Dans
le détail
: bit rate moyen de ... Mb/sec. Points forts
: ... Points faibles : ... Pour
le reste : ... Subtitles : swedish,
none... le test un de ces jours (repassez à l'occasion).
Le pour et le contre : Vers 1940, l'année
scolaire touche à sa fin, les élèves
de l'institution Löfbeck reçoivent leurs carnets
de notes. Les résultats d'Inga Danell et de son
frère Acke n'étant que partiellement satisfaisants,
leur mère décide d'engager un répétiteur
pour le temps des vacances. Elle passe une annonce et
c'est le propre fils de la directrice qui — bien
malgré lui — décroche le poste. Mais
qu'à cela ne tienne : profitant d'un voyage de
son dragon de mère, le garçon se fait remplacer
par son ami Gösta Holmgren et ce qui ne devait être
qu'un été studieux sur une île de
l'archipel de Stockholm tourne bientôt au sac d'embrouilles...
Ce troisième film d'Alice Babs Nilson est la suite
directe du "Swing it, magistern !" sorti l'année
précédente. On y retrouve les mêmes
personnages et les mêmes comédiens. Bien
sûr, l'objectif principal n'a pas changé
: il s'agit de donner à la jeune comédienne
l'occasion de se livrer à quelques numéros
de chant. Ainsi, pendant les 82 minutes de film, on peut
entendre "En liten smula kärlek" (deux
fois), "Ljuva natt" (version swing de "Belle
nuit, ô nuit d'amour" d'Offenbach), "Jag
sjunger min swing ändå" et "Vilket
skulle bevisas". Cela dit, il faut reconnaître
qu'il a été fait un petit effort côté
scénario et que certains rôles ont été
enrichis : ceux des professeurs (comme l'indique le titre
du film) et celui d'Acke, le frère d'Inga. Enfin,
si l'on est bien attentif, on remarquera que le scénariste
et le(s) parolier(s) se sont même permis quelques
petites audaces contestataires. On a d'une part de petits
coups de griffes à l'encontre de certaines conventions
sociales (voir les discussions entre les professeurs et
leur patronne) et, d'autre part, un joli règlement
de compte avec les détracteurs du film précédent.
De fait, au bout de 51 minutes, la jeune fille se met
à évoquer — en chanson et avec de
grands sourires — les articles dans lesquels certains
esprits chagrins l'avaient traîtée de "garce"
après la sortie de "Swing it, magistern !"
"Ils peuvent trouver que mes chansons sont niaises
et détestables, ils peuvent ronchonner et me harceler,
mais je chanterai quand même du swing !" Paroles
que le public — cela va sans dire — applaudit
chaleureusement ensuite. |