Points
forts : bonne impression
d'ensemble pour ce qui touche à la propreté
de la copie ; beau noir & blanc ; bonne définition
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Points faibles : côté "outrages
du temps", il reste quelques pétouilles, quelques
fines lignes verticales (en groupe parfois), mais ça
n'est pas très gênant. On sera bien plus
critique à l'égard de la non-compatibilité
16/9e du transfert. En des temps où les téléviseurs
4/3e sont en voie de disparition, ce genre de master n'est
plus acceptable. A partir du format 1.85, il n'est vraiment
pas sérieux de priver le cinéphile d'un
master anamorphique (rien que pour cela, ce transfert
mériterait le code couleur "De qui se moque-t-on
?"). Enfin, il arrive à la piste audio d'être
un peu étouffée et, pour les spectateurs
non-britanniques, c'est un frein à la compréhension
des dialogues. Pour le reste : image
proposée au format 1.812 (constaté sur capture).
Côté audio, il n'y a que la version originale
en anglais (en mono d'origine). Il n'y a malheureusement
pas la moindre piste de sous-titres. Cette édition
est donc réservée aux cinéphiles
qui ont bien travaillé en Anglais à l'école
(on
a ici un anglais standard plutôt facile à
comprendre... Seuls Ronald Fraser et un client du club
de jazz "interlope" nous donnent un peu de fil
à retordre). Subtitles :
none. (mars 2009)
Le pour et le contre
: Par une nuit pluvieuse, à Londres, la jeune et
jolie Ursula Elizabeth Gray est retrouvée morte
dans son appartement. Le chief inspector Birkett (Ian
Hendry) et son adjoint le sergent Saunders (Ronald Fraser)
sont chargés de mener l'enquête. Sur la scène
de crime, ils trouvent un stylo à bille, un revolver
et un agenda mentionnant un intrigant rendez-vous avec
un mystérieux "P". Ils passent les jours
qui suivent à interroger toute une série
de témoins : David Dane (un comédien), la
mère de la victime, Perlita Barker (une amie),
Hammond Barker (le mari de Perlita), Jordan Barker (le
frère d'Hammond), le directeur d'un cercle de jeu...
et leurs investigations finissent par les conduire chez
une ancienne cantatrice, dans un club de jazz interlope,
sur les bords de la Tamise...
Ce thriller "propre sur lui" vaut surtout pour
son côté rétro. Rien de bien original,
rien de déplaisant non plus. L'enquête est
menée avec une bonne dose de flegme, un peu d'humour,
et, pour peu que l'on soit client de ce genre de spectacle,
les 89 minutes passent agréablement. De façon
totalement anecdotique, on signalera la présence
— dans le rôle de la fille de l'inspecteur
Birkett — de Jane Asher qui fut la petite amie de
Paul McCartney jusqu'en 1968 et qui lui inspira quelques-unes
de ses plus belles chansons. |