
Mandrin
: la tragédie d'un siècle
(2e époque)
Réalisateur
: René Jayet
Année : 1948
Acteurs principaux : José Noguéro,
Georges Vitray, Armand Bernard, Mona Goya, Berval...
Éditeur : René Chateau
Format vidéo : 4/3e
Image : d'époque
Son : d'époque
Suppléments : aucun
Remarques : édition de 2006 ;
bit rate moyen de 7,3 Mb/sec. Disque visionné sur
un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur
de salon Panasonic RV-60. Même verdict que pour
le dvd de la première époque : c'est tout
à fait regardable, mais... "Peut mieux faire"
(en y consacrant plus de temps et d'argent). Points
forts : noir & blanc correct ; définition
assez satisfaisante ; c'est stable, pas de "mouvances"
constatées (ou presque... voir "points faibles").
Points faibles : les fanatiques du master
nettoyé de fond en comble peuvent de nouveau prendre
leur jambes à leur cou et fuir ! Cela dit, s'il
reste toujours une bonne quantité de scories de
tailles diverses, c'est un peu mieux que pour le premier
opus et il y a moins de lignes verticales sur l'image.
Côté stabilité, on signalera de légères
"mouvances" à 30'07-09 (la partie du
château dans l'ombre). Enfin, il arrive aux zones
de haute lumière d'être un peu malmenées.
Pour le reste : image proposée
au format 1.307 (constaté sur capture). Il s'agit
bien sûr d'une édition minimaliste, avec
une page d'accueil, le film et... c'est tout (il n'y a
pas de chapitrage). La mention "une sélection
René Chateau" apparaît également
pendant 5 secondes sur le carton de fin. Enfin, il n'y
a pas de sous-titres. Subtitles :
none. (février 2010) |

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Le
pour et le contre : Ceux qui croiraient trouver
ici une évocation "sérieuse" de
la vie du célèbre bandit en seront pour
leurs frais. Même chose pour ceux qui s'attendraient
à assister à un beau et grand film de cape
et d'épée dans la veine de ce que le cinéma
de papa a pu produire dans les années 60. Cela
dit, pour peu que l'on fasse preuve d'un soupçon
de curiosité, le film se laisse suivre. Une fois
passé le cap du premier duel — involontairement
comique, il est vrai — il y a suffisamment de rebondissements
pour se laisser prendre par la main et aller jusqu'au
bout des trois heures de spectacle. Bien sûr, José
Noguéro — avec son sourire Émail diamant,
son maquillage digne des temps du cinéma muet,
son jeu théâtral, ses sauts de cabri et son
effroyable tricot à l'épée —
est souvent proche du kitsch d'un Luis Mariano. De même,
le reste de la distribution n'est pas des plus emballants.
Enfin, le côté "film à message"
est un peu agaçant*. Mais on marche tout de même,
et, lorsque le premier film se termine — sur un
joli suspense — on se dit que les spectateurs de
1947 ont dû trépigner d'impatience en attendant
de voir la suite.
* Dans ce film — véritable hymne à
la gloire du bon peuple résistant à l'oppression
—, on nage en plein "résistancialisme".
Mandrin et ses amis font figure de maquisards, Brochant
d'Érigny et sa clique incarnent les miliciens et
autres gestapistes. |
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Kino
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ayants-droit respectifs. Utilisation à titre d'illustration
du propos. Mandrin © 1947 Production Codo-Cinéma.
Editeur DVD © 2006 René Chateau Vidéo
/ EDV 1102. |
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