Remarques
: bit rate moyen de 7,38 Mb/sec. Points forts
: excellente impression d'ensemble pour ce qui touche
à la propreté de la copie ; belles couleurs
; bonne définition ; excellente stabilité
globale (voir "points faibles"). Sur un grand
écran plat, l'image upscalée de ce transfert
est de bonne tenue. Points faibles :
rien de très grave... au début du film —
quelques plans dans l'école —, l'image présente
une légère granulosité, un petit
côté "poudreux" (pas de quoi manger
son chapeau cela dit). Sinon, on signalera de légères
"mouvances" à 1h00'14-22 (voir le tronc
d'arbre à droite). Pour le reste :
image proposée au format 1.851 (constaté
sur capture). Côté audio, il n'y a que la
version originale en finnois / suédois (on parle
ces deux langues dans le film). Il y a des sous-titres
suédois, norvégiens, danois, finnois et
anglais. Pas de français. Police de sous-titrage
16/9e idéalement discrète. Attention, pour
être effective, la sélection des sous-titres
doit se faire en passant par le Menu. Subtitles
: swedish, norwegian, danish, finnish, english, none.
(août 2008)
Le pour et le contre : Été
1984, à Göteborg. Du haut de ses 12 ans, la
jeune Kirsi Ruotsalainen vit mal le fait d'avoir des origines
finlandaises. Elle se fait appeler "Kid Svensk"
et mène une guérilla de chaque instant contre
sa mère qui lui fait honte parce qu'elle n'a jamais
fait l'effort d'apprendre le suédois. Quand cette
dernière décide d'aller passer les vacances
"au pays", l'ambiance devient lourde, très
lourde...
De la difficulté d'être immigré, ou
d'origine immigrée, avec des cheveux blonds...
A travers cette nouvelle histoire d'adolescence au féminin,
Nanna Huolman — qui nous raconte un moment de sa
jeunesse — nous montre combien le déracinement
peut être difficile à vivre, même lorsque
l'on est membre d'une minorité invisible. On pourrait
craindre le pire, s'attendre à un récit
dégoulinant de bons sentiments, mais, par bonheur,
l'héroïne est une véritable tête
à claques et son mal-être est abordé
au moyen d'un humour grinçant assez jubilatoire
(cela dit, il faut avoir connu la Suède pendant
les années 80 pour en goûter toutes les saveurs).
Enfin, quand l'émotion finit par faire surface
— mention spéciale à la jolie scène
aquatique de la dernière partie du film, avec son
liquide amniotique, son cordon ombilical... — on
n'a pas le sentiment de s'être fait rouler dans
la farine. Disons-le tout net, ce voyage en Carélie,
à la fois drôle et émouvant, est une
jolie surprise. |