Yield to the night (Peine capitale / La troisième porte)

Réalisateur : J. Lee Thompson
Année : 1956
Acteurs principaux : Diana Dors, Michael Craig, Yvonne Mitchell...
Éditeur : Optimum Releasing (éd. Royaume-Uni)

Format vidéo : 4/3e
Image : problématique
Son : bon
Suppléments : notes sur le réalisateur, galerie photos
Date de sortie : janvier 2008
la jaquette
 
Dans le détail : bit rate moyen à taux quasi constant de 5,28 Mb/sec. Disque visionné avec un lecteur de salon Panasonic RV-60 sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm), puis zappé sur un écran LCD Sony Bravia (102 cm) avec un lecteur haute définition Toshiba HD-XE1. Pour tout dire, c'est le premier transfert Optimum / StudioCanal qui me déçoit, d'où le code couleur "Peut mieux faire". Points forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie (voir "points faibles") ; noir & blanc allant de beau à très beau ; bonne définition ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Points faibles : côté "outrages du temps", il reste une certaine quantité de pétouilles, au moins 12 poinçons, mais pas de quoi en faire une maladie. Plus gênant, il arrive souvent à la compression de manquer de subtilité. Sur un écran à tube cathodique de taille moyenne, cela passe plutôt bien. En revanche, sur un grand écran LCD, les dégradations de l'image et la pixelisation sont plus apparentes. Pire, j'ai même noté la présence — ici et là — de petits pixels colorés sur certains contours ou zones claires (pour un film en noir & blanc, c'est un peu fort de café !). Attention donc au visionage sur grand écran ou au moyen d'un vidéoprojecteur... Enfin, il y a de gros artefacts à 40'44 (ils sont quasi subliminaux, mais... cliquez pour voir). Pour le reste : image proposée au format 1.303 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a que la version originale en anglais. Par bonheur, il y a une piste de sous-titres anglais (ce qui n'est déjà pas si mal). Ce dvd est donc réservé aux cinéphiles qui ont bien travaillé en Anglais à l'école. Quand on pense qu'il s'agit d'un master StudioCanal, on se dit que l'Union Européenne des échanges culturels a encore bien du chemin à faire ! Subtitles : english, none. (février 2009)

Le pour et le contre : Mary Hilton a tué par amour, la justice l'a condamnée à être pendue. Le film nous invite à vivre avec elle dans une cellule, sous la surveillance permanente de deux gardiennes, pendant les trois semaines suivant la sentence. Avec elle, on compte les jours et on attend. L'exécution aura-t-elle lieu ou y aura-t-il une commutation de peine ?... Dans ce film qui s'inspire de l'histoire vraie de Ruth Ellis — dernière britannique à avoir été condamnée à mort — Diana Dors nous sert un numéro aux antipodes des rôles de blondes péroxydées pulpeuses qui avaient fait jusqu'alors son fonds de commerce. Ici, on la voit sans maquillage, devenir de plus en plus blême. Entre deux promenades ou deux visites, on voit les racines de sa crinière blonde s'assombrir de plus en plus... bref, c'est son "Tchao Pantin" à elle (on pourra aussi évoquer Brigite Bardot dans "La Vérité", de Clouzot ; ou Isabelle Huppert dans "Une affaire de Femmes", de Claude Chabrol). Les scènes ont beau être répétitives, le suspens fonctionne bien. Quant à la fin, elle est fort joliment amenée ; à une faute de goût près : un plan supplémentaire dont on aurait bien pu se passer. Incidemment, le titre original pourrait être traduit par un "Cède à la nuit", "Abandonne-toi aux ténèbres". Quant au titre "La troisième porte", il se réfère à une porte de la cellule, une porte sans poignée donnant sur la salle d'exécution.

Dans la mesure où il y a des sous-titres anglais, le visionnage de ce dvd ne posera pas de problème aux cinéphiles raisonnablement compétents dans la langue de Shakespeare.
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