BlackJack

Réalisateur : Colin Nutley
Année : 1990
Acteurs principaux : Helena Bergström, Jan Mybrand, Reine Brynolfsson, J.Brost
Éditeur : Svensk Filmindustri (édition suédoise)

Format vidéo
: 16/9e
Image : bonne
Son : bon
Suppléments : bande annonce

Généralités : édition de décembre 2005 ; bit rate moyen de 7,46 Mb/sec. Disque visionné sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60, puis zappé sur un écran LCD full HD Sony Bravia (102 cm) avec une platine Toshiba HD XE-1... "BlackJack" est le deuxième des douze longs métrages réalisés en Suède par le metteur en scène britannique Colin Nutley (à la date où cette fiche a été rédigée). C'est aussi le premier film où il fit jouer Helena Bergström (26 ans ici), son épouse à la ville. Techniquement parlant, il nous est proposé sur un DVD "basique" qui tient la route.
la jaquette
jan mybrand, reine brynolfsson & johannes brost
 
Points forts : très bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie ; couleurs satisfaisantes ; bonne définition ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Sur grand écran plat, l'image upscalée de ce transfert est d'assez bonne tenue. Pas de soucis côté audio. Points faibles : rien de rédhibitoire... Cela dit, comme bon nombre de séquences ont lieu le soir, en appartement, ou de nuit, ou en éclairage "boîte de nuit", l'image présente une granulosité plus ou moins sensible et le piqué s'en ressent quelque peu. Pour tout dire, le film baigne souvent dans une lumière à la "inspecteur Derrick" pas très glamour (mais le DVD n'y est pour rien). Pour le reste : image proposée au format 1.668 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a que la version originale en suédois. Il y a des sous-titres suédois, norvégiens, danois, finnois et anglais. Pas de français. Police de sous-titrage 16/9e de taille convenable. Subtitles : swedish, norwegian, danish, finnish, english, none. (août 2009)

Le pour et le contre : Au tout début des années 1990, à Gävle et dans ses environs, Kaj (mécano dans un garage), Robert (employé dans une supérette) et Lennart (agent de police) ne vivent que pour une chose : pouvoir sortir ensemble le vendredi soir, boire, danser et draguer les filles. Au cours d'une de leurs virées, à l'approche des fêtes de Noël, ils ont la surprise de voir Inger Forsberg — la fille du proviseur de leur ancien lycée, revenue de Stockholm après six ou sept ans d'absence — évoluer sur la piste de danse. Pour le timide Kaj, c'est le coup de foudre. Il se met aussitôt en tête de lui faire la cour...

Alors, "oui", le scénario est des plus banals. "Oui", le casting et la photographie ne font pas beaucoup rêver. "Oui", la musique de schlager peut faire dresser les cheveux sur la tête. Et pourtant... Pour peu que l'on fasse preuve d'un soupçon de curiosité, c'est un film qui fait mouche. D'abord, il nous propose une balade assez dépaysante — vu de France s'entend — dans l'univers si particulier des orchestres de danse à la suédoise (à l'époque où le film a été tourné, la Suède en comptait dans les 3.000). Ensuite, avec leurs têtes de gens très ordinaires, un peu ploucs, il faut bien reconnaître que les comédiens y vont de bon coeur et qu'ils parviennent très vite à rendre leurs personnages à la fois crédibles et attachants (Reine Brynolfsson — sorte de cousin suédois d'Austin Powers — est même assez désopilant). Quant à la question qui plane sur toute cette aventure — pourquoi les filles finissent-elles généralement par craquer pour les sales types ? — difficile de nier son caractère universel. C'est un film qui rappellera des choses à bien du monde.
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