Dans
le détail : bit rate moyen de 5,19 Mb/sec.
Disque visionné avec un lecteur de salon Panasonic
RV-60 sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm),
puis zappé sur un écran LCD Sony Bravia
(102 cm) avec un lecteur haute définition Toshiba
HD-XE1. A première vue, c'est un très bon
cru, mais... Points forts : excellente
impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté
de la copie ; très beau noir & blanc (avec
une belle échelle de gris) ; bonne définition
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Points faibles : a priori... rien. Mais
l'image 16/9e laisse perplexe parfois. On a le sentiment
qu'elle est un peu écrasée dans le sens
de la hauteur. Sinon, il arrive à la piste audio
d'être un peu étouffée. Pour
le reste : image proposée au format 2.365
(constaté sur capture). Côté audio,
il n'y a que la version originale en anglais. Il n'y a
malheureusement pas la moindre piste de sous-titres (alors
que l'édition Criterion, elle, propose bel et bien
des sous-titres anglais). Ce dvd est donc réservé
aux cinéphiles qui ont bien travaillé en
Anglais à l'école. Quand on pense qu'il
s'agit d'un master StudioCanal, on se dit que l'Union
Européenne des échanges culturels a encore
bien du chemin à faire ! Subtitles
: none. (février 2009)
Le pour et le contre : le jeune Billy
Fisher rêve, s'invente un monde à lui, pour
oublier qu'il vit toujours chez ses parents (qui le supportent
de plus en plus difficilement), qu'il est harcelé
par deux filles auxquelles il a promis monts et merveilles,
et qu'il occupe un emploi rasoir dans une entreprise de
pompes funèbres... Dans cette comédie douce-amère
sur une sorte de Walter Mitty / François Merlin
(Le Magnifique, Philippe de Broca, 1973), on assiste à
la fuite en avant perpétuelle d'un adolescent attardé,
avec, en arrière-plan, le décor urbain d'une
Angleterre entrant à grands coups de pelleteuses
et de guitares électriques dans les glorieuses
années 60. C'est à la fois drôle et
déprimant. Cette histoire de petit garçon
n'arrivant pas à devenir adulte résonne
un peu comme une pièce de Tchekhov ; à ceci
près que le "Nous irons à Moscou"
des "Trois soeurs" est ici remplacé par
un "Nous irons à Londres".
Pour bien profiter du spectacle, un bon niveau d'anglais
est suffisant (étant entendu que "bon"
ne veut pas dire "très bon"). On peut
aussi se rabattre sur les sous-titres de l'édition
Criterion. |