Procès de Jeanne d'Arc

Réalisateur : Robert Bresson
Année : 1962
Acteurs principaux : Florence Delay, Jean-Claude Fourneau...
Éditeur : MK2 Éditions

Format vidéo : 16/9e
Image
: bonne
Son : bon
Suppléments : divers entretiens, discours d'André Malraux, bande annonce

Généralités : édition d'avril 2008 (master d'octobre 2005) ; bit rate moyen de 6,4 Mb/sec. Disque visionné sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60... "Procès de Jeanne d'Arc" est — après "Pickpocket" (1959) — le sixième long métrage de Robert Bresson. Présenté au festival de Cannes 1962, Il remporta le prix spécial du jury ex-aequo avec "L'éclipse" (Michelangelo Antonioni). Techniquement parlant, il a droit ici à un transfert de bonne facture. Par ailleurs, il y a un certain nombre de choses intéressantes dans la rubrique "suppléments". Que demande le peuple ?

la jaquette

florence delay
 
Points forts : très bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie ; beau noir & blanc ; bonne définition (voir aussi "points faibles") ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Points faibles : rien de capital... pour chipoter, on dira qu'il arrive à la définition d'être en retrait sur certains plans montrant la comédienne. Pour le reste : image proposée au format 1.625 (constaté sur capture). Des sous-titres français apparaissent automatiquement sur quelques répliques en anglais. Police de sous-titrage 16/9e idéalement discrète. Il y a également des sous-titres anglais, allemands, espanols et italiens. Le film étant assez court (1h01'14), la rubrique "suppléments" est assez fournie. Mention spéciale à l'interview de Georges Duby par Laure Adler. Subtitles : english, german, spanish, italian, french (occasional), none. (octobre 2009)

Le pour et le contre : on a pu lire que ce film était "difficile d'accès", mais il n'en est rien ! Il présente le procès de la pucelle de façon très simple, quasi documentaire, en faisant une synthèse rigoureuse des minutes écrites à l'époque pendant les audiences et en s'appuyant sur les dépositions faites 25 ans plus tard lors du procès de réhabilitation. Evidemment, ce n'est pas la fête au village et le jeu de ping-pong entre accusateurs et accusée (question / réponse, champ / contrechamp) peut manquer de fantaisie, mais la joute verbale — la jeune femme avait de la repartie — n'en demeure pas moins captivante et bien interprétée. Ce film n'est ni déconcertant, ni inabordable.
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