Points
forts : bonne impression
d'ensemble pour ce qui touche à la propreté
de la copie (voir aussi "points faibles") ;
beau noir & blanc ; bonne définition ; c'est
stable, pas de "mouvances" constatées.
Points faibles : rien de rédhibitoire...
côté "outrages du temps", il reste
une certaine quantité de pétouilles (souvent
très petites : sur certains plans on a l'impression
que les zones claires de l'image ont été
saupoudrées avec une poivrière). A 16'07-08,
on a aussi de belles griffures et une bonne secousse de
l'image. Côté stabilité, on signalera
de légères ondulations de l'image —
ici ou là —, mais c'est pour pinailler. Enfin,
il arrive à la piste audio d'être un peu
étouffée. Pour le reste
: image proposée au format 1.305 (constaté
sur capture). Côté audio, il n'y a que la
version originale en anglais. Il n'y a malheureusement
pas la moindre piste de sous-titres. Cette édition
est donc réservée aux cinéphiles
qui ont bien travaillé en Anglais à l'école
(ici, le niveau exigé n'est pas très élevé).
Subtitles : none. (janvier 2009)
Le pour et le contre
: Une fin d'après-midi, alors qu'elle attend le
bus le long d'une route de campagne loin de tout, la jeune
Jean Painter a la surprise d'entendre sonner le téléphone
de la cabine située à quelques mètres
de l'arrêt. Elle hésite quelques secondes
puis va décrocher. Un homme à la voix enjoleuse
est à l'autre bout du fil et il ne faut pas longtemps
à la jeune fille pour se laisser envouter par cet
inconnu. Les jours passent, les coups de fil mystérieux
se succèdent, tournent au marivaudage, puis à
la manipulation. Parallèlement, les journaux se
font l'écho d'assassinats de jeunes femmes isolées
dans la région...
Ce petit thriller (il ne dure qu'une heure et trois minutes)
ressemble à un long clip institutionnel sur les
dangers que courent les jeunes filles dans un monde où
rôdent les prédateurs sexuels. Ici —
années 1960 obligent — le petit chaperon
rouge se sert d'une cabine téléphonique ;
de nos jour, elle communiquerait au moyen d'un ordinateur
connecté à Internet. La technologie change,
le message reste le même... Quoi qu'il en soit,
le suspense fonctionne bien, tout cela se regarde avec
plaisir, un peu comme un bon épisode de "Chapeau
Melon et Bottes de Cuir" période Emma Peel. |