Points
forts : bonne impression
d'ensemble pour ce qui touche à la propreté
de la copie (voir "points faibles") ; noir &
blanc satisfaisant ; bonne définition ; c'est stable,
pas de "mouvances" constatées. Points
faibles : côté "outrages du
temps", on commence très fort avec deux secondes
criblées d'impuretés (00'09-10). Ensuite,
les choses se calment, mais un certain nombre de points
blancs et autres scories se rappellent régulièrement
à notre bon souvenir (c'est particulièrement
sale à 48'48-57). Je signalerai de belles déchirures
à 5'39 et 25'11. Incidemment, l'image est "entrelacée",
il peut y avoir des problèmes de combing (effet
de peigne ; c'est peut-être le signe qu'on est présence
d'un recyclage de master VHS). Enfin, la piste audio n'est
pas toujours d'une clarté exemplaire et cela peut
être un frein à la compréhension des
dialogues pour les spectateurs non-britanniques. Pour
le reste : image proposée au format 1.316
(constaté sur capture). Côté audio,
il n'y a que la version originale en anglais. Il n'y a
malheureusement pas la moindre piste de sous-titres. Cette
édition est donc réservée aux cinéphiles
qui ont bien travaillé en Anglais à l'école
(on a ici un anglais standard assez facile à comprendre...
Seul Robert Shaw nous donne un peu de fil à retordre
lorsqu'il parle dans sa barbe). Subtitles :
none. (mars 2009)
Le pour et le contre
: Un matin, une voiture de maître vient chercher
le jeune Jonathan Chester pour le conduire à l'école.
Au moment où l'enfant grimpe dans le véhicule,
la gouvernante s'étonne de ne pas reconnaître
le chauffeur habituel, mais le remplaçant la rassure
en lui expliquant que ce dernier avait un rendez-vous
chez le dentiste. La voiture quitte la riche propriété,
tout semble aller pour le mieux. Seulement, peu après,
le conducteur inconnu prend une autre direction que celle
de l'école. Il roule jusqu'à une maison
isolée, enferme l'enfant dans une chambre et retourne
au domicile de son père pour y réclamer
une rançon de 50.000 livres. La police —
sous les traits de l'inspecteur Parnell — arrive
bien vite sur les lieux et s'étonne de l'audace
du kidnappeur. Mais lorsque celui-ci révèle
qu'il a laissé dans la chambre de l'enfant une
bombe réglée sur dix heures, un terrible
compte à rebours commence...
Pour tout dire, malgré la présence de Robert
Shaw et le bagou de John Gregson (qui la joue "policier
fin psychologue"), ce film n'est pas très
exaltant et tient davantage du téléfilm
que du grand et beau film de cinéma. D'une manière
globale, la mise en scène est assez statique (très
théâtre filmé), en lieu clos. On a
beaucoup de plans "poitrine", quelques plans
américains ; ça ne va pas chercher bien
loin. Il faut attendre une bonne cinquantaine de minutes
pour sortir — de façon assez cocasse —
de l'affrontement psychologique entre le ravisseur et
le policier, et les dix dernières minutes de film
n'offrent qu'un suspense bien léger. Vite vu, vite
oublié, sans être déplaisant pour
autant. |