Points
forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui
touche à la propreté de la copie ; noir
& blanc convenable ; c'est stable, pas de "mouvances"
constatées. Sur un téléviseur à
tube cathodique, cela reste regardable (mais les occasions
de pester sont nombreuses). Points faibles
: côté "outrages du temps", rien
de très grave. Après un générique
à l'état de fraîcheur très
relatif, on a des pétrouilles, des scories éparses.
Je signalerai aussi des petites averses d'impuretés
sur au moins sept passages d'une à deux secondes
(des fins et/ou des débuts de bobines probablement).
Plus agaçant, l'image est vilainement bruitée.
Ainsi, du début jusqu'à la fin, de fines
stries verticales — façon velours cotelé
— recouvrent l'image. Enfin, la définition
est loin d'être optimale. Sur grand écran
LCD, l'image upscalée de ce transfert est médiocre
et tous ses défauts sont amplifiés. C'est
assez rageant dans la mesure où la copie argentique
est plutôt en bon état. Pour le reste :
image proposée au format 1.77 (constaté
sur capture). De toute évidence, on a là
un format 1.66 qui a été "massicoté",
avec une perte d'image de 6,25%. Il suffit pour s'en convaincre
de voir la position — au ras du cadre — du
"visa de contrôle cinématographique"
sur le générique. Comme souvent, la jaquette
raconte n'importe quoi en annonçant un master 1.33
non anamorphique. Côté audio, on a la piste
mono d'origine. Attention : après le générique
de fin, à 1h29'31, il y a une bande annonce cachée
! Pas de sous-titres. Subtitles :
none. (juillet 2009)
Le pour et le contre : on pourrait penser que
ce film à sketches — il y en a quatre —
est un hénaurme nanar, un de ces "poisons
cinématographiques" dont le cinéma
de papa avait le secret, mais les choses ne sont pas aussi
simples. Ce n'est pas du cinéma d'auteur, c'est
entendu, mais le spectacle n'a rien d'avilissant et il
n'y a pas de quoi pousser des cris d'orfraie. Pour ma
part, je retiendrai tout particulièrement le sketch
Michel Serrault / Sylva Koscina (dont le côté
bonne blague de Carambar fait mouche) et, surtout, le
sketch Darry Cowl / Jacques Charon (le numéro de
beau-frère déjanté de Darry Cowl
y est particulièrement désopilant). Dommage
que le transfert vidéo ne soit pas à la
hauteur. |