Ung frue forsvunnet (Une jeune femme a disparu)

Réalisateur : Edith Carlmar
Année : 1953
Acteurs principaux : Astri Jacobsen, Adolf Bjerke, Espen Skjønberg, Nanna Stenersen
Éditeur : Nordisk Film (édition norvégienne)

Format vidéo
: 4/3e
Image : ...
Son : ...
Suppléments : ...

Date de sortie : novembre 2008
la jaquette
 
Dans le détail : bit rate moyen de 6,42 Mb/sec. Points forts : ... Points faibles : ... Pour le reste : ... Subtitles : norwegian, english, none. (décembre 2008)

Le pour et le contre : 1953, à Oslo, un homme repêche un chapeau de femme dans l'eau irisée d'un canal. Un peu plus tard, dans un autre quartier de la ville, Arne Berger — un jeune professeur d'archéologie — rentre chez lui après un voyage de quelques jours et constate avec surprise que son épouse — Eva — est absente. Quand la bonne lui annonce que la jeune femme a quitté leur domicile depuis un moment, il décroche le téléphone, appelle les amis, puis le service des urgences, puis la police, mais n'obtient aucun renseignement susceptible de le rassurer. Où diable est passée Eva ?

A ceux qui souhaiteraient découvrir le film, on conseillera de ne pas lire ce qui suit, car le mystère de la disparition de la jeune femme n'est dévoilé qu'au bout de 45 minutes environ... Aux autres lecteurs, on dira qu'avec ce troisième film Edith Carlmar nous sert une nouvelle histoire édifiante ayant pour thème — cette fois — les malheurs de la toxicomanie. On y voit, étape par étape, la lente descente aux enfers d'une pauvre jeune femme bourrée de complexes, mal aimée : cela commence par la prise de cachets de Benzafinyl (mélangés à de l'alcool), puis, de proche en proche, on passe à la morphine. On assiste à la course aux ordonnances (Eva passe d'un docteur à l'autre), à un vol dans une pharmacie, à une arrestation, à une cure de désintoxication. A ce moment-là, on nous fait croire au happy end, mais la rechute ne tarde pas. Eva se met à boire du sirop à la codéine, elle se met aussi à prendre le sirop à l'opium de son mari, puis s'en va chercher des substances plus fortes auprès d'un ancien compagnon d'infortune... Comme dans "Skadeskutt" (1951), où il était question des troubles mentaux, le film adopte d'abord un ton quasi documentaire et manque quelque peu de naturel. Après quoi, de flash-back en flash-back, on se met à suivre l'enquête avec intérêt : on se demande d'abord ce qui est arrivé à la jeune femme, puis on attend de voir si elle s'en sortira ou pas. Vu avec des yeux de 2008, il serait facile d'ironiser sur la simplicité d'image d'Épinal et sur les raccourcis de l'exposé, mais, si l'on se replace dans le contexte, nul doute que le film fit grosse impression à l'époque de sa sortie. C'est à voir avant tout comme un document, un témoignage d'époque.
Kino Digital est un site perso à but non lucratif. les images sont la propriété exclusive de leurs ayants-droit respectifs. Utilisation à titre d'illustration du propos. Ung frue forsvunnet © 1953 Carlmar Film. DVD © 2008 Nordisk Film. All rights reserved.