Le lit à deux places

Réalisateurs : Jean Delannoy, François Dupont-Midi, Gianni Puccini
Année : 1965
Acteurs principaux : Jean Richard, Michel Serrault, Sylva Koscina, Margaret Lee, Darry Cowl
Éditeur : LCJ Éditions

Format vidéo : 16/9e
Image
: médiocre
Son : d'époque
Suppléments : filmographies, diaporama, bande annonce cachée...

Généralités : édition de décembre 2009 ; bit rate moyen de 5,5 Mb/sec. Disque visionné sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60... Cette coproduction franco-italienne — bizarrement amputée d'un sketch ("Le Monstre") — nous est livrée ici sur un DVD assez décevant. L'ensemble est tout à fait regardable, bien sûr, mais ce n'est vraiment pas mirobolant (notamment en termes de définition et d'encodage). Cela vaut bien un code couleur "De qui se moque-t-on ?"

la jaquette

darry cowl & jacques charon
 
Points forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie ; noir & blanc convenable ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Sur un téléviseur à tube cathodique, cela reste regardable (mais les occasions de pester sont nombreuses). Points faibles : côté "outrages du temps", rien de très grave. Après un générique à l'état de fraîcheur très relatif, on a des pétrouilles, des scories éparses. Je signalerai aussi des petites averses d'impuretés sur au moins sept passages d'une à deux secondes (des fins et/ou des débuts de bobines probablement). Plus agaçant, l'image est vilainement bruitée. Ainsi, du début jusqu'à la fin, de fines stries verticales — façon velours cotelé — recouvrent l'image. Enfin, la définition est loin d'être optimale. Sur grand écran LCD, l'image upscalée de ce transfert est médiocre et tous ses défauts sont amplifiés. C'est assez rageant dans la mesure où la copie argentique est plutôt en bon état. Pour le reste : image proposée au format 1.77 (constaté sur capture). De toute évidence, on a là un format 1.66 qui a été "massicoté", avec une perte d'image de 6,25%. Il suffit pour s'en convaincre de voir la position — au ras du cadre — du "visa de contrôle cinématographique" sur le générique. Comme souvent, la jaquette raconte n'importe quoi en annonçant un master 1.33 non anamorphique. Côté audio, on a la piste mono d'origine. Attention : après le générique de fin, à 1h29'31, il y a une bande annonce cachée ! Pas de sous-titres. Subtitles : none. (juillet 2009)

Le pour et le contre
: on pourrait penser que ce film à sketches — il y en a quatre — est un hénaurme nanar, un de ces "poisons cinématographiques" dont le cinéma de papa avait le secret, mais les choses ne sont pas aussi simples. Ce n'est pas du cinéma d'auteur, c'est entendu, mais le spectacle n'a rien d'avilissant et il n'y a pas de quoi pousser des cris d'orfraie. Pour ma part, je retiendrai tout particulièrement le sketch Michel Serrault / Sylva Koscina (dont le côté bonne blague de Carambar fait mouche) et, surtout, le sketch Darry Cowl / Jacques Charon (le numéro de beau-frère déjanté de Darry Cowl y est particulièrement désopilant). Dommage que le transfert vidéo ne soit pas à la hauteur.
Kino Digital est un site perso à but non lucratif. Les images sont la propriété exclusive de leurs ayants-droit respectifs. Utilisation à titre d'illustration du propos. Le lit à 2 places © 1965 Cineurop Production (Paris) - Metheus Film (Rome) © 2009 LCJ Éditions & Productions / EDV 820.