Points
forts : très bonne impression d'ensemble
pour ce qui touche à la propreté de la copie
; couleurs satisfaisantes ; bonne définition ;
c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Sur grand écran plat, l'image upscalée de
ce transfert est d'assez bonne tenue. Pas de soucis côté
audio. Points faibles : rien de rédhibitoire...
Cela dit, comme bon nombre de séquences ont lieu
le soir, en appartement, ou de nuit, ou en éclairage
"boîte de nuit", l'image présente
une granulosité plus ou moins sensible et le piqué
s'en ressent quelque peu. Pour tout dire, le film baigne
souvent dans une lumière à la "inspecteur
Derrick" pas très glamour (mais le DVD n'y
est pour rien). Pour le reste : image
proposée au format 1.668 (constaté sur capture).
Côté audio, il n'y a que la version originale
en suédois. Il y a des sous-titres suédois,
norvégiens, danois, finnois et anglais. Pas de
français. Police de sous-titrage 16/9e de taille
convenable. Subtitles : swedish,
norwegian, danish, finnish, english, none. (août
2009)
Le pour et le contre : Au tout début
des années 1990, à Gävle et dans ses
environs, Kaj (mécano dans un garage), Robert (employé
dans une supérette) et Lennart (agent de police)
ne vivent que pour une chose : pouvoir sortir ensemble
le vendredi soir, boire, danser et draguer les filles.
Au cours d'une de leurs virées, à l'approche
des fêtes de Noël, ils ont la surprise de voir
Inger Forsberg — la fille du proviseur de leur ancien
lycée, revenue de Stockholm après six ou
sept ans d'absence — évoluer sur la piste
de danse. Pour le timide Kaj, c'est le coup de foudre.
Il se met aussitôt en tête de lui faire la
cour...
Alors, "oui", le scénario est des plus
banals. "Oui", le casting et la photographie
ne font pas beaucoup rêver. "Oui", la
musique de schlager peut faire dresser les cheveux sur
la tête. Et pourtant... Pour peu que l'on fasse
preuve d'un soupçon de curiosité, c'est
un film qui fait mouche. D'abord, il nous propose une
balade assez dépaysante — vu de France s'entend
— dans l'univers si particulier des orchestres de
danse à la suédoise (à l'époque
où le film a été tourné, la
Suède en comptait dans les 3.000). Ensuite, avec
leurs têtes de gens très ordinaires, un peu
ploucs, il faut bien reconnaître que les comédiens
y vont de bon coeur et qu'ils parviennent très
vite à rendre leurs personnages à la fois
crédibles et attachants (Reine Brynolfsson —
sorte de cousin suédois d'Austin Powers —
est même assez désopilant). Quant à
la question qui plane sur toute cette aventure —
pourquoi les filles finissent-elles généralement
par craquer pour les sales types ? — difficile de
nier son caractère universel. C'est un film qui
rappellera des choses à bien du monde. |