The quare fellow (Le client du matin)

Réalisateur : Arthur Dreifuss
Année : 1962
Acteurs principaux : Patrick McGoohan, Walter Macken, Sylvia Syms...
Éditeur : Odeon Entertainment (éd. Royaume Uni)

Format vidéo : 4/3
Image : bonne (mais...)
Son : bon
Suppléments : un fascicule, un court métrage, des bandes annonces promotionnelles
Remarques : édition de janvier 2007 ; bit rate moyen de 4,57 Mb/sec. Disque visionné avec un lecteur de salon Panasonic RV-60 sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm), puis zappé sur un écran LCD Sony Bravia (102 cm) avec un lecteur haute définition Toshiba HD-XE1. C'est plutôt bien, avec quelques défauts épars. Points forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie (à cet égard, les scènes nocturnes s'en sortent plutôt bien) ; beau noir & blanc (on a une belle échelle de gris) ; bonne définition ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Points faibles : côté "outrages du temps" résiduels, on a quelques pétouilles éparses, des griffures à 16'53-55, au moins 8 poinçons... On signalera une torsion de l'image à 6'04. Enfin, il y a trois artefacts (quasi subliminaux) qui font penser qu'on est peut-être en présence d'un repiquage de master VHS (voir à 30'24 — avec apparition de macroblocks de toute beauté —, 45'29 et 1h07'48). Pour le reste : image proposée au format 1.304 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a que la version originale en anglais. Il n'y a malheureusement pas la moindre piste de sous-titres. Cette édition est donc réservée aux cinéphiles qui ont bien travaillé en Anglais à l'école (ici, le niveau exigé est partiellement élevé ; voir "le pour et le contre"). Subtitles : none. (février 2009)
la jaquette
walter macken & patrick mcgoohan
 
Le pour et le contre : Thomas Crimmin (Patrick McGoohan) pénètre un beau matin dans la prison de Dublin pour y commencer une carrière de gardien pénitencier. Il est très motivé, plein de confiance dans le système judiciaire de son pays, seulement... ses belles certitudes se voient bientôt ébranlées par l'annonce de la prochaine exécution d'un condamné à mort — le fameux "quare fellow"...

Ce film — qui se veut une dénonciation de la peine de mort — en rappelle bien d'autres. Dans le patrimoine français, on se contentera d'évoquer "Nous sommes tous des assassins" (André Cayatte, 1952) ou "Deux hommes dans la ville" (José Giovanni, 1973). Cela dit, ici, les choses sont vues du côté des "warders", des "screws", autrement dit : des "matons". Cette petite différence mise à part, rien ne manque, tous les passages obligés sont là : le bizutage du nouveau venu (par ses collègues, par les détenus), le système D des prisonniers, la visite médicale, l'inspection, le travail collectif, les bagarres, la visite du couloir de la mort, la femme du condamné, la femme de la victime, l'arrivée du bourreau, les états d'âme des uns et des autres, l'espoir d'une commutation de peine... Replacé dans son contexte, on y voit des choses intéressantes et — même — étonnantes (cf. les scènes concernant le bourreau)...

Côté anglais, tout ce qui est dialogues entre détenus est généralement difficile à suivre (beaucoup d'argot, de langage imagé). A l'inverse, les scènes parlées entre "honnêtes gens" sont d'un niveau nettement plus accessible. Cela dit, cela ne gêne en rien la compréhension totale de l'histoire. A vous de voir.
Kino Digital est un site perso à but non lucratif. les images sont la propriété exclusive de leurs ayants-droit respectifs. Utilisation à titre d'illustration du propos. The quare fellow : an Odeon Entertainment release. Copyright © Euro London Films. All rights reserved.