remarques : édition d'août
2008 ; bit rate moyen à taux quasi constant de
4,81 Mb/sec. Disque visionné sur un écran
16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur de salon Panasonic
RV-60, puis sur un écran lcd full hd Sony Bravia
(102cm) avec un lecteur haute définition Toshiba
HD-XE1. Points forts : très bonne
impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté
de la copie ; belles couleurs ; bonne définition
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Sur grand écran lcd, l'image upscalée de
ce transfert est de bonne tenue. Points faibles
: rien, ou peu s'en faut... On a — ici ou là
— quelques pétouilles résiduelles,
mais il n'y a vraiment pas de quoi en faire un plat. On
sera plus agacé par l'absence de comptabilité
16/9e, mais, vu le ratio utilisé, elle n'est pas
trop gênante. Pour le reste : image
proposée au format 1.555 (constaté sur capture
; encore un 1.66 malmené). Côté audio,
il n'y a que la version originale en suédois. Il
y a des sous-titres suédois et... c'est tout !
Pas d'anglais. Pas de français. Police de sous-titrage
16/9e idéalement discrète. Etonnamment,
avec un lecteur de salon, il n'y a pas d'affichage du
minutage et du chapitrage (c'est un peu gênant).
Subtitles : swedish, none. (juillet 2009) |
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Le pour
et le contre : A Stockholm, au début des
années 90, la jeune Mikaela Holm a des nuits agités,
des migraines, des visions étranges parfois. Elle
a le sentiment diffus que quelque chose va arriver et
couche tout ce qui lui passe par la tête sur des
cahiers à la couverture noire. Au lycée,
elle éprouve également une passion trouble
pour son professeur de suédois. Elle s'amuse d'abord
à le provoquer en lui soumettant des nouvelles
érotiques, puis se met à le suivre, puis
à l'espionner. L'homme semble ne s'apercevoir de
rien, mais, petit à petit, la jeune fille constate
que l'écart entre la vie réelle et ses fantasmes
littéraires se réduit de façon inquiétante...
Ce film n'est pas facile à résumer, et,
pour tout dire, j'en avais largement oublié la
trame deux jours à peine après l'avoir visionné.
Est-ce à dire qu'il s'agit d'un mauvais film ?
La réponse est non, mais, il faut bien reconnaître
que son histoire est plutôt tirée par les
cheveux. Sur le plan formel, c'est assez bien fichu. C'est
filmé avec une certaine élégance
et l'on nous sert tous les trucs hollywoodiens de films-qui-font-peur
(lents mouvements de caméra vers l'avant, sur les
côtés ; jeux avec l'obscurité ; bruits
soudains). Dans la distribution, Tova Magnusson —
absolument charmante — fait une prestation remarquable.
C'était son premier grand rôle (la même
année, dans "Ha ett underbart liv" d'Ulf
Malmros, on ne la voyait que quelques secondes) et elle
bouffe littéralement l'écran. Côté
scénario, en revanche, on ne sait trop à
quel saint se vouer. Comme le titre informel le laisse
entendre, il s'agit d'une histoire de prémonition,
mais c'est peu de dire que les chemins qui nous conduisent
à la révélation finale sont tortueux.
En bref, ce "cauchemar de la Sainte-Lucie" est
à prendre avant tout comme un sympathique exercice
de style. |
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används i informationssyfte. Svart Lucia © 1992
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