Tomorrow at ten (Demain à dix heures)

Réalisateur : Lance Comfort
Année : 1963
Acteurs principaux : John Gregson, Robert Shaw, Alec Clunes, Piers Bishop...
Éditeur : Odeon Entertainment (éd. Royaume-Uni)

Format vidéo : 4/3e
Image : assez bonne
Son : d'époque
Suppléments : un fascicule, des bandes annonces promotionnelles

Généralités : édition de mai 2007 ; bit rate moyen de 5,96 Mb/sec. Disque visionné sur un téléviseur 16/9e Sony Trinitron (82 cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60... "Tomorrow at ten" — un de ces petits films de complément qui étaient projetés en première partie de productions plus importantes (ici, d'après le fascicule de présentation fourni en supplément, il aurait été projeté avec "Hud / Le plus sauvage d'entre tous", de Martin Ritt) — est le dernier des 37 longs métrages que Lance Comfort réalisa de 1942 à 1965. Techniquement parlant, il nous est livré dans son jus. Le transfert se laisse regarder, mais la copie n'a pas été restaurée. "Peut mieux faire" donc.
la jaquette
robert shaw & john gregson
 
Points forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie (voir "points faibles") ; noir & blanc satisfaisant ; bonne définition ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Points faibles : côté "outrages du temps", on commence très fort avec deux secondes criblées d'impuretés (00'09-10). Ensuite, les choses se calment, mais un certain nombre de points blancs et autres scories se rappellent régulièrement à notre bon souvenir (c'est particulièrement sale à 48'48-57). Je signalerai de belles déchirures à 5'39 et 25'11. Incidemment, l'image est "entrelacée", il peut y avoir des problèmes de combing (effet de peigne ; c'est peut-être le signe qu'on est présence d'un recyclage de master VHS). Enfin, la piste audio n'est pas toujours d'une clarté exemplaire et cela peut être un frein à la compréhension des dialogues pour les spectateurs non-britanniques. Pour le reste : image proposée au format 1.316 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a que la version originale en anglais. Il n'y a malheureusement pas la moindre piste de sous-titres. Cette édition est donc réservée aux cinéphiles qui ont bien travaillé en Anglais à l'école (on a ici un anglais standard assez facile à comprendre... Seul Robert Shaw nous donne un peu de fil à retordre lorsqu'il parle dans sa barbe). Subtitles : none. (mars 2009)

Le pour et le contre
: Un matin, une voiture de maître vient chercher le jeune Jonathan Chester pour le conduire à l'école. Au moment où l'enfant grimpe dans le véhicule, la gouvernante s'étonne de ne pas reconnaître le chauffeur habituel, mais le remplaçant la rassure en lui expliquant que ce dernier avait un rendez-vous chez le dentiste. La voiture quitte la riche propriété, tout semble aller pour le mieux. Seulement, peu après, le conducteur inconnu prend une autre direction que celle de l'école. Il roule jusqu'à une maison isolée, enferme l'enfant dans une chambre et retourne au domicile de son père pour y réclamer une rançon de 50.000 livres. La police — sous les traits de l'inspecteur Parnell — arrive bien vite sur les lieux et s'étonne de l'audace du kidnappeur. Mais lorsque celui-ci révèle qu'il a laissé dans la chambre de l'enfant une bombe réglée sur dix heures, un terrible compte à rebours commence...

Pour tout dire, malgré la présence de Robert Shaw et le bagou de John Gregson (qui la joue "policier fin psychologue"), ce film n'est pas très exaltant et tient davantage du téléfilm que du grand et beau film de cinéma. D'une manière globale, la mise en scène est assez statique (très théâtre filmé), en lieu clos. On a beaucoup de plans "poitrine", quelques plans américains ; ça ne va pas chercher bien loin. Il faut attendre une bonne cinquantaine de minutes pour sortir — de façon assez cocasse — de l'affrontement psychologique entre le ravisseur et le policier, et les dix dernières minutes de film n'offrent qu'un suspense bien léger. Vite vu, vite oublié, sans être déplaisant pour autant.
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