Dans
le détail : bit rate moyen de 5,71 Mb/sec.
Disque visionné avec un lecteur de salon Panasonic
RV-60 sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm).
Points forts : excellente impression
d'ensemble pour ce qui touche à la propreté
de la copie ; très beau noir & blanc (avec
une belle échelle de gris) ; bonne définition
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Pas de soucis côté audio. Points
faibles : rien de notable... Pour le
reste : image proposée au format 2.359
(constaté sur capture). Côté audio,
il n'y a que la version originale en anglais. Il n'y a
malheureusement pas la moindre piste de sous-titres. Cette
édition est donc réservée aux cinéphiles
qui ont bien travaillé en Anglais à l'école.
Quand on pense qu'il s'agit d'un master StudioCanal, on
se dit que l'Union Européenne des échanges
culturels a encore bien du chemin à faire ! Subtitles
: none. (novembre 2009)
Le pour et le contre : Manchester, à
la fin des années 1950, l'inspecteur Harry Martineau
apprend qu'un dangereux criminel qu'il avait fait mettre
sous les verrous s'est évadé. Persuadé
que le malfaiteur va bientôt refaire surface dans
son district, il se tient en alerte et commence à
surveiller de loin les anciennes connaissances de ce dernier.
C'est alors qu'un braquage a lieu. L'affaire tourne mal
et il ne faut pas longtemps au policier pour comprendre
qu'il avait vu juste...
Si vous êtes amateur de films noirs, de grosses
voitures années 50, de jeunes femmes bien coiffées
en jupes-fourreaux et de bandes originales "très
swing", ce film est pour vous. Bien qu'on soit à
Manchester, le niveau d'anglais est nettement plus accessible
que dans "A kind of loving" (John Schlesinger,
1962). En fait, on tient là une sorte de thriller
"à l'américaine" — le rôle
du méchant est même tenu par un comédien
états-unien — où le réalisateur
ne s'est pas trop embarrassé de réalisme
social. Seul le décor urbain — très
cinégénique — nous rappelle que l'histoire
se déroule dans le nord de l'Angleterre. |