Points
forts : très bonne
impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté
de la copie (elle présente très peu de défauts
; voir aussi "points faibles") ; beau noir &
blanc ; bonne définition ; très bonne
stabilité globale (voir "points faibles").
Points faibles : côté "outrages
du temps", les points blancs sont assez rares, on
a essentiellement une poignée de fines lignes verticales
blanches ou grises, au milieu de l'écran pour la
plupart. Plus agaçant, l'image est — ici
et là — la proie d'ondulations, et ce, dès
le générique (voir par exemple à
1'44-2'02). Grosso modo, ce sont les 9 / 10 premières
minutes qui sont les plus touchées. Par la suite,
les choses se calment. Mais il y a des rechutes, comme
à 1h01'44-1h02'02. Côté stabilité,
on signalera de légères "mouvances"
à 2'17-19 (les rideaux). Enfin, côté
audio, on note un petit bourdonnement quasi constant,
comme le bruit de fond que ferait un projecteur. Pour
le reste : image proposée au format 1.48
(constaté sur capture ; le site IMDb annonce —
lui — un format d'origine en 1.37). Côté
audio, il n'y a que la version originale en anglais. Il
n'y a malheureusement pas la moindre piste de sous-titres.
Cette édition est donc réservée aux
cinéphiles qui ont bien travaillé en Anglais
à l'école (ici, le niveau exigé n'est
pas très élevé). Subtitles :
none. (février 2009)
Le pour et le contre
: Alors qu'il s'en revient du travail, un paisible enseignant
découvre avec stupeur un inconnu blessé
dans sa salle de bains. Il ne lui faut que quelques secondes
pour comprendre que sa femme est impliquée dans
l'affaire, et, le blessé ne tardant pas à
mourir, il décide de faire disparaître le
corps. Hélas, la chose est plus facile à
dire qu'à faire...
Ce petit film à suspense (très court : il
ne dure qu'une heure et quatre minutes) se laisse regarder
sans déplaisir, à la façon d'un "Alfred
Hitchcock présente". Par certains côté,
il fait penser à "Jo", la comédie
de Jean Girault avec Louis de Funès (1971), mais
dans une version dramatique. On pourrait aussi y voir
une sorte d'épisode "sous acide" de "Ma
sorcière bien aimée" (pour le pavillon
coquet, pour les personnages de la voisine inquisitrice
et de son mari blasé...). Cela dit, si toute la
partie montrant notre héros en proie à la
"loi de l'emmerdement maximum" parvient à
captiver, on ne peut pas dire — hélas —
que la conclusion de l'affaire parvienne à combler
toutes les attentes. Il flotte sur ce film comme un parfum
d'inachevé qui laisse assez perplexe... |