Points forts
: assez bonne impression d'ensemble pour ce qui touche
à la propreté de la copie (voir aussi "points
faibles") ; noir & blanc allant d'assez beau
à très beau (on a une belle échelle
de gris, notamment sur certaines scènes nocturnes)
; bonne définition ; c'est stable, pas de
"mouvances" constatées. Points
faibles : le "peut mieux faire" concernera
essentiellement l'état de propreté de la
copie. Pour tout dire, les 3/4 du film sont plutôt
propres et ne présentent que des pétouilles
insignifiantes, mais il y a quand même quelques
passages qui mériteraient un bon "coup de
balai" (quand le générique commence,
on a carrément l'impression de se trouver devant
un film 10 ans plus vieux !). Sinon, sur quelques plans,
les hautes lumières sont sur le fil du rasoir.
Enfin je signalerai un passage sous-exposé à
1h06'17-50 et une belle griffure verticale noire à
40'47-58, 42'25-37, 42'58-43'10... Pour le reste
: image proposée au format 1.29 (constaté
sur capture). Côté audio, il n'y a que la
version originale en anglais. Il n'y a malheureusement
pas la moindre piste de sous-titres. Cette édition
est donc réservée aux cinéphiles
qui ont bien travaillé en Anglais à l'école
(bien que l'histoire
soit censée se dérouler dans le nord de
l'Angleterre, on a ici un anglais standard assez
facile à comprendre, l'absence de sous-titrage
n'est pas un handicap pour qui a une bonne pratique de
la langue de Shakespeare). Subtitles :
none. (décembre 2008)
Le pour et le contre
: A Londres, à la fin des années 1950, John
Mansell mène une vie de playboy à l'argent
facile. Las ! un soir, il doit faire sa valise précipitamment
pour éviter de se faire rectifier le portrait par
les hommes de main d'un bookmaker auquel il doit beaucoup
d'argent. Il prend le premier train pour Rawborough —
une ville industrielle du nord de l'Angleterre où
il a passé son enfance — et file se mettre
au vert pour un moment. Alors qu'il croyait passer des
jours tranquilles aux côtés de son frère
Dave, il découvre bientôt que ce dernier
a — lui aussi — quelques problèmes
d'argent. Il faut dire que sa bonne amie — la pulpeuse
Calico — n'est pas de celles qui offrent leur compagnie
pour des nèfles...
Ce petit "film noir" à la britannique
est sympa comme tout. Rien ne manque : le décor
urbain (avec une touche industrielle made in Great Britain),
les éclairages (on a de très belles scènes
nocturnes), la femme fatale (ici, c'est Diana Dors qui
s'y colle). Même la musique de Tristram Cary en
fait des kilos. C'est très bien imité et
le scénario malin nous réserve quelques
bonnes surprises. C'est à découvrir. |