Dans
le détail
: bit rate moyen de 5,22 Mb/sec. Disque visionné
sur un téléviseur 16/9e Sony Trinitron (82
cm) lecteur de salon Panasonic RV-60, puis zappé
sur un écran LCD full HD Sony Bravia (102 cm) avec
une platine Toshiba HD-XE1... Points forts
: (test complet un de ces jours)... Points faibles
: ... Pour le reste : image proposée
au format 1.31 jusqu'à 39'09, puis au format 1.406
(constaté sur capture). Côté audio,
il n'y a que la version originale en suédois. Il
y a des sous-titres suédois et... c'est tout. Pas
de français, pas d'anglais. Subtitles
: swedish, none. (février 2010)
Le pour et le contre : Margareta
Snellman — directrice de collection dans une maison
de couture — est fiancée au jeune comte Carl
Anckarberg qui a décidé de la présenter
à sa famille. Ils quittent Stockholm et se rendent
au manoir familial à Hellesta. Là, dans
un cadre idyllique, ils sont chaleureusement accueillis
par la mère, la soeur, une tante... Tout irait
pour le mieux dans le meilleur des mondes si —
peu
avant le départ — la
jeune femme n'avait pas entendu parler de la disparition
tragique de Gunvor Johansson, ancienne fiancée
de Carl, et si — peu de temps après son arrivée
— toute
la famille ne s'était mise à lui parler
d'une ancêtre qui hantait le manoir. Après
avoir passé une nuit quelque peu perturbée,
Margareta, intriguée, se met à fureter,
à écouter, puis se met en tête de
découvrir ce qui est arrivé à Gunvor...
Disons-le d'emblée, on a ici une aventure rondement
menée, joliment photographiée (il y a un
beau travail sur l'ombre et la lumière), avec une
Anita Björk rayonnante, et, last but not least, un
bon suspense. Et pourtant, lorsque le mot fin apparaît
à l'écran, on ne peut s'empêcher d'éprouver
une certaine frustration. De fait, si tous les ingrédients
étaient réunis pour faire un film de manoir
hanté efficace, Rolf Husberg s'est contenté
de rester entre deux eaux et n'a pas su — ou n'a
pas voulu — exploiter tous les aspects fantastiques
du scénario (ce qui fit dire à certains
critiques suédois — à l'époque
de la sortie — que le film était comme "un
âne qui hésitait entre deux tas de foin").
Par ailleurs, le dénouement de l'histoire —
sans être invraisemblable — n'est pas amené
de la façon la plus subtile qui soit et demande
un certain effort d'acceptation de la part du spectateur.
Quoi qu'il en soit, si le film est loin d'être un
"rendez-vous avec la peur", on a ici une tentative
de thriller à la suédoise intéressante
et un spectacle bien divertissant. |