Don't talk to strange men (Ne parle pas aux inconnus)

Réalisateur : Pat Jackson
Année : 1962
Acteurs principaux : Christina Gregg, Janina Faye, Cyril Raymond, Gillian Lind...
Éditeur : Odeon Entertainment (éd. Royaume-Uni)

Format vidéo : 4/3e
Image : assez bonne
Son : d'époque
Suppléments : un fascicule, des bandes annonces promotionnelles

Généralités : édition de septembre 2007 ; bit rate moyen de 6,78 Mb/sec. Disque visionné sur un téléviseur 16/9e Sony Trinitron (82 cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60... La collection "The best of british collection" (qui est une sorte d'équivalent britannique de René Chateau) nous permet parfois de découvrir de drôles d'objets cinématographiques. C'est le cas de ce "Don't talk to strange men", un de ces petits films qui étaient projetés en "double programme", en première partie de productions plus importantes. Techniquement parlant, l'ensemble n'est pas trop mal et devrait convenir à bien du monde, mais je lui décernerai quand même un "Peut mieux faire".
la jaquette
christina gregg
 
Points forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie (voir aussi "points faibles") ; beau noir & blanc ; bonne définition ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Points faibles : rien de rédhibitoire... côté "outrages du temps", il reste une certaine quantité de pétouilles (souvent très petites : sur certains plans on a l'impression que les zones claires de l'image ont été saupoudrées avec une poivrière). A 16'07-08, on a aussi de belles griffures et une bonne secousse de l'image. Côté stabilité, on signalera de légères ondulations de l'image — ici ou là —, mais c'est pour pinailler. Enfin, il arrive à la piste audio d'être un peu étouffée. Pour le reste : image proposée au format 1.305 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a que la version originale en anglais. Il n'y a malheureusement pas la moindre piste de sous-titres. Cette édition est donc réservée aux cinéphiles qui ont bien travaillé en Anglais à l'école (ici, le niveau exigé n'est pas très élevé). Subtitles : none. (janvier 2009)

Le pour et le contre
: Une fin d'après-midi, alors qu'elle attend le bus le long d'une route de campagne loin de tout, la jeune Jean Painter a la surprise d'entendre sonner le téléphone de la cabine située à quelques mètres de l'arrêt. Elle hésite quelques secondes puis va décrocher. Un homme à la voix enjoleuse est à l'autre bout du fil et il ne faut pas longtemps à la jeune fille pour se laisser envouter par cet inconnu. Les jours passent, les coups de fil mystérieux se succèdent, tournent au marivaudage, puis à la manipulation. Parallèlement, les journaux se font l'écho d'assassinats de jeunes femmes isolées dans la région...

Ce petit thriller (il ne dure qu'une heure et trois minutes) ressemble à un long clip institutionnel sur les dangers que courent les jeunes filles dans un monde où rôdent les prédateurs sexuels. Ici — années 1960 obligent — le petit chaperon rouge se sert d'une cabine téléphonique ; de nos jour, elle communiquerait au moyen d'un ordinateur connecté à Internet. La technologie change, le message reste le même... Quoi qu'il en soit, le suspense fonctionne bien, tout cela se regarde avec plaisir, un peu comme un bon épisode de "Chapeau Melon et Bottes de Cuir" période Emma Peel.
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