Dans
le détail
: bit rate moyen de 6,56 Mb/sec. Points forts
: on retrouve ici les mêmes qualités que
sur la première édition. C'est tout à
fait regardable, mais, "Peut mieux faire". Le
noir & blanc et la définition sont satisfaisants,
il n'y a pas de "mouvances" ; il faut dire que
le master est rigoureusement le même (voir le test
de la 1ère édition pour avoir tous les détails).
Points faibles : idem pour les défauts...
les "outrages du temps" qui émaillaient
le transfert précédent sont toujours là.
Pour le reste : image apparemment proposée
au format 1.33 (non mesuré). Côté
audio, il n'y a que la version originale en suédois.
Seule nouveauté, la présence de sous-titres
suédois et anglais (sauf pour les "suppléments").
Subtitles : swedish, english, none. (octobre
2008)
Le pour et le contre : une
nuit dans les environs d'Enköping, une jeune secrétaire
disparaît, victime d'une dame en noir sortie de
nulle part. On parle de fantôme. Mythe ou réalité
? John Hillman, sa femme et son compère Freddy
Sjöström se rendent sur place pour essayer de
démêler le mystère...
On a là le premier film de la série des
Hillman ; le meilleur sans doute, le plus "carré"
(avec — excusez du peu — Sven Nykvist à
la photographie). Tous les personnages de l'univers Hillman
sont déjà là : sa femme, le bras
droit Freddy (qui fait la connaissance de Sonja Svensson),
l'inspecteur Öhrgren... Parmi les personnages qui
leur donnent la réplique, Anita Björk, 35
ans, le cheveu court, est très à son avantage
; incidemment, elle a un petit air de Danièle Delorme
dans "Voici le temps des assassins" (Julien
Duvivier, 1956). Sif Ruud (neuf films avec Ingmar Bergman)
est ici méconnaissable !... Côté réalisation,
on nous sert toutes les recettes du genre (la musique,
le chien hurlant dans la nuit, l'ombre et la lumière,
la brume) et le suspens fonctionne bien. A la fin, on
prie même le spectateur de ne pas révéler
le dénouement. Détail amusant : les héros
masculins sont montrés à plusieurs reprises
en train d'accomplir des tâches qui, à l'époque,
en France, étaient largement dévolues aux
femmes (on les voit faire la cuisine, étendre le
linge...) ; pas de doute, "La dame en noir"
est bien un film suédois ! |