Dans
le détail : bit rate moyen de 5,2 Mb/sec.
Disque visionné avec un lecteur de salon Panasonic
RV-60 sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm).
Points forts : très bonne impression
d'ensemble pour ce qui touche à la propreté
de la copie ; couleurs satisfaisantes ; bonne définition;
très bonne stabilité globale (voir "points
faibles"). Pas de soucis côté audio.
Points faibles : l'ensemble est tout
à fait regardable, mais perfectible (j'avoue avoir
hésité à décerner un "Peut
mieux faire" à ce dvd). Le trait est plus
"rond" que véritablement ciselé.
La compression est sensible sur certains aplats (les murs,
l'asphalte...). On perçoit parfois des rémanences
sur des plans en basse lumière. Enfin, on signalera
de légères "mouvances" à
36'50-55 (voir les spectateurs du procès) et 40'41-41'08
(le mur dans le fond). Pas sûr que ce transfert
donne le meilleur de lui-même sur un écran
lcd. Pour le reste : image proposée
au format 1.618 (constaté sur capture). Côté
audio, il n'y a que la version originale en anglais. Il
n'y a malheureusement pas la moindre piste de sous-titres.
Cette édition est donc réservée aux
cinéphiles qui ont bien travaillé en Anglais
à l'école. Quand on pense qu'il s'agit d'un
master StudioCanal, on peut se mettre très en colère
et se dire que l'Union Européenne des échanges
culturels n'est qu'une vaste plaisanterie ! Subtitles
: none. (novembre 2009)
Le pour et le contre : Dans le sud de
l'Angleterre, à la fin des années 1960,
la jeune Joy aime à fréquenter les mauvais
garçons. Il y a Tom, un macho qui lui fait un enfant
avant d'échouer en prison. Il y a Dave, un garçon
sensible qui la dorlotte, l'emmène en vacances,
accepte de jouer le rôle de père dont Tom
n'a pas voulu, mais qui finit — lui aussi —
par se retrouver derrière les barreaux... Le temps
passe, Joy élève son fils, se trouve un
boulot d'hôtesse dans un pub, joue les mannequins
plus ou moins dénudés pour des photographes
libidineux et — parce qu'elle a peur d'être
seule — se met à avoir des aventures sans
lendemain...
Ici, il n'y a pas à proprement parler d'histoire.
C'est une suite de vignettes sur un moment de la vie d'une
pauvre fille rêvant d'un bonheur simple. On passe
de l'une à l'autre comme on passerait — sans
but précis — d'une station de radio à
l'autre (incidemment, on nous fait souvent écouter
la radio dans ce film). Bien qu'un peu languissant, le
spectacle n'est pas déplaisant. Le personnage interprété
par Carol White est suffisamment sympathique pour nous
maintenir en éveil jusqu'au bout de la balade...
Concernant le niveau d'anglais, il y a des hauts et des
bas. La voix off de l'héroïne, sa discussion
avec on-ne-sait-qui (une assistante sociale, un journaliste,
un psy... les spectateurs peut-être) sont assez
faciles à comprendre. Les chansons et les extraits
d'émissions de radio aussi. Mais lorsqu'on passe
aux conversations privées, le niveau de langue
est nettement moins soutenu et l'on reste un peu sur le
bord du chemin (on est chez des "petites gens").
Quoi qu'il en soit, cela ne gêne en rien la compréhension
de l'ensemble.
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