Poor cow (Pas de larmes pour Joy)

Réalisateur : Kenneth Loach
Année : 1967
Acteurs principaux : Carol White, John Bindon, Terence Stamp, Kate Williams...
Éditeur : Optimum Releasing (éd. Royaume-Uni)

Format vidéo : 16/9e
Image : bonne (quoique)
Son : bon
Suppléments : aucun
Date de sortie : octobre 2008
la jaquette
 
Dans le détail : bit rate moyen de 5,2 Mb/sec. Disque visionné avec un lecteur de salon Panasonic RV-60 sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm). Points forts : très bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie ; couleurs satisfaisantes ; bonne définition; très bonne stabilité globale (voir "points faibles"). Pas de soucis côté audio. Points faibles : l'ensemble est tout à fait regardable, mais perfectible (j'avoue avoir hésité à décerner un "Peut mieux faire" à ce dvd). Le trait est plus "rond" que véritablement ciselé. La compression est sensible sur certains aplats (les murs, l'asphalte...). On perçoit parfois des rémanences sur des plans en basse lumière. Enfin, on signalera de légères "mouvances" à 36'50-55 (voir les spectateurs du procès) et 40'41-41'08 (le mur dans le fond). Pas sûr que ce transfert donne le meilleur de lui-même sur un écran lcd. Pour le reste : image proposée au format 1.618 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a que la version originale en anglais. Il n'y a malheureusement pas la moindre piste de sous-titres. Cette édition est donc réservée aux cinéphiles qui ont bien travaillé en Anglais à l'école. Quand on pense qu'il s'agit d'un master StudioCanal, on peut se mettre très en colère et se dire que l'Union Européenne des échanges culturels n'est qu'une vaste plaisanterie ! Subtitles : none. (novembre 2009)

Le pour et le contre : Dans le sud de l'Angleterre, à la fin des années 1960, la jeune Joy aime à fréquenter les mauvais garçons. Il y a Tom, un macho qui lui fait un enfant avant d'échouer en prison. Il y a Dave, un garçon sensible qui la dorlotte, l'emmène en vacances, accepte de jouer le rôle de père dont Tom n'a pas voulu, mais qui finit — lui aussi — par se retrouver derrière les barreaux... Le temps passe, Joy élève son fils, se trouve un boulot d'hôtesse dans un pub, joue les mannequins plus ou moins dénudés pour des photographes libidineux et — parce qu'elle a peur d'être seule — se met à avoir des aventures sans lendemain...

Ici, il n'y a pas à proprement parler d'histoire. C'est une suite de vignettes sur un moment de la vie d'une pauvre fille rêvant d'un bonheur simple. On passe de l'une à l'autre comme on passerait — sans but précis — d'une station de radio à l'autre (incidemment, on nous fait souvent écouter la radio dans ce film). Bien qu'un peu languissant, le spectacle n'est pas déplaisant. Le personnage interprété par Carol White est suffisamment sympathique pour nous maintenir en éveil jusqu'au bout de la balade... Concernant le niveau d'anglais, il y a des hauts et des bas. La voix off de l'héroïne, sa discussion avec on-ne-sait-qui (une assistante sociale, un journaliste, un psy... les spectateurs peut-être) sont assez faciles à comprendre. Les chansons et les extraits d'émissions de radio aussi. Mais lorsqu'on passe aux conversations privées, le niveau de langue est nettement moins soutenu et l'on reste un peu sur le bord du chemin (on est chez des "petites gens"). Quoi qu'il en soit, cela ne gêne en rien la compréhension de l'ensemble.
Kino Digital est un site perso à but non lucratif. Les images sont la propriété exclusive de leurs ayants-droit respectifs. Utilisation à titre d'illustration du propos. Poor cow © 1962 Canal+Image UK. All rights reserved. Distributed by Optimum Releasing Ltd. Artwork © 2008 Optimum Releasing Ltd.