Tread softly stranger (Le coup de minuit)

Réalisateur : Gordon Parry
Année : 1958
Acteurs principaux : George Baker, Diana Dors, Terence Morgan, Patrick Allen...
Éditeur : Odeon Entertainment (éd. Royaume Uni)

Format vidéo : 4/3e
Image : assez bonne
Son : bon
Suppléments : un fascicule, des bandes annonces promotionnelles

Généralités : édition de mai 2008 ; bit rate moyen de 5,6 Mb/sec. Disque visionné sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60... Sauf erreur, "Tread softly stranger" — film à la belle photographie — est le 15e des dix-sept longs métrages réalisés par Gordon Parry de 1948 à 1959. C'est aussi — après "The last page" (1952), "The Unholy wife" (1957) et "The long haul" (1957) — la quatrième participation de Diana Dors (27 ans) à un film noir. Techniquement parlant, on a ici un transfert qui se laisse regarder. C'est perfectible, bien sûr, mais en attendant une hypothétique restauration "label rouge", ce DVD peut faire l'affaire.
la jaquette
george baker, terence morgan & diana dors
 
Points forts : assez bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie (voir aussi "points faibles") ; noir & blanc allant d'assez beau à très beau (on a une belle échelle de gris, notamment sur certaines scènes nocturnes) ; bonne définition ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Points faibles : le "peut mieux faire" concernera essentiellement l'état de propreté de la copie. Pour tout dire, les 3/4 du film sont plutôt propres et ne présentent que des pétouilles insignifiantes, mais il y a quand même quelques passages qui mériteraient un bon "coup de balai" (quand le générique commence, on a carrément l'impression de se trouver devant un film 10 ans plus vieux !). Sinon, sur quelques plans, les hautes lumières sont sur le fil du rasoir. Enfin je signalerai un passage sous-exposé à 1h06'17-50 et une belle griffure verticale noire à 40'47-58, 42'25-37, 42'58-43'10... Pour le reste : image proposée au format 1.29 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a que la version originale en anglais. Il n'y a malheureusement pas la moindre piste de sous-titres. Cette édition est donc réservée aux cinéphiles qui ont bien travaillé en Anglais à l'école (bien que l'histoire soit censée se dérouler dans le nord de l'Angleterre, on a ici un anglais standard assez facile à comprendre, l'absence de sous-titrage n'est pas un handicap pour qui a une bonne pratique de la langue de Shakespeare). Subtitles : none. (décembre 2008)

Le pour et le contre
: A Londres, à la fin des années 1950, John Mansell mène une vie de playboy à l'argent facile. Las ! un soir, il doit faire sa valise précipitamment pour éviter de se faire rectifier le portrait par les hommes de main d'un bookmaker auquel il doit beaucoup d'argent. Il prend le premier train pour Rawborough — une ville industrielle du nord de l'Angleterre où il a passé son enfance — et file se mettre au vert pour un moment. Alors qu'il croyait passer des jours tranquilles aux côtés de son frère Dave, il découvre bientôt que ce dernier a — lui aussi — quelques problèmes d'argent. Il faut dire que sa bonne amie — la pulpeuse Calico — n'est pas de celles qui offrent leur compagnie pour des nèfles...

Ce petit "film noir" à la britannique est sympa comme tout. Rien ne manque : le décor urbain (avec une touche industrielle made in Great Britain), les éclairages (on a de très belles scènes nocturnes), la femme fatale (ici, c'est Diana Dors qui s'y colle). Même la musique de Tristram Cary en fait des kilos. C'est très bien imité et le scénario malin nous réserve quelques bonnes surprises. C'est à découvrir.
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