Billy liar (Billy le menteur)

Réalisateur : John Schlesinger
Année : 1963
Acteurs principaux : Tom Courtenay, Helen Fraser, Gwendolyn Watts, Julie Christie
Éditeur : Optimum Releasing (éd. Royaume Uni)

Format vidéo : 16/9e
Image : (très) bonne
Son : bon
Suppléments : aucun
Date de sortie : septembre 2006
la jaquette
 
Dans le détail : bit rate moyen de 5,19 Mb/sec. Disque visionné avec un lecteur de salon Panasonic RV-60 sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm), puis zappé sur un écran LCD Sony Bravia (102 cm) avec un lecteur haute définition Toshiba HD-XE1. A première vue, c'est un très bon cru, mais... Points forts : excellente impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie ; très beau noir & blanc (avec une belle échelle de gris) ; bonne définition ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Points faibles : a priori... rien. Mais l'image 16/9e laisse perplexe parfois. On a le sentiment qu'elle est un peu écrasée dans le sens de la hauteur. Sinon, il arrive à la piste audio d'être un peu étouffée. Pour le reste : image proposée au format 2.365 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a que la version originale en anglais. Il n'y a malheureusement pas la moindre piste de sous-titres (alors que l'édition Criterion, elle, propose bel et bien des sous-titres anglais). Ce dvd est donc réservé aux cinéphiles qui ont bien travaillé en Anglais à l'école. Quand on pense qu'il s'agit d'un master StudioCanal, on se dit que l'Union Européenne des échanges culturels a encore bien du chemin à faire ! Subtitles : none. (février 2009)

Le pour et le contre : le jeune Billy Fisher rêve, s'invente un monde à lui, pour oublier qu'il vit toujours chez ses parents (qui le supportent de plus en plus difficilement), qu'il est harcelé par deux filles auxquelles il a promis monts et merveilles, et qu'il occupe un emploi rasoir dans une entreprise de pompes funèbres... Dans cette comédie douce-amère sur une sorte de Walter Mitty / François Merlin (Le Magnifique, Philippe de Broca, 1973), on assiste à la fuite en avant perpétuelle d'un adolescent attardé, avec, en arrière-plan, le décor urbain d'une Angleterre entrant à grands coups de pelleteuses et de guitares électriques dans les glorieuses années 60. C'est à la fois drôle et déprimant. Cette histoire de petit garçon n'arrivant pas à devenir adulte résonne un peu comme une pièce de Tchekhov ; à ceci près que le "Nous irons à Moscou" des "Trois soeurs" est ici remplacé par un "Nous irons à Londres".

Pour bien profiter du spectacle, un bon niveau d'anglais est suffisant (étant entendu que "bon" ne veut pas dire "très bon"). On peut aussi se rabattre sur les sous-titres de l'édition Criterion.
Kino Digital est un site perso à but non lucratif. Les images sont la propriété exclusive de leurs ayants-droit respectifs. Utilisation à titre d'illustration du propos. Billy liar © 1962 Canal+ Image UK Ltd. All rights reserved. Distributed by Optimum Releasing Ltd. Artwork © 2006 Optimum Releasing Ltd.